Dimanche des Rameaux – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce
dimanche (rite catholique traditionnel), avec commentaire.

La liturgie d’aujourd’hui se compose de deux parties distinctes : l’une empreinte de joie, la procession des rameaux ; l’autre de tristesse, la messe et le chant de la Passion.

INTRODUCTION PUIS COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgique – disponible ici avec ses autres livres)
(il s’agit des commentaires sur la célébration traditionnelle des Rameaux avant 1955) :

« La Messe de ce Dimanche ne retient plus aucune trace de la joie qui éclatait dans la cérémonie des Palmes. L’Introït est extrait du Psaume XXI, dans lequel David exprime les angoisses du Christ sur la croix.

C’était un 22 mars : la lettre de sainte Jeanne d’Arc aux Anglais

« Je suis ici envoyée de par Dieu, le Roi du ciel, pour vous bouter hors de toute la France »

La petite bergère écoutant sainte Catherine, sainte Marguerite et l’archange saint Michel lui donnant mission.

Nous sommes en 1429, et, avant d’entamer sa campagne militaire, la jeune Lorraine écrit ces lignes puissantes et visionnaires…
Sainte Jeanne d’Arc, du haut du Ciel, sauvez à nouveau la France !

« Jesus Maria,

Roi d’Angleterre et vous duc de Bedford, qui vous dites régent du royaume de France, vous Guillaume de La Pole, comte de Suffolk, Jean sire de Talbot et vous Thomas sire de Scales, qui vous dites lieutenants du dit duc de Bedford, faites raison au Roi du ciel, rendez à la Pucelle qui est envoyée ici par Dieu, le Roi du ciel, les clés de toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France. Elle est ici venue de par Dieu pour réclamer le sang royal. Elle est toute prête à faire la paix, si vous voulez lui faire raison, en abandonnant la France et payant pour ce que vous l’avez tenue.
Continuer la lecture de « C’était un 22 mars : la lettre de sainte Jeanne d’Arc aux Anglais »

C’était un 21 mars…

• 1793 : la Convention adopte un décret de surveillance des étrangers, qui – s’il n’était bien sûr pas pris dans une bonne perspective à l’époque – pourrait être source d’inspiration aujourd’hui…
Ce texte prévoyait la création dans chaque commune, d’un comité de 12 citoyens chargés de surveiller les allées et venues des étrangers et d’ordonner éventuellement leur expulsion. Il stipulait que les étrangers en situation irrégulière, qui refuseront d’être expulsés, seront punis de 10 ans de détention et que « tout étranger saisi dans une émeute » sera exécuté.

L’arrestation du duc d’Enghien

• 1804 : enlevé à Ettenheim et ramené à Paris, le fils unique du dernier prince de Condé et espoir des royalistes, Antoine Henri de Bourbon, est fusillé dans les fossés de Vincennes à l’âge de 31 ans.
Dès 1789, quelques jours après la prise de la Bastille et devant les troubles révolutionnaires, il avait, à l’âge de 17 ans, rejoint l’Armée des « émigrés » qui se formait outre-Rhin sous le commandement de son grand-père, le prince de Condé et de son père, le duc de Bourbon, pour rétablir la royauté.
En 1804, l’Europe est apaisée mais Napoléon veut assoir son pouvoir et craint les royalistes : il décide donc de cet assassinat politique, qui scandalise l’Europe entière et fait basculer Chateaubriand dans l’opposition à l’« Usurpateur ».

• 1886 : naissance à Paris, du journaliste, écrivain et critique royaliste Henri Massis. Il fut rédacteur en chef de la Revue universelle, de sa fondation à la mort de Jacques Bainville en 1936. Académicien, il fut épuré pour fidélité au maréchal Philippe Pétain. Il signa de nombreux ouvrages, dont Défense de l’Occident (1927), Barrès et nous (1962), Le souvenir de Robert Brasillach (1963), etc. On peut se procurer ici plusieurs de ses livres.

