Agroalimentaire : reportage effrayant sur les poissons d’élevage

C’est l’un des symboles du bien-manger : recommandé par les médecins et les nutritionnistes, le poisson a gardé l’image d’un produit sain et naturel. En France, sa consommation a plus que doublé en cinquante ans et elle concerne particulièrement le poisson d’élevage.

Sa chair renferme pourtant bien des secrets, parmi les plus toxiques de l’industrie agroalimentaire : utilisation de farines animales, usage massif d’antibiotiques et de pesticides, pollution au mercure et aux PCB, défauts de traçabilité, substitutions d’espèces… Un monde secret et opaque où l’intérêt de l’industrie passe parfois avant celui des consommateurs.

Alerte dans nos assiettes

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Plus de quatre-vingts substances chimiques, dont certaines susceptibles d’être cancérigènes, sont ingérées en une seule journée par un enfant de 10 ans à travers ses repas composés suivant les recommandations du ministère de la santé, selon une étude du mouvement Générations futures – qui milite notamment pour une agriculture sans pesticides et sans OGM – et du réseau Health and Environnement Alliance, en partenariat avec WWF-France et le Réseau environnement santé. (Lire l’article du Monde, en édition abonnés, « Des résidus chimiques dans l’assiette des enfants »).

Les associations, qui lancent une campagne de sensibilisation intitulée « Cancer et environnement », ont acheté dans des supermarchés de l’Oise et de Paris entre juillet et septembre les denrées alimentaires généralement consommées en quatre repas et un encas en une journée par un enfant d’une dizaine d’années. Ces repas-types, incluant les recommandations officielles – telles que cinq fruits et légumes frais, trois produits laitiers et 1,5 litre d’eau par jour – ainsi que des friandises, ont été examinés par plusieurs laboratoires indépendants en France et en Belgique pour y détecter la présence de substances chimiques, pesticides, métaux lourds et autres polluants.
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450 euros d’amendes pour des légumes clandestins

Cela s’est passé à Lavelanet, en Ariège.
Des maraîchers ont reçu la visite d’un agent de la répression des fraudes.
Leurs torts ? Vendre des plants de tomates (classiques) non inscrites au catalogue officiel…

En 1954, 876 variétés de plants étaient inscrits sur le catalogue, contre 182 en 2002.
Il y a une standardisation des semences en cours, au profit de Monsanto et autres monstruosités capitalistes…

Source

Solutions locales pour un désordre global

Le documentaire de Coline Serreau cherche à poursuivre au delà des documentaires « environnementaux » récents en montrant des solutions en marche. La réalisatrice y croise tout autour du monde des hommes et des femmes qui mettent en œuvre leur propres solutions aux désordres environnementaux.

Saumon norvégien : danger pour la santé !

Le gouvernement norvégien vient de recommander, pour les femmes enceintes et jeunes, de ne pas manger de saumon plus de deux fois par semaine. Il a été forcé de reconnaître – tardivement – que ce poisson gras est aussi bourré de produits toxiques.

« Le gouvernement aimerait surtout que la nouvelle ne traverse pas la frontière. Pensez : la Norvège a été en 2012 à l’origine de 60% de la production mondiale de saumon atlantique, le pays a produit près d’1,2 million de tonne de ce poisson. Et les 29 milliards de dollars annuels générés par les exportations de ce secteur-clé de l’économie pourraient s’en trouver affectés.

Un Français consomme environ 2,3 kilos de saumon norvégien en moyenne par an. La France a importé, en 2012, quelque 161 175 tonnes de saumon norvégien, soit environ 15% de la production du pays nordique. C’est le premier marché d’export, devant la Russie. »

Le saumon est réputé bon pour la santé (coeur, circulation, etc.). Mais quand ce poisson est nourri aux farines animales, aux antibiotiques et même aux pesticides, on peut imaginer que c’est très différent… La pharmacologue Claudette Béthune, qui a travaillé pour l’organisme norvégien de sécurité alimentaire (le Nifes), avait clairement tranché en 2011 :

« La présence de polluants tels que les dioxines et le PCB dans le saumon génère un risque de cancer, qui, pour les personnes jeunes, dépasse les bénéfices attendus du saumon sur la santé. »

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Les enfants ne reconnaissent plus les légumes….

A force de manger des plats préparés, des frites et autres pizzas, les enfants ne connaissent même plus le goût et la « couleur » des aliments. Selon une étude menée sur 910 enfants dans la région PACA par l’Association Santé Environnement France (Asef) :
– 87% des enfants interrogés ignorent ce qu’est une betterave,
– 20% d’entre eux ne connaissent pas les abricots,
– Seulement 28% de l’échantillon ont une idée de la composition des pâtes,
– 40% ne savent pas d’où proviennent chips, le jambon et les nuggets….

Agroalimentaire : la viande fabriquée en laboratoire…

Pour justifier de produire de la viande en labo de manière totalement artificielle, les promoteurs de cette folie ne font que reprendre les arguments utilisés pour vendre les OGM.

Les arguments en faveur de ce savoir-faire ne manquent pas. On parle de réduction de la consommation d’eau et d’énergie dans le monde, de réduction des émissions de méthane et d’autres gaz à effet de serre, sans parler de l’arrêt de l’abattage des bovins.

La technique de production est la suivante : le bifteck est assemblé à partir de morceaux de tissu musculaire cultivés en laboratoire…
Konstantine Lyssenko, rédacteur en chef du magazine Agrarnoe obozrenie (Revue agraire) ose ajouter :

« La situation est telle que les gens seront bientôt obligés de s’habituer au fait qu’ils recevront des protéines d’origine artificielle »

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La nourriture industrielle nous empoisonne

En France, l’industriel Euralis est accusé de se servir de foies malades pour fabriquer son foie gras :

Philippe Lapaque, dit avoir vu passer sous ses mains de gaveur des volatiles malades. « De toutes sortes de pathologies : une sorte de grippe, les yeux qui coulent, les diarrhées ou la maladie qui entre autres atrophie la croissance et rend les canards nains, rachitiques, avec des os aussi fragiles que du verre« . Très choqué par ce qu’il a vu, Philippe Lapaque dit avoir rapidement arrêté son activité, notamment après avoir vu les formateurs d’Euralis conseiller l’utilisation de médicaments sur les canards, une pratique proscrite. « Nous avons des notes de techniciens d’Euralis préconisant à ces gaveurs d’augmenter les doses de sulfate de cuivre pour lutter contre les maladies, c’est ce qu’on met dans les piscines pour lutter contre les mousses« , explique l’avocat des gaveurs.

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En Chine, ce sont de bons petits plats préparés à base de rats que l’industrie propose :

Ainsi, des détaillants de la province du Jiangsu (au nord de Shanghai) ont vendu de la viande de rat ou de renard qu’ils ont mélangé à une solution de produits chimiques. Dans la province de Guizhou, le ministère a retrouvé des plats à base de pattes de poulets assaisonnées à… l’eau oxygénée. D’après le ministère, cette enquête a démarré en mars dernier après la découverte de milliers de cochons morts déversés dans des rivières dans la région de Shanghai.

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Bon appétit !