Messe du XXIe dimanche après la Pentecôte (textes et commentaire)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

« La loi de charité et de miséricorde, rappelée par l’Évangile, est présentée dans son exigence absolue, comme la réplique nécessaire de la manière dont Dieu agit envers nous ; pardonnés par Dieu, sous peine d’être condamnés sans pitié, nous devons remettre toute dette et pardonner à nos frères. 
L’apôtre s. Paul décrit au chrétien l’armure dont il doit se revêtir pour être à même de résister efficacement aux puissances du mal (Ép.). S’il s’arme ainsi de la force même de Dieu, à qui rien ne résiste, le chrétien peut se sentir en sécurité et d’avance se réjouir de la victoire (intr. et coll.) »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER (dans l’Année liturgique – disponible ici avec ses autres livres) :

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Messe du 18e Dimanche après la Pentecôte (textes et commentaire)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

« On emprunta, pour le 18e Dimanche après la Pentecôte, la messe qui avait été composée au VIe siècle pour la Dédicace de l’église Saint Michel, à Rome, et qui fut célébrée le 29 septembre. Aussi tous les chants se rapportent-ils à la consécration d’une église.
Cette messe, suivant le samedi des ordinations, fait allusion au sacerdoce. Comme le Sauveur, qui prouva en guérissant le corps du paralytique qu’il avait aussi guéri son âme, les prêtres ont reçu le pouvoir de pardonner aux pécheurs. (Év.) »

Dom. G. Lefebvre

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6 octobre 1989 : mort de Robert Poulet,

romancier, moraliste, mémorialiste et journaliste belge, à Marly-le-Roi.
Il fut sans doute l’un des plus grands critiques littéraires du XXe siècle.

Robert Poulet eut une jeunesse animée : après avoir combattu dans les corps francs durant la Première Guerre mondiale, il devint paysan, puis tenta sa chance comme scénariste de cinéma.
Il acquit, la quarantaine venue, une notoriété d’écrivain, grâce notamment à son roman Handji (disponible ici).
Il connut un parcours intellectuel particulier, passant du dadaïsme au rigorisme catholique, du fascisme à « l’anarchisme de droite ».
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C’était un 5 octobre…

Bonaparte faisant tirer devant l’église Saint Roch

1795 :  l’insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV, à Paris, est réprimée de façon sanglante (300 morts parmi les insurgés sur les marches de l’église Saint-Roch), par le général Bonaparte (qui se fait connaître à cette occasion) pour le compte de l’Assemblée. Les insurgés comptaient 25 000 hommes pour cette tentative de coup d’État.

1820 : mort du jésuite Augustin Barruel, ancien chanoine de Notre-Dame, à qui l’on doit les Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, qui font de lui le père de l’antimaçonnisme français. Dans cet ouvrage (indispensable à toute solide bibliothèque contre-révolutionnaire), il présente la franc-maçonnerie comme le principal moteur de la Révolution.

1864 : naissance à Besançon du pionnier (avec son frère Auguste) de l’exploitation du cinématographe, Louis Lumière, futur soutien du maréchal Pétain et de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme.  Le cinéma leur doit tout, mais ils ont été récemment privés de commémorations du fait de leur engagement patriotique.

• 1918 : mort de Roland Garros. Il ne fut pas joueur de tennis, mais un prestigieux aviateur, qui établit plusieurs records (première traversée aérienne de la Méditerranée par exemple). Engagé comme pilote de chasse en 1914, il s’illustra pendant la guerre avant d’être abattu par l’ennemi, à l’âge de 29 ans.

1972 : réunion fondatrice du Front national, qui n’est à ce moment encore qu’une simple coalition électorale lancée à l’initiative du mouvement Ordre nouveau et réunissant divers groupes de taille variable.

• 1995 : Bob Denard se rend à l’armée française (Comores).
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C’était un 4 octobre…

• 1582 : naissance du calendrier grégorien
Le pape Grégoire XIII ordonne ce jour-là, sur les recommandations d’une commission chargée depuis 1570 de mettre au point un nouveau calendrier, que le lendemain – normalement le 5 octobre – serait le 15 octobre.
Il veut ainsi rattraper le retard d’une dizaine de jours qui existait depuis l’entrée en vigueur du calendrier julien – ainsi appelé pour honorer Jules César – vers 730 avant Jésus-Christ, sur le temps astronomique réel. La révolution de notre planète autour du soleil est en effet de 365 jours et 2 422 166 dix millionèmes de jours et non pas 365 jours un quart.
Les Grecs et les Russes virent là une « manœuvre papiste » et refusèrent le nouveau calendrier. Dans ces deux pays, depuis 1918 en Russie et 1923 en Grèce, le calendrier julien n’est plus respecté que pour les fêtes religieuses orthodoxes (mais pas gréco-catholiques).