• 1899 : Continuer la lecture de « C’était un 21 mars… »

C’était un 19 mars…

Fête de saint Joseph, patron de l’Eglise universelle, mais aussi saint patron des pères de famille, des mourants, etc.
On recourt aussi beaucoup à lui pour des soucis matériels (emploi, logement, mariage, etc.). Fête de 1ère classe dans l’Eglise catholique.

• 1937 : Pie XI publie l’encyclique Divini Redemptoris : « le communisme est intrinsèquement pervers, et l’on ne peut admettre sur aucun terrain de collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne ». Jamais un système politique ne fut condamné aussi radicalement par le magistère. On peut retrouver le texte en fin d’article.

• 1944 : décès, près de Toulouse, du général de Curières de Castelnau, doyen des grands chefs de l’armée française. Né en 1851 dans une vieille famille du Rouergue, il avait participé à la guerre de 1870 dès sa sortie de saint Cyr. C’est lui qui proposera, en 1916, à Joffre de nommer Philippe Pétain au commandement de l’armée de Verdun. La Grande guerre lui aura coûté trois de ses fils. Elu à la chambre bleu horizon, il devient en 1925, président de la Fédération nationale-catholique ainsi que de la Ligue des patriotes. Il aurait du être le « quatrième maréchal » mais il était trop catholique et pas assez franc-maçon pour cela. Une biographie lui a récemment été consacrée.

• 1946 : Marcel Bucard, chef du Parti franciste (se voulant l’unique équivalent français du fascisme italien), tombe sous des balles françaises à 10h35 au fort de Châtillon, après avoir chanté « Je suis chrétien, voila ma gloire ».
Il avait marché vers le poteau pieds nus, comme les martyrs, vêtu de sa chemise bleue, puis avait prié avec l’aumônier ; refusant le bandeau et une fois attaché, il s’écria « Qui vive ? France ! ».
Continuer la lecture de « C’était un 19 mars… »

Premier dimanche de la Passion – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec commentaire.

Jésus affirme sa divinité face aux Juifs : « avant qu’Abraham fût créé, je suis »

« Rien n’est saisissant, dans la liturgie du Temps de la Passion, comme le contraste où l’Église nous montre le Christ, d’une part, dans sa butte à la haine croissante de ses adversaires, d’autre part, dans sa grandeur divine, maître des événements et réalisant notre rédemption.
L’évangile de ce dimanche le fait bien voir. L’épître également ; au seuil de ces grandes semaines, elle nous montre en Jésus non seulement la victime sans tache du sacrifice qui se prépare, mais aussi le grand prêtre de la nouvelle alliance ; porteur de son propre sang, il pénètre dans le ciel en Rédempteur triomphant. »

Dom G. Lefebvre

 

COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

Continuer la lecture de « Premier dimanche de la Passion – textes et commentaire »

C’était un 15 mars…

• 44 av. JC : assassinat de Jules César par des Sénateurs romains. Des rumeurs courraient, disant qu’il voulait se faire couronner roi. Si les assassins visaient à restaurer la République, ils furent déçus puisque s’ensuivirent quinze ans de guerre civile, puis ce fut le règne sans partage d’Octave dit Auguste.

• 1er siècle : à Césarée de Cappadoce, martyre de saint Longin, soldat romain, que l’on croit être celui qui perça de sa lance le côté du Seigneur.
La Légende dorée raconte qu’après sa conversion, il renonça aux armes et vécut en ermite en Cappadoce où il « convertit beaucoup de monde ».

 

Continuer la lecture de « C’était un 15 mars… »

C’était un 14 mars : prise de Cholet par les Contre-révolutionnaires

Cette journée de 1793, quelques jours seulement après le début du soulèvement des paysans vendéens, ceux-ci sont parvenus à s’organiser et à se trouver des chefs en les personnes de Jacques Cathelineau (simple colporteur et sacristain de Pin en Mauges) et de Jean-Nicolas Stofflet (garde-chasse).
L’« Armée catholique et royale », dont de nombreux membres ne sont armés que de faux, parvient, ce jour du 14 mars 1793, à prendre Cholet, ville importante.

