2e Dimanche apr̬s la Pentec̫te Рtextes de la messe comment̩s

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec leur commentaire.
Avant 1955, ce dimanche était le Dimanche dans l’Octave de la Fête-Dieu.

« L’épître rappelle l’impérieux devoir de charité fraternelle qui s’impose à nous. A la suite du Christ qui s’est livré pour nous, nous devons aimer notre prochain jusqu’à donner comme lui notre vie pour nos frères.
Dans l’Evangile, l’eucharistie, repas sacrée de notre vie surnaturelle ici-bas, nous est présentée comme une anticipation du banquet céleste auquel nous sommes tous conviés. Chaque fois que nous approchons de la sainte table, rappelons-nous que c’est à la mort rédemptrice de Jésus que nous devons d’être admis à cette « communion » avec Dieu, qui, après les anticipations sanctifiantes du sacrement, aura son plein accomplissement dans la gloire du ciel. »

Dom G. Lefèbvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

« Introït (Ps. 17, 19-20) :
Le Seigneur s’est fait mon protecteur et il m’a conduit au large : il m’a sauvé, parce qu’il m’aime.
Je vous aimerai, Seigneur, ma force : Le Seigneur est mon ferme appui, et mon refuge et mon libérateur.
V/. Glória Patri. 

L’Introït est tiré des Psaumes. Il chante les bienfaits du Seigneur qui protège son peuple et le dégage de ses ennemis. Célébrons dans l’amour le Dieu notre sûr refuge et notre ferme appui.

Collecte :
Faites, Seigneur, que nous ayons toujours la crainte et l’amour de votre saint nom, parce que vous ne cessez jamais de diriger ceux que vous établissez dans la solidité de votre amour.

L’Église demande pour nous, dans la Collecte, la crainte et l’amour du Nom sacré du Seigneur. La crainte en effet dont il s’agit ici, la crainte des fils envers leur père, n’exclut point l’amour ; elle l’affermit au contraire, en le préservant de la négligence et des écarts auxquels une fausse familiarité entraîne trop souvent certaines âmes.

ÉPÎTRE.
Lecture de l’Épître de saint Jean apôtre (1 Ionna. 3, 13-18) :
Mes bien-aimés : Ne vous étonnez pas, si le monde vous hait. Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; et vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui. A ceci nous avons connu l’amour de Dieu : c’est qu’il a donné sa vie pour nous ; et nous devons aussi donner notre vie pour nos frères. Si quelqu’un possède les biens de ce monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas en paroles ni avec la langue, mais par les actes et en vérité.

Ces touchantes paroles du disciple bien-aimé ne pouvaient mieux être rappelées au peuple fidèle qu’en la radieuse Octave qui poursuit son cours. L’amour de Dieu pour nous est le modèle comme la raison de celui que nous devons à nos semblables ; la charité divine est le type de la nôtre. « Je vous ai donné l’exemple, dit le Sauveur, afin que, comme j’ai fait à votre égard, vous fassiez vous-mêmes » [1]Johan. XIII, 15.. Si donc il a été jusqu’à donner sa vie, il faut savoir aussi donner la nôtre à l’occasion pour sauver nos frères. A plus forte raison devons-nous les secourir selon nos moyens dans leurs nécessités, les aimer non de parole ou de langue, mais effectivement et en vérité.

Or le divin mémorial, qui rayonne sur nous dans sa splendeur, est-il autre chose que l’éloquente démonstration de l’amour infini, le monument réel et la représentation permanente de cette mort d’un Dieu à laquelle s’en réfère l’Apôtre ?

