
• 1622 : mort, à Lyon, de saint François de Sales. Il était né en 1567 au château de Sales, dans le diocèse de Genève. Il devint devenu évêque de cette ville en en 1602. Il institua l’ordre de la Visitation, avec à sa tête sainte Jeanne de Chantal. Homme d’écriture, il laissa une œuvre importante. Son ouvrage la plus célèbre, l’Introduction à la vie dévote, remporta un très grand succès dès sa parution, et est considérée aujourd’hui comme une œuvre majeure de la littérature chrétienne.
• 1878 : dans l’encyclique Quod Apostolici muneris, le pape Léon XIII condamne fermement le communisme : « une peste mortelle qui s’attaque à la moelle de la société humaine et qui l’anéantit ».
• 1895 : date considérée comme la naissance du cinéma, inventé par les frères Lumière.
Il s’agit en fait de la première représentation publique et payante – dans le sous-sol du Grand-Café (boulevard des Capucines à Paris) – du « cinématographe », par les célèbres frères Auguste et Louis Lumière.
La mémoire de ces hommes incarnant excellemment le génie français est peu honorée par la République. Il leur est reproché d’avoir soutenu fermement l’Etat français (pourtant légal et légitime) du maréchal Pétain.
Ils furent décorés de la Francisque.
Louis fut membre du « Conseil national » mis en place par Vichy, et Auguste fut même membre du comité de parrainage de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.
• 1937 : mort, à Paris, du compositeur Maurice Ravel. Né à Ciboure en 1875, il est considéré comme le plus classique des musiciens modernes français. (L’Heure espagnole, Daphnis et Chloé, Rhapsodie espagnole, Boléro).
• 1937 : parution de Bagatelles pour un massacre, de Louis-Ferdinand Céline, qui va connaître, dans les mois suivants, un succès de vente comparable au Voyage au bout de la nuit. Dans ce pamphlet, il accuse les Juifs de dominer le monde et de pousser la France vers une guerre catastrophique contre l’Allemagne hitlérienne, qui accoucherait d’un « massacre » (d’où le titre) des peuples européens.
• 1959 : mort, à Madrid, d’Ante Pavelic, des suites d’une opération du coeur.
Né en 1889, il fut le chef du mouvement nationaliste croate « oustachi », puis – avec le titre de poglavnik – le chef de l’ « Etat national croate » créé en mai 1941 avec le soutien des forces de l’Axe. Exilé à partir du 6 mai 1946, il vécut dabord en Italie (jusqu’en 1947), puis en Argentine, avant de s’installer en Espagne.