Les 3 pôles d’insurrection vendéenne :
* L’armée du Marais autour de Léger
* L’armée d’Anjou autour de Cholet
* L’armée du centre dans le bocage

Après cette première prise de Cholet et avec un chef à son image, l’armée paysanne progresse vers Chalonnes-sur-Loire (au sud d’Angers) puis Thouars. Cette victoire provoque le soulèvement de toute la Vendée sous les drapeaux de l’insurrection.

La Guerre de Vendée, que Napoléon qualifiera de Guerre de géants a commencé…

Six mois après la prise de Cholet, les Bleus emmenés par Kléber et Marceau, parviendront à récupérer la cité, après des combats acharnés.
En mars 1794, Stofflet reprend la ville. Louis Turreau la fera alors entièrement brûler…

C’était un 13 mars…

Au premier plan, le cadavre de Condé juché sur un âne. À l’arrière-plan, la défaite des protestants (représentés, en tant qu’hérétiques, comme des « singes du diable ») à l’issue de la bataille de Jarnac. Enluminure du manuscrit Carmen de tristibus Galliae, 1577

• 1569 : bataille de Jarnac entre l’armée royale et les huguenots français.
Au cours de la 3e guerre de religion, le Lieutenant-général du Royaume Henri d’Anjou (futur Henri III) passe sur la rive droite de la Charente et surprend les Huguenots, installés dans Jarnac.
Leur chef
Condé charge avec toute sa cavalerie. Il se fait encercler et sa cavalerie est anéantie. Lorsqu’il veut se rendre au Duc d’Anjou, il meurt d’un coup de mousquet. Gaspard de Coligny réussit à se replier avec 6 000 de ses soldats sur La Rochelle. Victoire royale.
Le futur Henri IV (dans l’armée huguenote) ayant appris la mort du prince de Condé se jette au plus fort de la mêlée et en est retiré de force par ses officiers. Ouvrant son pourpoint à cause de la chaleur il laisse entrevoir un … scapulaire à l’effigie de Notre Dame. La vue de cet objet catholique stupéfia tellement son entourage que sa mère, la dure Jeanne d’Albret, dut expliquer que ce scapulaire a été mis autour du cou du futur roi le jour de sa naissance.

• 1634 : Continuer la lecture de « C’était un 13 mars… »

C’était un 10 mars…

• 1793 : à la suite de la décision de la levée en masse de 300 000 hommes à Saint Florent le Vieil, début de la guerre de Vendée, dont la première partie va durer jusqu’au 21 décembre de la même année.
Ce même jour, création du Tribunal révolutionnaire. Une seule alternative : l’acquittement ou la mort. Quelques statistiques sur Paris uniquement : 20% des suppliciés sont des nobles, 9% des membres du clergé, et 71% sont des ouvriers, des artisans ou des paysans. (livres sur ce thème ici)

• 1861 : prise de Saïgon par les troupes françaises.

• 1945 : Tokyo est bombardée, de minuit à trois heures du matin, par 279 avions américains portant chacun 7 à 8 tonnes de bombes incendiaires. Bilan : entre 200 000 et 250 000 morts et disparus.

• 1962 : attentat (faussement) attribué à l’OAS, contre le local du Parti communiste à Issy-les-Moulineaux. Il s’agissait en fait d’une provocation gaulliste.

Messe du 4e dimanche de Car̻me Рtextes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec commentaire.

La multiplication des pains.

