Article de F-X Rochette concernant Marine Le Pen, paru dans le Rivarol de cette semaine :
« Si Marine LePen avait réussi professionnellement, aurait-elle épousé une carrière politique?
La réponse est non et c’est elle qui l’affirme dans un papier de VSD du 9septembre. «Avec mon nom qui m’aurait embauchée dans la fonction publique?», se plaint-elle ainsi au journaliste du magazine. En ajoutant, hautaine, qu’elle n’avait pas «envie de se retrouver à Bures-sur-Yvette». Et pourtant, elle s’est farouchement battue pour «s’éloigner» du FN et de son père stigmatisé, diabolisé, trop ringard, «mais la politique l’a rattrapée», dit-elle. Où il faut entendre par politique, la vie médiatique et le bling bling, la garantie des revenus, un confort assuré via le financement public des partis politiques et la certitude de ne jamais vivre à Bures-sur-Yvette.
Encore fallait-il savoir profiter de la coquille frontiste, de sa marque, de son logo et de son propre nom en se détachant ostensiblement de l’idéologie sulfureuse qui habitait la structure jusqu’à sa mainmise sur l’appareil. Les compromissions avec le lobby juif (http://www.liguededefensejuive.net/spip.php?article1870), les larmes de crocodile devant un père attendri qui avait encore vilainement fauté ou “dérapé”, ses caresses dans le sens du poil des invertis qui sont nombreux dans son entourage immédiat, son accord avec l’évolution sociétale adoptée par la maçonnerie, ne sont en effet que peu de choses devant l’ignoble perspective de vivre en martyre, un jour peut-être, à Bures-sur-Yvette. La politique lui apporte tant.
L’argent, bien sûr, mais aussi une certaine complicité qu’elle entretient avec des militants «new look» qui ne déraperont jamais.
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