Aussi le Seigneur attendit-il, pour promulguer la loi de l’amour fraternel qu’il venait apporter au monde, l’institution du Sacrement divin qui devait fournir à cette loi son puissant point d’appui. Mais à peine a-t-il créé l’auguste Mystère, à peine s’est-il donné sous les espèces sacrées : « Je vous a donne un commandement nouveau, dit-il aussitôt ; et mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés » [2]Ibid. XIII, 34 ; XV, 12.. Précepte nouveau, en effet, pour un monde dont l’égoïsme était l’unique loi ; marque distinctive qui allait foire reconnaître entre tous les disciples du Christ [3]Ibid XIII, 35., et les vouer du même coup à la haine du genre humain [4]Tacit. Ann. XV. ; rebelle à cette loi d’amour. C’est à l’accueil hostile fait par le monde d’alors au nouveau peuple, que répondent les paroles de saint Jean dans notre Epître : « Mes bien-aimés, ne vous étonnez pas que le monde vous haïsse. Nous savons, nous, que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. »

L’union des membres entre eux par le Chef divin est la condition d’existence du christianisme ; l’Eucharistie est l’aliment substantiel de cette union, le lien puissant du corps mystique du Sauveur qui, par elle, croît tous les jours dans la charité [5]Eph. VI, 16.. La charité, la paix, la concorde, est donc, avec l’amour de Dieu lui-même, la plus indispensable et la meilleure préparation aux sacrés Mystères. C’est ce qui nous explique la recommandation du Seigneur dans l’Évangile : « Si, lorsque vous présentez votre offrande à l’autel, vous vous souvenez là même que votre frère a quelque chose contre vous, laissez là votre offrande devant l’autel, et allez d’abord vous réconcilier avec votre frère, et venez ensuite présenter votre offrande » [6]Matth. V, 23-24..

Graduel (PS. 119, 1-2) :
Comme j’étais livré à la tribulation j’ai crié vers le Seigneur et il m’a exaucé.
V/. O Seigneur, délivrez mon âme des lèvres iniques et des langues fourbes.

Alléluia, alleluia.
V/. Seigneur mon Dieu, c’est en vous que j’ai espéré, sauvez-moi de tous ceux qui me persécutent et délivrez-moi. Alléluia.

Le Graduel, tiré des Psaumes, rend grâces au Seigneur de sa protection dans le passé, et implore contre des ennemis toujours acharnés la continuation de son puissant secours.

ÉVANGILE.
Suite du Saint Évangile selon saint Luc (14, 16-24) :
En ce temps-là, Jésus dit cette parabole aux Pharisiens : Un homme fit un grand souper, et invita de nombreux convives, Et à l’heure du souper, il envoya son serviteur dire aux invités de venir, parce que tout était prêt. Mais tous, unanimement, commencèrent à s’excuser. Le premier lui dit : J’ai acheté une terre, et il est nécessaire que j’aille la voir ; je t’en prie, excuse-moi. Le second lui dit : J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je vais les essayer ; je t’en prie, excuse-moi. Et un autre dit : J’ai épousé une femme, et c’est pourquoi je ne puis venir. A son retour, le serviteur rapporta cela à son maître. Alors le père de famille, irrité, dit à son serviteur : Va promptement sur les places et dans les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux. Le serviteur dit ensuite : Seigneur, ce que vous avez commandé a été fait, et il y a encore de la place. Et le maître dit au serviteur : Va dans les chemins et le long des haies, et contrains les gens d’entrer, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon souper.

La fête du Corps du Seigneur n’était point encore établie, que déjà cet Évangile était attribué au présent Dimanche. C’est ce que témoignent, pour le XIIe siècle, Honorius d’Autun [7]Gemma anim. IV, 45-46. et Rupert [8]De div. Off. XII, 2.. Le divin Esprit, qui assiste l’Église dans l’ordonnance de sa Liturgie, préparait ainsi à l’avance le complément des enseignements de cette grande solennité.