« « Laetare ». C’est la joie de l’étape, au milieu du Carême ; anticipation de celle de Pâques qui doit jaillir de la croix. Dans l’épître, en un langage allégorique où Agar figure la Synagogue et Sara l’Eglise, Saint Paul donne d’un récit célèbre de la Genèse une interprétation qui montre que dans l’ordre du salut tout repose sur le don de Dieu, la « promesse ». Les héritiers de cette promesse, ce sont ceux qui croient au Christ, qui en est l’accomplissement. L’Evangile est celui de la multiplication des pains, symbole de l’eucharistie, qui est par excellence le sacrement pascal promis aux baptisés.
La joie de l’Eglise est grande de posséder ces richesses, de les voir sans cesse se renouveler en elle et de pouvoir les communiquer. C’est dans cette pensée que, tendue vers Pâques, à mi-route du Carême, elle nous convie à respirer au souffle bienfaisant de la grâce (coll.).
»

Dom G. Lefebvre

 

INTRODUCTION puis COMMENTAIRE de DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

Continuer la lecture de « Messe du 4e dimanche de Carême – textes et commentaire »

C’était un 9 mars…

• 1661: à l’occasion de la mort de Mazarin, Louis XIV décide d’être son propre premier ministre. Il effectue une entrée fracassante au Conseil, en tenue de chasse, fouet à la main. Ces objectifs, avec Colbert, sont de faire rendre gorge aux profiteurs et de ramener la noblesse à la cour.

• 1831: le roi Louis-Philippe 1er fonde la Légion étrangère, en vue d’encadrer les recrues étrangères, à commencer par les mercenaires suisses. Il renoue ce faisant avec la tradition des régiments étrangers attachés aux rois de France. C’est en Algérie que la légion s’illustre pour la première fois, sous la devise : « Honneur et Fidélité », avant d’acquérir ses lettres de noblesse à Camerone (Mexique).

• 1945 : à l’initiative de ses nombreux responsables ayant appartenu à la Résistance, le très important « Parti social français » de François de la Rocque doit tenir son congrès, mais le gouvernement provisoire de De Gaulle annonce que le PSF est et demeure dissous.
Or, en fait, l’Union interfédérale du PSF a été dissoute par le général allemand Oberg le 2 novembre 1942. Malgré une ordonnance de non-lieu du 22 mai 1946, la formation légale et légaliste du colonel de la Rocque (lui-même arrêté par la Gestapo début 43 et interné jusqu’à la fin de la guerre) demeurera interdite par le pouvoir gaulliste pour empêcher la renaissance d’un parti nationaliste.
Signalons que des mémoires (carnets de captivité) du général de La Rocque ont été récemment publiés (voir ici).

• 1945 : les 9 et 10, coup de force japonais en Indochine. 60 000 Japonais attaquent perfidement 12 000 Français des garnisons de Langson, Hanoï, Hué, Saïgon.
Arrestation des amiraux Decoux et Bérenger, du général Aymé, etc. Massacre à Langson. Décapitation du général Lemonnier et du résident Auphelle. La colonne Alessandri amorce son repli vers la Chine.
Plusieurs milliers d’Européens (et davantage encore d’indigènes profrançais) mourront durant ces 48h ou pendant l’inhumaine captivité qui suivra.
Cette action japonaise va semer le chaos en Indochine, promouvoir le Viet-Minh communiste et porter un rude coup à la présence coloniale de la France – dont l’administration est totalement désorganisée – dans le Sud-Est asiatique.
Voir détails de cette horrible journée en fin d’article.

Prisonniers français, à Lang Son, avant leur massacre

• 1971 : à l’issue d’un meeting d’Ordre nouveau, au Palais des sports de la porte de Versailles, de violents incidents opposent militants nationalistes et opposants gauchistes.

Continuer la lecture de « C’était un 9 mars… »

8 mars : « journée internationale de la femme »

« Ou plus exactement la journée marxiste-léniniste de la femme, puisque c’est Lénine qui a décrété en 1921 que le 8 mars serait la journée internationale de la femme.

« 8 mars, jour de rébellion des travailleuses contre l’esclavage de la cuisine », peut-on lire sur l’affiche soviétique ci-dessus : une « travailleuse » tend la main à une femme écrasée par les tâches domestiques (et par une icône de la Théotokos) pour la « libérer »,  en l’envoyant travailler à la chaîne en usine…

Continuer la lecture de « 8 mars : « journée internationale de la femme » »

C’était un 7 mars : mort de Saint Thomas d’Aquin

St Thomas d’Aquin entouré d’Aristote et Platon.

