
« Des médecins argentins et brésiliens écartent le virus Zika dans l’apparition de graves malformations crâniennes chez les nouveaux-nés au Brésil. Et mettent en cause l’utilisation d’un insecticide fabriqué par un partenaire de Monsanto censé protéger de la dengue.
Le virus Zika ne serait pas à l’origine de la dramatique augmentation d’atrophies crâniennes et cérébrales des nouveaux-nés en Amérique du Sud. C’est ce qu’avance un groupe de chercheurs argentins, dans un rapport coordonné par le Dr Avila Vazquez, pédiatre spécialisé en néonatalogie, le 3 février dernier. Pourtant, avec 1,5 million de personnes infectées en quelques mois, le Brésil avait lancé l’alerte en novembre dernier, incriminant le virus transmis par les moustiques dans l’apparition de graves malformations congénitales et de troubles neurologiques.
« La détection de milliers de cas de malformations congénitales chez des enfants dont les mères, enceintes, habitent dans des zones où le gouvernement brésilien a ajouté du pyriproxifène à l’eau potable, ne relève pas d’une coïncidence, bien que le ministère de la Santé mette en cause le virus Zika dans ces dommages », commentent les médecins. Le pyriproxyfene est un inhibiteur de croissance des larves de moustique, dont l’emploi est recommandé par l’OMS pour lutter contre la prolifération de la dengue.

Paul François a failli mourir en 2004 après avoir inhalé du Lasso,un pesticide fabriqué par Monsanto, en nettoyant le fond d’une cuve. Ce céréalier de 47 ans a alors subi une intoxication aiguë qui l’a rendu invalide à 50% en raison d’une maladie neurologique qui provoque notamment fatigue et fortes douleurs. La
« Zone OGM. » C’est ce qui était inscrit sur la banderole déployée par une centaine de militants anti-OGM qui ont pénétré, lundi 23 janvier à l’aube, sur un site du géant américain à Trèbes, dans l’Aude, et ont vidé des sacs de maïs OGM Monsanto 810, dont ils réclament l’interdiction..

