La réalité dépasse parfois la fiction.
Le Parisien nous informe qu’un magistrat de 58 ans « humaniste, (…) très soucieux des droits de l’homme – et notamment des étrangers – et peu friand de la détention provisoire systématique » est mis en examen pour proxénétisme et placé sous contrôle judiciaire. La pauvre femme, d’origine gabonnaise, qu’il aurait rendue à l’état d’esclave sexuelle est âgée de 35 ans de moins que lui. Le quotidien ne nous dit pas dans quelles conditions ils se sont rencontrés et qui elle est (serait-elle une sans papier dont il aurait profité de la vulnérabilité ?) Madame était hébergée chez lui depuis 2017, le revenu des passes était partagé entre les deux et c’est seulement en 2019, après qu’il l’eut virée de chez lui qu’elle a porté plainte. Officiellement, ils ont eu un enfant ensemble… ce qui reste à confirmer car comment connaître le père d’un enfant d’une prostituée ?
Le pire, dans cette histoire est la réaction de l’administration judiciaire qui n’a pas suspendu le juge qui continue donc à exercer. Certes, si tout le monde reste présumé innocent jusqu’à son procès, quelle est la crédibilité d’un magistrat à juger toute sorte de problèmes alors que lui-même est impliqué dans des affaires si sordides ?
Le très sioniste Thierry Gaubert (de son vrai nom Goldenberg) était déjà mis en examen par le juge d’instruction de Nanterre pour abus de biens sociaux et escroquerie (utilisation des fonds du 1 % logement des Hauts-de-Seine dans les années 1980-1990), et placé en garde à vue en septembre 2011 dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Karachi. Il est aujourd’hui impliqué dans une affaire de proxénétisme en Colombie.