La vidéo circule pas mal sur internet, et ça ne plait pas aux gauchistes qui demandent aux auteurs de la supprimer pour ne pas attiser la haine… Ces traîtres à leur pays veulent cacher la réalité aux Français pour encourager l’invasion migratoire !
Trouvé sur Nordlittoral.fr : Quarante et une secondes. 41 secondes de vidéo qui font le tour de la toile depuis samedi. La reporter d’images néerlandaise, Maaike Engels, a mis en ligne sur YouTube les images de l’agression dont elle a été victime vendredi avec le reporter Teun Voeten, spécialisé des conflits de guerre, pendant le tournage de leur documentaire « Calais : Welcome to the jungle ». Ce dernier a notamment travaillé pour le New York Times Magazine et Amnesty International (ci-dessous).
Pendant l’agression, elle continue de filmer
41 secondes durant lesquelles Maaike Engels ne lâche pas sa caméra. On aperçoit une scène de violence où le journaliste Teun Voeten est jeté contre une tente, visiblement suite à une tentative de vol. Un exilé a un couteau à la main.
Sur la toile, la cameraman explique que « trois réfugiés armés d’une bombe lacrymogène et d’un grand couteau » les ont agressés et qu’« heureusement rien ne s’est passé parce que des migrants du camp sont venus à (leur) secours ».
Sur les réseaux sociaux, elle a commenté l’épisode violent de vendredi, indiquant que « dans chaque communauté, entre les bons, vous avez toujours des connards » et d’ajouter sans stigmatiser les exilés ni banaliser cette violence que « la jungle n’est pas une exception ».
« Effrayer les voleurs »
Contactée hier, Maaike Engels a confié se sentir « bien » et ne pas « être restée longtemps à Calais ». Elle a d’emblée rappelé que « deux grands africains » leur sont venus en aide pour « effrayer les voleurs » et les faire fuir.
Maaike Engels ne banalise pas pour autant ces faits de violences mais explique que cela « se produit partout », ailleurs comme ici à la jungle, et que « dans un endroit comme la jungle, cela engendre des petits criminels parce que c’est un endroit sans loi » où les gens sont « désespérés », parlant d’« enfants qui ont tout perdu et qui ont perdu espoir » ». Et de conclure : « Le plus triste est que ceux qui ont de bonnes intentions souffrent ».
41 secondes qui ont néanmoins vite circulé sur la toile. La vidéo, postée sur YouTube a ensuite été relayée sur les réseaux sociaux, provoquant notamment des réactions vives de la fachosphère et autres groupe de radicaux de droite. On peut lire sur Calais libre, pour réaction à ces 41 secondes d’agression : « Faut mettre le feu tout le tour du camp. »
Attiser la haine
Sur le site Breitbart, un article a été consacré à ces violences, titrant « des journalistes agressés à Calais, des militants pro-migrants les incitent à supprimer la vidéo d’internet ». Maaike Engels a confirmé avoir eu une discussion sur la page facebook Calais migrants solidarity et « qu’une activiste (lui a) demandé de la retirer ». La peur que cette vidéo attise la haine est clairement en toile de fond.
