Entretien très intéressant du géopolitologue Frédéric Pichon sur Mossoul et l’avenir de l’Etat Islamique. Néanmoins, l’auteur semble optimiste concernant la disparition de l’organisation durant l’année 2017. En effet, le groupe jihadiste devra s’adapter aux revers militaires et retourner dans la clandestinité (désert) pour mener des combats de guérilla (« hit & run »), mais pour l’instant, l’EI ne montre pas beaucoup de signes objectifs de délitement de sa structure.
Le Figaro : Mossoul, la «capitale» de l’État islamique, a été reprise à l’EI par les forces irakiennes soutenues par la coalition internationale. En Syrie, Raqqa est en passe d’être reprise par les Kurdes. Est-ce la fin de l’État islamique?
Frédéric PICHON.- L’année 2017 sera celle de la fin de l’État Islamique. Né en Irak, il mourra en Irak… et renaîtra en Irak. Mais tandis que les efforts militaires se concentrent sur son cœur mésopotamien, la recomposition de la région qui est en cours annonce des années de soubresauts violents.

Le ministre de l’Intérieur polonais Mariusz Błaszczak a déclaré que la Pologne n’était pas menacée par des attaques terroristes, qu’ils étaient différents de l’Europe occidentale parce que « nous ne sommes pas engagés dans une politique multiculturelle et nous ne sommes pas politiquement corrects ».

Ce mineur syrien était arrivé illégalement en Allemagne avec la vague d’immigration massive de l’année 2015 (suite à l’affaire Aylan Kurdi). Depuis, il vivait dans un centre pour les clandestins mineurs au nord de Berlin. Il a été arrêté aujourd’hui par les forces spéciales allemande, après avoir envoyé un message d’adieu à un membre de sa famille. Selon les autorités, il prévoyait une attaque sur la ville de Berlin.
Des armes ont été retrouvées vendredi dans un fourré aux abords de la base militaire d’Évreux (Eure) où un ancien soldat de l’armée de terre, fiché S et surveillé pour sa radicalisation, a été interpellé au petit matin, selon une source proche de l’enquête.
