Cet épisode d’importance s’est déroulé en effet le 13 (et le 14) septembre 1515 en Italie, dans le Milanais.
Ce jour-là, les troupes de François Ier rencontrent les piquiers suisses (mercenaires au service du duché de Milan) dans une petite bourgade proche de la cité.
Après un essai de négociation, les Suisses attaquent.
Le roi, qui était à table, se lève et s’écrit : « Qui m’aime me suive ! », phrase passée à la postérité.
Alors que Vienne est assiégée par les Turcs, qui occupent une partie de l’Europe et menacent l’autre, une bataille a lieu devant la ville, sur la colline du Kahlenberg.
Elle oppose d’un côté les troupes chrétiennes (60 000 Impériaux et 25 000 Polonais) venues briser le siège et menées par le roi Jean III Sobieski et de l’autre les Turcs ottomans (entre 140 000 et 170 000 hommes).
• 1709: bataille de Malplaquet (aux Pays-Bas), au cours de la guerre de Succession d’Espagne, entre l’armée de Louis XIV et les coalisés hollandais et autrichiens. Bien que l’armée française fît retraite, elle infligea à ses ennemis des pertes quatre fois plus importantes que les siennes, et l’invasion de la France fut empêchée. Voir le détail en fin de cet article. « Malborough s’en va en guerre… »
• 1758 : la victoire de Saint-Cast-le-Guildo (Côtes-d’Armor) est remportée sur les Anglais par les miliciens bretons et les soldats du Roi commandés par Emmanuel de Vignerot du Plessis-Richelieu, duc d’Aiguillon, alors Gouverneur du Duché de Bretagne et petit neveu du Cardinal.
Les 10 000 fantassins anglais de Bligh échouent à s’emparer de Saint-Malo en débarquant trop à l’Ouest. Ils sont ensuite repoussés par les Bretons et rembarquent en abandonnant 4 000 tués et blessés et entre 600 et 800 prisonniers.
• 1912: le Français Fourny réalise le premier vol aérien de plus de 1000 km.
• 1917: Georges Guynemer, « as des as » à 23 ans, héros des ailes françaises déjà crédité de 53 victoires, disparaît dans le ciel de Flandre, entre Dixmude et Ypres.
Citation lue au pied du drapeau dans toutes les bases aériennes françaises : « mort au champ d’honneur, à Poelkapelle, le 11 septembre 1917.
Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire après trois ans de lutte ardente. Reste le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime.
Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exalte l’esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations. »
Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.
« La vie surnaturelle de notre âme exige que toujours la grâce de Dieu nous prévienne et nous accompagne. (Or.) A Lui donc gloire, (Ep.) car c’est Lui qui guérit nos infirmités (Ev.) et qui est notre appui. Aussi dans l’Evangile Jésus nous apprend-il la vertu d’humilité. Dans une courte parabole, il montre que Dieu élève quiconque s’abaisse à ses propres yeux. »
Certains historiens parlent de l’événement militaire du 8 septembre 1914 comme d’un « miracle », toujours entre guillemets, ou du « petit miracle ».
« Miracle » entre guillemets qu’ils attribuent à diverses causes, mais jamais à Celle qui seule pouvait accomplir un (vrai) miracle, et qui l’a fait : la Sainte Vierge.
Le Courrier de la Manche, le 9 janvier 1917, avait compilé plusieurs témoignages.
« Un prêtre allemand, blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur a dit : “Comme soldat, je devrais garder le silence ; comme prêtre, je crois devoir dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille, nous étions surpris d’être refoulés car nous étions légion comparés aux Français, et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris… Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser.” »
• 1755 : début de l’expropriation et de la déportation impitoyable des Acadiens par les Anglais, connue sous le nom de « Grand dérangement ». Les Acadiens, Français installés en Amérique du Nord, peuplaient plusieurs régions du Canada actuel. La plupart d’entre eux furent victimes de ce « nettoyage ethnique » par les Britanniques : 15 000 déportés environ, dont beaucoup mourront au cours de ces tribulations, et dont de nombreuses familles furent dispersées.
• 1793 : Bertrand Barrère de Vieusac, président de la Convention, déclenche une nouvelle vague d’arrestations. Il fait voter un décret stipulant : « la Terreur est à l’ordre du jour ». 12 000 personnes périront sans jugement parmi les 40 000 qui disparurent pendant la période.