La parabole que propose ici le Sauveur à la table d’un chef des Pharisiens [9]Luc. XIV, 1. reviendra sur ses lèvres divines au milieu du temple, dans les jours qui précéderont immédiatement sa Passion et sa mort [10]Matth. XXII, 1-14.. Insistance significative, qui nous révèle assez l’importance de l’allégorie. Quel est, en effet, ce repas aux nombreux invités, ce festin des noces, sinon celui-là même dont la Sagesse éternelle a fait les apprêts dès l’origine du monde ? Rien n’a manqué aux magnificences de ces divins apprêts : ni les splendeurs de la salle du festin élevée au sommet des monts [11]Isai. 11, 2. et soutenue parles sept colonnes mystérieuses [12]Prov. IX, 1. ; ni le choix des mets, ni l’excellence du pain, ni les délices du vin servis sur la table royale. Elle-même, de ses mains, la Sagesse du Père a pressuré dans la coupe la grappe de cypre [13]Cant. I, 13. au suc généreux, broyé le froment levé sans semence d’une terre sacrée, immolé la victime [14]Prov. IX, 2.. Israël, l’élu du Père [15]Eccli. XXIV, 13., était l’heureux convive qu’attendait son amour ; elle multipliait ses messages aux fils de Jacob. La Sagesse de Dieu s’était dit : Je leur enverrai les prophètes et les apôtres [16]Luc. XI, 49.. Mais le peuple aimé, engraissé de bienfaits, a regimbé contre l’amour ; il a prisa tâche de provoquer par ses abandons méprisants la colère du Dieu son Sauveur [17]Deut. XXXII, 15-16.. La fille de Sion, dans son orgueil adultère, a préféré le libelle de répudiation au festin des noces [18]Isai. I, 1. ; Jérusalem a méconnu les célestes messages, tué les prophètes [19]Matth. XXIII, 34-37., et crucifié l’Époux.

Mais, alors même, la Sagesse éternelle offre encore aux fils ingrats d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, en souvenir de leurs pères, la première place à son divin banquet ; c’est aux brebis perdues delà maison d’Israël que sont d’abord envoyés les Apôtres [20]Ibid. X, 6 ; Act. XIII, 46.. « Ineffables égards, s’écrie saint Jean Chrysostome ! Le Christ appelle les Juifs avant la croix ; il persévère après son immolation et continue de les appeler. Lorsqu’il devait, semble-t-il, les accabler du plus dur châtiment, il les invite à son alliance et les comble d’honneurs. Mais eux, qui ont massacré ses prophètes et qui l’ont tué lui-même, sollicités par un tel Époux, conviés à dételles noces par leur propre victime, ils n’en tiennent nul compte, et prétextent leurs paires de bœufs, leurs femmes ou leurs champs » [21]Hom. 69 in Matth..

Bientôt ces pontifes, ces scribes, ces pharisiens hypocrites, poursuivront et tueront les Apôtres à leur tour ; et le serviteur de la parabole ne ramènera de Jérusalem au banquet du père de famille que les pauvres, les petits, les infirmes des rues et places de la ville, chez qui du moins l’ambition, l’avarice ou les plaisirs n’auront point fait obstacle à l’avènement du royaume de Dieu.

C’est alors que se consommera la vocation des gentils, et le grand mystère de la substitution du nouveau peuple à l’ancien dans l’alliance divine. « Les noces de mon Fils étaient prêtes, dira Dieu le Père à ses serviteurs ; mais ceux que j’y avais invités n’en ont point été dignes. Allez donc ; quittez la ville maudite qui a méconnu le temps de sa visite [22]Luc. XIX, 44. ; sortez dans les carrefours, parti courez toutes les routes, cherchez dans les champs de la gentilité, et appelez aux noces tous ceux que vous rencontrerez » [23]Matth. XXII, 8-14..

Gentils, glorifiez Dieu pour sa miséricorde [24]Rom. XV, 9.. Conviés sans mérites de votre part au festin préparé pour d’autres, craignez d’encourir les reproches qui les ont exclus des faveurs promises à leurs pères. Boiteux et aveugle appelé du carrefour, sois empressé à la table sacrée. Mais songe aussi, par honneur pour Celui qui t’appelle, à déposer les vêtements souillés du mendiant du chemin. Revêts en hâte la robe nuptiale. Ton âme est reine désormais par l’appel à ces noces sublimes : « Orne-la donc de pourpre, dit saint Jean Chrysostome ; mets-lui le diadème, et place-la sur un trône. Songe aux noces qui t’attendent, aux noces de Dieu ! De quels tissus d’or, de quelle variété d’ornements ne doit pas resplendir l’âme appelée à franchir le seuil de cette salle du festin, de cette chambre nuptiale » [25]Hom 69 in Matth. !