Aujourd’hui est célébré le rappel à Dieu de saint Thomas d’Aquin, philosophe exceptionnel (continuateur d’Aristote) et plus grand théologien catholique.

Signalons qu’est sortie récemment une vie illustrée de Saint Thomas d’Aquin, notamment à destination des jeunes.
Pour l’aspect politique, la Petite somme politique (ou De Regno) de saint Thomas est bien sûr incontournable et le livre L’humanisme politique de St Thomas d’Aquin par le père Lachance est lui aussi important.

Bien sûr, la riche et monumentale Somme théologique est son Å“uvre maîtresse, d’une grande importance pour l’Eglise. Il y répond à quasiment toutes les questions que l’on peut se poser en matière religieuse !
Pour d’autres ouvrages de et sur St Thomas d’Aquin, voir ici.

Rappels biographiques :

Continuer la lecture de « C’était un 7 mars : mort de Saint Thomas d’Aquin »

Messe du 3e dimanche de Car̻me Рtextes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec commentaire.

« La sainte Église, qui, au premier Dimanche de Carême, nous a proposé la tentation de Jésus-Christ au désert pour sujet de nos méditations, afin de nous éclairer sur la nature de nos propres tentations, et sur la manière dont nous en devons triompher, nous fait lire aujourd’hui un passage de l’Évangile de saint Luc, dont la doctrine est destinée à compléter notre instruction sur la puissance et les manœuvres de nos ennemis invisibles. Durant le Carême, le chrétien doit réparer le passé et assurer l’avenir ; il ne pourrait se rendre compte du premier, ni défendre efficacement le second, s’il n’avait des idées saines sur la nature des périls auxquels il a succombé, et sur ceux qui le menacent encore.  »

Dom Guéranger

INTRODUCTION puis COMMENTAIRE de DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

« […] Nous serions assurément les plus aveugles et les plus malheureux des hommes, si, environnés comme nous le sommes d’ennemis acharnés à notre perte et très supérieurs à nous en force et en adresse, nous en étions venus à ne pas songer souvent à leur existence, peut-être même à n’y réfléchir jamais. Tel est cependant l’état dans lequel vivent un nombre immense de chrétiens de nos jours : tant « les vérités sont diminuées parmi les enfants des hommes ». Cet état d’insouciance et d’oubli sur un objet que les saintes Écritures nous rappellent à chaque page, est tellement répandu, qu’il n’est pas rare de rencontrer des personnes aux yeux desquelles l’action continue des démons autour de nous n’est rien autre chose qu’une croyance gothique et populaire qui n’appartient point aux dogmes de la religion. Tout ce qu’en racontent l’histoire de l’Église et la vie des Saints est pour eux comme s’il n’existait pas. Pour eux, Satan semble n’être qu’une pure abstraction sous laquelle on aurait personnifié le mal.

Continuer la lecture de « Messe du 3e dimanche de Carême – textes et commentaire »

Histoire à l’endroit : Algérie française, le mois de mars 1962, mois de l’horreur

« Le mois de Mars 1962 est le mois maudit de ces 8 années de terrorisme

Il sonne le glas de l’Algérie Française ; que pouvions nous encore espérer après ces sinistres pseudo-accords déviants qui ouvraient de façon irrémédiable la voie à l’abandon de cette terre Française entièrement façonnée par un peuple composé de multiples nationalités venues pour en embrasser une seule : Française ; ce peuple qui face aux difficultés gigantesques, à force de persévérance, de sacrifices parvenait à sortir ce pays de l’époque moyenâgeuse pour en faire la figure de proue de l’Afrique, mais aussi le fleuron de la France.

Il débute dans l’horreur, l’ignominie et va être le reflet de ce qu’est le FLN, cette organisation terroriste à qui l’Etat Français va faire cadeau d’un pays où il ne poussait que des cailloux et à qui l’on va remettre sur un plateau un territoire digne d’un Eldorado.

EVENEMENTS

Continuer la lecture de « Histoire à l’endroit : Algérie française, le mois de mars 1962, mois de l’horreur »