• 1914 : héraut de Jeanne d’Arc et chantre de la patrie charnelle, l’écrivain Charles Péguy, lieutenant au 276e RI, tombe d’une balle en pleine tête à Villeroy (Seine-et-Marne), à la veille de la bataille de la Marne, alors qu’il entrainait ses hommes.
Après sa mort, Maurice Barrès écrit : Continuer la lecture de « C’était un 5 septembre… »
Parlant des Francs-Maçons et de leurs forfaits, dans son admirable encyclique Humanum Genus, le Pape Léon XIII a écrit ces lignes : « Il n’est pas rare que la peine du dernier supplice soit infligée à ceux d’entre eux qui sont convaincus, soit d’avoir livré la discipline secrète de la Société, soit d’avoir résisté aux ordres des chefs ; et cela se pratique avec une telle dextérité que, la plupart du temps, l’exécuteur de ces sentences de mort échappe à la justice établie pour veiller sur les crimes et pour en tirer vengeance. »
Rien n’est plus vrai, en effet.
La Franc-Maçonnerie profite de toutes les circonstances pour frapper ceux dont elle a décidé la mort.
Quand ses victimes sont des personnages en vue, elle prend, d’ordinaire, ses mesures pour que l’assassinat soit mis sur le compte des passions politiques ; ainsi elle opéra surtout pendant la Révolution. Par exemple, il est certain que plusieurs meurtres essentiellement maçonniques furent commis à Paris, à la faveur des horribles massacres de septembre.
• 1792 : début des massacres de septembre : plusieurs milliers de personnes sont exécutées par les républicains, essentiellement des prisonniers parisiens, dont des centaines de prêtres.
Ils sont perpétrés sciemment pour terroriser la population parisienne et réduire les modérés au silence.
Dans les prisons, pendant les sept jours que durèrent les massacres, les tueurs firent preuve d’un zèle, d’une ardeur dont témoigne cette réflexion de Billaud-Varenne : Je crois, ma parole, que le sang grise ces gaillards-là mieux que le bon vin!
Seul Marat grognait, trouvant qu’on n’allait pas assez vite en besogne et que trop d’ennemis du peuple échappaient aux sabres et aux piques.
A la Conciergerie et au Grand Châtelet, le tribunal populaire renforça les effectifs des « travailleurs » (tueurs) en offrant la liberté aux détenus de droit commun, à la condition qu’ils « travailleraient » à leur tour.
Parmi les détenus libérés sous condition à la Conciergerie, on comptait une soixantaine de femmes. Elles « travaillèrent » avec autant d’ardeur que les hommes et formèrent ensuite le noyau de la troupe de révolutionnaires en jupon, connues sous le nom de tricoteuses.
Le règne de la Terreur s’instaure. A la tribune de l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice, Danton, demande que tous les citoyens refusant de servir la « patrie » soient punis de mort.
Le souvenir de cet épisode fondateur de la République permet de garder en tête la nature totalitaire et meurtrière de ce régime, qui n’hésitera pas à recommencer quand il se sentira menacé.
Un opuscule sur ce terrible épisode a été écrit par l’abbé Portail.
• 459 : mort de saint Siméon le Stylite, en Cilicie, qui fut l’un des plus étonnants anachorètes. Il finit sa vie en restant, pour mieux prier Dieu, pendant plus de trente années au sommet d’une colonne dont la largeur permettait tout juste de se tenir debout ou assis, mais pas couché. Il mourut en position de prière, les mains jointes et les yeux fermés, de sorte que ses fidèles mirent deux jours à se rendre compte de sa mort.
• 1557 : mort, à Saint Malo, du marin Jacques Cartier, qui avait découvert le Canada.
• 1715 : mort à Versailles de Louis XIV, roi de France depuis 1643.
• 1870 : bataille de Bazeilles, dans les Ardennes, au cours de laquelle une poignée d’officiers et une trentaine de marsouins, presque tous blessés et retranchés dans une maison, stoppent l’avancée des soldats bavarois qui ont pour ordre de prendre la ville. Les combats durent depuis la veille et les Français luttent à un contre vingt. Quand, faute de munitions, les Français se rendent, six cents cadavres gisent autour de la vieille auberge Bourgerie.