Offertoire (Ps. 6, 5) :
Revenez à moi, Seigneur, et sauvez mon âme ; délivrez-moi à cause de votre miséricorde.

L’Offertoire est, comme le Graduel, une prière instante, une demande de secours fondée sur la divine miséricorde.

Secrète :
Que cette oblation qui va être consacrée en l’honneur de votre nom, nous purifie, Seigneur, et nous porte, de jour en jour, à la pratique d’une vie céleste.

L’Église implore, par la Secrète, le double effet du divin Sacrement dans la transformation des âmes : la purification des restes du péché, et le progrès dans les œuvres de la vie céleste.

Communion (Ps. 12, 6):
Je chanterai le Seigneur qui m’a comblé de biens, et je louerai le nom du Très-Haut.

Pendant la Communion, la sainte Église, inondée des faveurs du ciel, laisse éclater sa reconnaissance pour Celui qui, étant le Seigneur Très-Haut, est aussi son Époux et la comble de ces biens excellents.

Postcommunion :
Après avoir reçu ces dons sacrés, nous vous en supplions, Seigneur, de nous faire la grâce que, par la communion fréquente à ces mystères, les fruits de salut s’accroissent en nous.

Demandons avec l’Église, dans la Postcommunion, que la fréquentation du Mystère sacré ne demeure pas inféconde en nos âmes, mais y produise des fruits de salut toujours plus abondants.

La Liturgie portée sous le nom de saint Jacques aux Constitutions apostoliques continue, après le Trisagion, par la bouche du Pontife :

CONSTITUTIO JACOBI.

Saint êtes-vous vraiment en effet, très saint, très haut, exalté dans les siècles. Saint de même votre Fils unique, notre Seigneur et Dieu Jésus-Christ.

O Dieu qui êtes son Père, lui, votre ministre dans la création et le gouvernement du monde, ne méprisa point la race humaine qui se perdait. Elle avait eu la loi de nature, le redressement du Sinaï, les reproches des prophètes ; mais violant a la fois la loi naturelle et positive, oubliant le déluge, l’embrasement de Sodome, les plaies d’Egypte et l’extermination des peuples de la Palestine, elle courait à une ruine entière : lorsque, de votre consentement, il voulut bien se faire homme lui créateur de l’homme, sujet des lois lui le législateur, hostie lui pontife, brebis lui pasteur ; et vous, son Dieu et Père, fûtes apaisé et réconcilié avec le monde par ce Dieu Verbe, ce Fils aimé, premier-né de toute créature, né d’une Vierge, né dans la chair, sorti de la race de David et d’Abraham, de la tribu de Juda, conformément aux prophéties que lui-même avait inspirées sur sa propre personne.

Il fut donc façonné dans le sein d’une Vierge, celui qui forme tous les êtres ; il se fit chair, l’immatériel ; il naquit dans le temps, le fils engendré avant tous les temps. Il vécut dans la sainteté, enseigna dans la vérité. Il chassa des hommes maladies et langueurs, sema dans le peuple signes et prodiges. Il mangea, but et dormit, celui qui nourrit ceux qui ont faim et remplit de sa bénédiction tous les êtres. Il manifesta votre Nom à ceux qui ne le connaissaient pas, dissipa l’ignorance, ranima l’amour, accomplit votre volonté, et consomma l’œuvre que vous lui aviez donnée à faire. Ayant donc conduit à bonne fin toutes ces choses, trahi par le fils de perdition, il fut saisi par les mains de pontifes criminels et d’un peuple inique qui l’accablèrent par votre permission de souffrances et d’outrages.