1876 : mort  à Coulommiers du journaliste et écrivain catholique Roger Gougenot des Mousseaux, auteur d’ouvrages et articles sur l’ésotérisme, la magie, la franc-maçonnerie, le judaïsme… A sa mort, il laisse malheureusement inachevé un gros volume sur la franc-maçonnerie, qui ne sera jamais retrouvé.

1932 : Gyula Gömbös, de tendance nationaliste, devient Premier ministre hongrois. Une maladie fatale empêchera la réalisation de son projet de type fasciste pour la Hongrie.

1941 : à Vichy, l’État français promulgue la Charte du travail.
Cette œuvre « révolutionnaire » (inspirée notamment par le catholicisme social) met fin aux syndicats et instaure des corporations par branche d’activité. Création de la Corporation ouvrière, pendant de la Corporation paysanne. L’objectif est d’éliminer la lutte des classes et favoriser l’entente patrons-ouvriers. Elle décrète, pour la première fois en France, un salaire minimum vital fixé par l’État. On peut la lire en fin de cet article.

1985 : mort au combat, dans les maquis catholiques karens de Birmanie, du militant nationaliste français Jean-Philippe Courrèges, ancien du GUD.

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Ephéméride du 2 octobre

Calendrier liturgique : c’est la fête des saints anges gardiens. L’Eglise enseigne que chaque humain en a un, voué à sa protection. Les nations aussi en ont un (l’archange saint Michel, pour la France). (Textes liturgiques du jour ici).

• 1370 : Bertrand du Guesclin est nommé connétable (chef des armées du roi de France). Il élimine les Grandes compagnies et harcèle les Anglais.

• 1535 : Jacques Cartier donne le nom de Mont-Royal ou Montréal au village indien de Hochelago.

• 1741 : naissance à Villeneuve-de-Berg (Ardèche), d’Augustin Barruel de Saint-Pons, dénonciateur de la Franc-Maçonnerie dans le processus révolutionnaire, notamment dans ses Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme.

• 1854 : fondation, par Frédéric Mistral, du mouvement félibrige, pour défendre la langue d’oc (qui compte deux fois plus de mots que le français). Continuer la lecture de « Ephéméride du 2 octobre »

C’était un… 30 septembre

• 1567 : « Michelade de Nîmes », massacre de dizaines de catholiques par les protestants.  Ceux-ci voulaient reprendre le pouvoir et s’emparer de la ville. Ils organisèrent d’abord l’enlèvement des notables, civils, religieux et militaires, pour les emmener au cloître de l’Évêché de Nîmes ; puis les victimes sont appelées une par une et entrent dans le lieu clos, où, après avoir été égorgées à coups de dague ou d’épée, elles sont jetées dans le puits.  Les massacres continuèrent à Nîmes et hors de la ville.

• 1684 : mort à Paris, du poète et dramaturge Pierre Corneille, géant de la langue française. Il meurt oublié et supplanté par Jean Racine dans le cœur du public.
En plus de ses célèbres pièces, il transposa du latin en vers français L’imitation de Jésus-Christ, célèbre et intemporel ouvrage de spiritualité catholique (commandable ici). Robert Brasillach lui a consacré une biographie.

• 1814 : après les guerres et la défaite napoléoniennes, ouverture du Congrès de Vienne, qui devait aboutir un nouveau découpage des frontières européennes. La France ne s’en sort pas trop mal.

• 1891 : exilé à Bruxelles, le général Boulanger, principale figure politique du patriotisme français, dont les partisans avaient fait trembler la République, se donne la mort, à 54 ans, sur la tombe de son amante Marguerite de Bonnemains.
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29 septembre : la saint Michel !

La fête de l’archange Saint Michel est très populaire chez les Chrétiens et la liturgie de ce dimanche lui rend hommage.
C’est le plus grand des anges, vainqueur de Lucifer, chef de la « milice céleste », « défenseur de la foi », mais aussi… ange protecteur de la France !

Il est le patron des soldats (et en particulier des parachutistes) et de nombreux corps de métier.

Ci-dessous un article de présentation de l’archange paru dans l’excellente revue L’Héritage.

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C’était un 28 septembre : mort de Roger Nimier

Le célèbre écrivain, passionné de voitures, se tue au volant de son Aston Martin à l’âge de 37 ans, en compagnie de la romancière Sunsiaré de Larcône, à la hauteur de La Celle-Saint-Cloud, le 28 septembre 1962.