Ce jour, les Prussiens emportent une victoire décisive.
• 1889: Jean Jaurès, icône de la gauche, déclare dans son Programme économique, en parlant du libre-échange : « il sacrifie les producteurs aux échangeurs, aux transporteurs, aux manieurs d’argent, à la banque cosmopolite. Il livre aux frelons juifs le miel des abeilles françaises ».
• 1940 : création, par Eugène Deloncle, du Mouvement Social Révolutionnaire (regroupant nombre d’anciens cagoulards), avec Jacques Corrèze et Eugène Schueller (futur patron de L’Oréal). Graviteront aussi autour du MSR Georges Soulès (Raymond Abellio) et Henry Charbonneau, haute figure nationaliste d’avant-guerre.
Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.
« Le Christ nous arrache à la mort du péché, comme il a autrefois arraché le jeune homme de Naïm à la mort naturelle, et en cela il obéit à la compassion que lui inspire notre mère l’Église qui pleure sur les pécheurs, comme il s’était laissé touché par la pauvre veuve désolée qui pleurait son fils. – Il faut que cette vie surnaturelle, qui est celle de l’Église, demeure toujours en nous et porte ses fruits qui consistent à pratiquer l’amour du prochain et la défiance de nous-mêmes, puisque nous ne sommes quelque chose que par Jésus-Christ. (Ép.) »
Les Fédéralistes, qui avaient pris le pouvoir local aux Jacobins lors d’une insurrection, sont supplantés par les royalistes, bénéficiant du soutien de la flotte toulonnaise (restée majoritairement fidèle au roi).
Les insurgés se sont rebellés à l’annonce de la reprise de Marseille par les Républicains et de la répression sanglante qui s’en est suivie, et seront soutenus par les Britanniques et d’autres.
dit Hélie de Saint Marc.
Né en 1922 à Bordeaux, il fut d’abord un jeune résistant (déporté dans un camp allemand d’où il survécut de peu) et un officier de l’armée française, décoré des plus hautes distinctions militaires avec treize citations, ayant servi dans la Légion étrangère, en particulier au sein de ses unités parachutistes. Continuer la lecture de « C’était un 26 août : mort d’Hélie Denoix de Saint Marc »
C’était au cours de la 8e croisade (sa seconde). Il espérait convertir le sultan de Tunis au christianisme et le dresser contre le sultan d’Égypte. Les Croisés s’emparèrent facilement de Carthage mais l’armée fut victime d’une épidémie. Louis IX mourut le 25 août sous les remparts de Tunis, de dysenterie vraisemblablement (de peste selon certains). Son corps fut étendu sur un lit de cendres en signe d’humilité, et les bras en croix à l’image du Christ.
Considéré comme un saint de son vivant, Louis IX fit l’objet d’une vénération dès sa mort. Des miracles étaient réputés avoir lieu sur le passage de sa dépouille et un service d’ordre dut être mis en place près de son tombeau pour canaliser la foule de ceux qui venaient implorer son intercession.
Le XIIIe siècle reste dans l’histoire comme le « siècle d’or de Saint Louis ».
La France, centre des arts et de la vie intellectuelle, y atteint son apogée aussi bien économiquement que politiquement, mais aussi quant au degré de perfection de sa civilisation, dont nous sommes à présent loin…
Saint Louis commandait la plus grande armée et dirigeait le plus grand royaume d’Europe. Sa réputation de sainteté et de justice était déjà bien établie de son vivant et on le choisissait régulièrement comme arbitre pour régler les querelles entre grands d’Europe. Le roi était considéré comme le primus inter pares (le premier parmi ses pairs).
Saint Louis est généralement considéré comme le modèle du prince chrétien.
« L’Épître et l’Évangile nous enseignent aujourd’hui que l’on ne peut servir à la fois deux maîtres, c’est-à-dire la chair et l’esprit.
L’esprit, ou la grâce mise en nous par l’Esprit-Saint, nous porte aux choses surnaturelles et saintes. La chair, ou l’homme avec ses instincts mauvais et charnels, nous fait commettre tous les péchés.
Occupons-nous de nos intérêts temporels sans préoccupation exagérée, car un tel souci est outrageant pour notre Père du ciel. »