Il fut livré au gouverneur Pilate ; le Juge fut jugé, le Sauveur condamné ; on crucifia celui qui ne peut souffrir ; l’immortel connut la mort ; l’artisan de la vie entra au tombeau : pour délivrer de la souffrance et sauver de la mort ceux pour lesquels il était venu, pour briser les chaînes forgées par l’enfer et arracher les hommes à ses tromperies perfides.

Le troisième jour, il se leva d’entre les morts ; il demeura quarante jours avec ses disciples, monta aux cieux, et s’assit à votre droite, ô Dieu son Père.

Ayant donc mémoire de sa passion et de sa mort, de ta résurrection et de son retour au ciel ; dans la pensée aussi du second avènement où il doit venir, avec gloire et puissance, juger les vivants et les morts, et rendre à chacun selon ses œuvres : à vous, roi et Dieu, nous offrons ce pain et ce calice, ainsi qu’il l’a ordonné, par lui vous rendant grâces.

L’Église syrienne met la belle formule qui suit dans la bouche du Diacre au moment le plus solennel des Mystères.

CONCIO

Voici le temps de la crainte, voici l’heure remplie de terreur : les esprits célestes sont dans la frayeur et, près de l’autel, s’acquittent en tremblant de leur ministère.

L’effroi saisit les fils de lumière, la terre est indifférente, le pécheur se dérobe à l’heure qui apporte la grâce. Ministres de l’Église, tremblez ; car vous avez en mains le feu vivant, et la puissance qui vous est donnée surpasse les Séraphins.

Heureuse l’âme pure ici présente à cette heure ! Car l’Esprit-Saint écrit son nom, et la transporte aux cieux.

Notre-Dame, ô Marie bienheureuse, implorez avec nous votre unique Fils, pour que, propre à vos prières, il ait pitié de nous tous.

Seigneur, regardez d’un œil de miséricorde le Prêtre notre Père debout à votre Autel. Recevez son offrande, ô vous notre Seigneur, comme l’offrande des Prophètes et des Apôtres.

Souvenez-vous, Seigneur, dans votre grâce et vos divines miséricordes, des Prêtres nos Pères et nos Princes. Que leur prière soit notre rempart.

Souvenez-vous, Seigneur, de nos pères, de nos frères, de nos maîtres ; rendez-nous dignes avec eux du royaume céleste par votre miséricorde.

Souvenez-vous, Seigneur, des absents, et ayez pitié de ceux qui sont ici ; donnez aussi aux âmes des défunts le repos, et pardonnez aux pécheurs à l’heure du jugement.

Aux âmes des morts qui, séparés de nous, ont quitté ce monde, donnez, Christ, le repos avec les bons et les justes.

Que votre croix soit pour eux comme un pont, que votre baptême soit leur vêtement, que votre Corps et votre Sang précieux soient la voie qui les conduise au royaume.

De ce sanctuaire puisse à jamais notre adoration être agréée, et donner gloire au Père, au Fils, à l’Esprit-Saint qui est vie ; que lui-même le Dieu vrai consomme en nous sa grâce, ses bénédictions, sa miséricorde et sa clémence, en ce moment et toujours. Et nous tous implorons le Seigneur. »

Source

Notes   [ + ]

1. Johan. XIII, 15.
2. Ibid. XIII, 34 ; XV, 12.
3. Ibid XIII, 35.
4. Tacit. Ann. XV.
5. Eph. VI, 16.
6. Matth. V, 23-24.
7. Gemma anim. IV, 45-46.
8. De div. Off. XII, 2.
9. Luc. XIV, 1.
10. Matth. XXII, 1-14.
11. Isai. 11, 2.
12. Prov. IX, 1.
13. Cant. I, 13.
14. Prov. IX, 2.
15. Eccli. XXIV, 13.
16. Luc. XI, 49.
17. Deut. XXXII, 15-16.
18. Isai. I, 1.
19. Matth. XXIII, 34-37.
20. Ibid. X, 6 ; Act. XIII, 46.
21. Hom. 69 in Matth.
22. Luc. XIX, 44.
23. Matth. XXII, 8-14.
24. Rom. XV, 9.
25. Hom 69 in Matth.

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