Il était considéré comme le chef de file du mouvement littéraire dit des « Hussards ».
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C’était un 27 septembre…

1736 : mort, à Paris, du corsaire René Duguay-Trouin. La hardiesse et le courage de ce Malouin, qui devait s’emparer de Rio de Janeiro, firent de lui une des figures de la marine française.
A sa mort, il était chef d’escadre, commandeur de l’ordre de saint Louis et lieutenant général.
Ses lettres de noblesse, délivrées par Louis XIV, disaient qu’« il avait pris vingt vaisseaux de guerre et de plus de trois cents navires marchands. »

1964 : au mépris de toute logique et de toute réalité, la Commission Warren remet son rapport d’enquête sur l’assassinat du président américain Kennedy, en concluant que Lee Harvey Oswald est l’unique assassin et qu’il a agi sans complice.
En réalité, la CIA semble au centre de ce meurtre d’État.

Source

C’était un 25 septembre 1915…

Montesquiou Fezensac, Leon.jpg

l’écrivain comte Léon de Montesquiou-Fezensac, secrétaire général de la Ligue d’Action française, qui a rejoint comme lieutenant le 2e de marche du 2e Etranger, tombe « glorieusement » sur le front de Souain, sur le terrain même de la fameuse bataille des champs catalauniques, à l’âge de 42 ans.

23 septembre 1940 : l’agression britannique sur Dakar

Vue du pont arrière du croiseur Georges Leygues

Un article de José Castano :

« Après avoir été donné à la France par le traité de Paris, le 30 mai 1814, Dakar devint, en 1904, la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Située à l’extrémité occidentale de l’Afrique, elle occupait, en 1940, une position stratégique considérable qui faisait bien des envieux. Au point de séparation de l’Atlantique Nord et Sud, en avancée face à l’Amérique Latine, sur le chemin entre l’Afrique du Sud et l’Europe, Dakar intéressait tout le monde et en premier lieu les Britanniques qui, sur le chemin traditionnel de l’Afrique australe et de l’Asie par le Cap, retrouvaient là l’un des enjeux de leurs rivalités coloniales avec la France et voulaient profiter de son écrasement.

En septembre 1940, le Maréchal Pétain avait confié au général Weygand la délégation générale du gouvernement en Afrique et le commandement en chef des troupes. Ainsi se trouvait affirmée la volonté de défendre l’Afrique mais aussi de préparer les moyens de la revanche.

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C’était un 22 septembre…

1711 : parti de France le 9 juin et ayant débarqué le 12, le corsaire René Duguay-Trouin se rend maître de Rio de Janeiro, la plus riche colonie portugaise au Brésil. Cette victoire fit grand bruit en Europe, tant par la hardiesse de l’entreprise que par la vigueur de l’exécution.

1793 : défaite des Bleus (les républicains) à Saint Fulgent face à Lescure et Charette. Westermann doit s’enfuir à la Châtaigneraie. En 5 jours, la Vendée a remporté cinq éclatantes victoires et rompu le cercle des 115 000 hommes, qui, d’après le plan de Canclaux, devaient l’écraser.

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Bataille de Saint-Fulgent, 1793.

1862 : tentant d’arrêter l’avancée sudiste, le président yankee Abraham Lincoln proclame l’émancipation partielle et conditionnelle des esclaves noirs, « chez les États rebelles seulement » !

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C’était un 20 septembre : la bataille des champs catalauniques

En l’an 451, les Huns connurent une défaite lourde de conséquences.

Cette confédération de barbares européens et asiatiques menée par Attila, dont le gigantesque empire était basé en Pannonie (Hongrie), entendait conquérir la Gaule.
Après avoir franchi le Rhin, les Huns détruisirent Metz. Mais ils se détournèrent de Paris suite à l’opposition menée par Sainte Geneviève, avant de se casser le nez sur la résistance d’Orléans. Quinze jours après, près de Chalons-en-Champagne se déroula la bataille des Champs catalauniques où les Huns furent battus par une coalition.

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18 septembre 1981 : abolition de la peine de mort en France

Le projet de loi abolissant la peine capitale, présenté par Robert Badinter, fut adopté par l’Assemblée nationale le 18 septembre 1981 (par la majorité de gauche mais aussi certaines voix de droite dont celles de Jacques Chirac et de Philippe Séguin), puis par le Sénat le 30 septembre 1981.
Badinter, avocat cosmopolite né en 1928, fut l’artisan majeur de cette petite révolution judiciaire (avec François Mitterrand, dont ce fut l’une des premières mesures), qu’il avait entamée en défendant et  sauvant de la guillotine Patrick Henry.
Ce dernier avait assassiné un enfant de 8 ans, qu’il avait kidnappé en demandant une rançon. Son procès s’ouvrit en 1977 et le tueur fut condamné à la prison à vie au lieu de la peine capitale.
Bien sûr, sa « perpétuité » n’atteint pas son terme et pris fin en 2001 alors que le détenu avait 48 ans.

La traditionnelle pyramide des peines lourdes fut décapitée avec l’abolition de la peine de mort, qui fut prise contre l’avis majoritaire des Français à l’époque !
En effet d’après des sondages d’octobre 1981, 62% des Français voulaient le maintien. Telle est la démocratie…
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