Mali : esclavage en milieu soninké à Kayes (d’où sont les Traore)

La passionaria gauchiste antiblanche Assa Traore ose dénoncer l’esclavage supposément pratiqué par ces sales Blancs.

Pourtant, elle vient d’une ethnie esclavagiste (Soninké), d’un coin du Mali où se pratique encore ce fléau comme en témoigne l’article ci-dessous, qui parle en particulier de la grande ville de Kayes.
Qui fut gouverneur de cette ville et bien sûr lui-même propriétaire d’esclaves ? Le grand-père d’Assa Traore…

Elle descend d’esclavagistes, et à un degré très proche, contrairement à 99% des Français. Qu’elle leur fiche la paix et fuit cet horrible pays raciste pour aller au Mali y combattre l’esclavage réel !

Lu sur Bamakonews :

« Pour bon nombre de personnes, l’esclavage a disparu au Mali, ou du moins n’est pratiqué qu’au Nord. Faux et archi faux, rétorque Idrissa Dicko, secrétaire permanent de TEMEDT, Association pour la consolidation de la paix, le développement, la promotion et la protection des Droits humains, qui a bien voulu nous entretenir sur le sujet. C’était le jeudi 20 juin 2019, au siège de leur association, sis à Faso-Kanu, où les victimes venues de certains village de la région de Kayes ont élus domiciles pour échapper aux menaces de mort, proférés par ceux qui refusent qu’ils soient égaux en droit et en devoir sur le même terroir ancestral.

Selon M. Dicko, l’esclavage n’est pas seulement pratiqué au Nord du Mali. La pratique sévit également de plus belle dans la région de Kayes, notamment en pays Soninké, dans les cercles de Diéma, Nioro du Sahel, Yélimané.

Dans plusieurs localités de cette zone, la situation de certains citoyens est très critique.  Contrairement au centre du pays, notamment dans les régions de Sikasso, Ségou, où aucun  groupe ethnique n’est asservi à un autre, dans la région de Kayes l’esclavage par ascendance, (transmis de père en fils depuis des générations) est toujours en vigueur.

En effet, dans ces localités, déplore M Dicko, les « esclaves » minoritaires, sont violemment agressés par leurs maîtres qui ont droit de vie et de morts sur ceux qu’ils considèrent, au 21è siècle, comme leurs propriétés.

Pour lui, les raisons de la pratique de l’esclavage sont multiples. Il y a des facteurs politiques, socioculturels.

Pour le secrétaire permanent de TEMEDT: « l’esclavage est considéré comme une coutume et il est hors de question pour les autorités politiques et légitimités coutumières de prendre une loi incriminant la pratique, par peur des puissants esclavagistes, véritables bétail électoral. Voilà pourquoi, tous jouent à l’aveugle ».

Toutefois, rappelle M. Dicko, TEMEDT est déterminée à mener le combat jusqu’à l’adoption de la loi incriminant la pratique.

Pour ce faire, elle va continuer ses campagnes de plaidoyer auprès des autorités et des organisations de défense des droits de l’homme, et de sensibilisation des citoyens sur l’abolition de l’esclavage,  à Nioro, Kayes, Kita, Dièma, Yélimané, etc.

« Nous ne rencontrons pas de gens réceptifs. Ils sont réfractaires à ce sujet. Nous sommes même souvent menacés de mort, mais nous ne baissons pas les bras. Depuis 2016, nous menons un plaidoyer afin d’abolir l’esclavage. Certes, les résultats tardent à venir, mais nous faisons tout, pour que cette loi voit le jour», conclut-il.

Les victimes de l’esclavage déplorent cette triste réalité

Ahmed Coulibaly témoigne: « A Kayes, l’esclavage se pratique comme une coutume. Il y a des gens qui sont obligés d’être au service d’autres personnes depuis leur naissance», déclare-t-il.

Cela a des répercussions sur leurs descendances: « Il n y a aucune loi contre cette pratique. Ainsi mêmes nos enfants qui sont nés au Congo, au Cameroun,  au Gabon, en France, aux USA, au  en Centrafrique, sont considérés comme des esclaves. Une triste situation que ces derniers  ne parviennent pas à accepter», nous confie-t-il. […] »