Encore un viol dû au laxisme judiciaire

Encore un viol du au laxisme judiciaire
Le Figaro révèle aujourd’hui une affaire qui en dit long sur le laxisme judiciaire qui prévaut en France et ses dangers.

Pour Patrice Ribeiro, le secrétaire général de Synergie-Officiers, cette affaire est « emblématique » des errements judiciaires actuels, où « un certain laxisme finit par mettre en danger les victimes ». Il un lien direct avec « l’esprit des lois Taubira ».

 Le 27 juillet dernier, une jeune femme de 25 ans, rentre chez elle, dans le XXème arrondissement de Paris vers 3h30 du matin et se fait violer par un multirécidiviste que la justice avait relâché quelques jours plus tôt, au motif qu’il présentait des « garanties de représentation », à savoir un simple justificatif de domicile fourni par la famille.

Hamidou B., le violeur présumé de 37 ans, de nationalité guinéenne, qualifié de « sans domicile fixe » par la police, avait été signalé, dès le 18 mai dernier, par une première agression connue.

Ce jour-là une femme était agressée dans le XXème arrondissement par un individu qui l’avait étranglé par-derrière, la menant au sol et « poursuivant son acte à deux mains autour de son cou ». Feignant l’évanouissement, la victime avait réussi à se libérer de son agresseur mais une demi-heure plus tard, une seconde jeune femme était à nouveau agressée de la même manière.

Pour les enquêteurs, la coïncidence était troublante et il s’agissait probablement du même homme. Un recoupement avait alors été établit avec un fait similaire commis en 2012. Grâce aux « investigations techniques », le profil du suspect était alors tombé : le fameux Hamidou B : le 10 juillet dernier, rue de l’Ermitage, à Paris (XXe), l’homme est arrêté.

Déféré, placé en détention provisoire dans le cadre d’une ouverture d’information judiciaire, il est finalement laissé libre « car son beau-frère lui a communiqué un justificatif de domicile » déplorent les policiers.

Libre sous contrôle judiciaire avec « interdiction de se rendre dans le XXe arrondissement de Paris ».

« Ce qui devait arriver, arriva », confie un représentant de Synergie-Officiers. C’est le viol de de cette jeune française.

Le multirécidiviste présumé a été arrêté de nouveau le 29 juillet après-midi, avec quatre viols ou tentatives qui pourraient donc lui être attribués. Encore un viol qui aurait largement pu être évité. 

 

La police affirme que Barbès « se transforme en Etat de non-droit »

BARBES

Dans les colonnes du Parisien, des policiers, presque tous sous couvert d’anonymat, livrent des témoignages accablants : le quartier du XVIIIème arrondissement de la Goutte-d’ Or à Paris, déjà classé en Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP), est en passe de devenir une zone de non-droit.

Des témoignages édifiants

Le récit que font les policiers de certaines scènes qui se déroulent à Barbès est édifiant. Les témoignages se passent de commentaire : « Jeudi dernier, on est arrivé à une situation extrême » confie un policier. « Un contrôle sur une bagarre au couteau s’est terminé en révolte de rue. Les policiers ont dû dégoupiller une grenade de désencerclement afin de pouvoir rejoindre entiers leur voiture qui était à 30 mètres ! » poursuit le fonctionnaire de police. Un témoignage à peine croyable. Manque de moyen, sous-effectif… le commissariat du quartier de la Goutte-d’ Or, dans le XVIIIème arrondissement, est « au bord de l’implosion » selon le quotidien, qui précise que «plusieurs fois, le commissariat de la Goutte d’Or a dû diffuser au micro son appel à toutes les unités». Un policier a précisé : «200 policiers sur tout Paris ont été appelés à la rescousse. Samedi le quartier s’est à nouveau embrasé… »

Unsa-Police déclare l’« état d’urgence »

Le syndicat de policiers, Unsa-Police, dénonce une situation qui ne peut plus durer. Il diffuse depuis vendredi un tract « Etat d’urgence ! ZSP du XVIIIème »  pour dénoncer la situation. « Ce sont des voyous qui tiennent le quartier ».

Le Parisien décrit des scènes étonnantes en plein Paris, où des « supermarchés à ciel ouvert » se tiennent dans ces quartiers. On peut y acheter drogues, mais aussi « vélos fraîchement volés »  ou encore des« vêtements de marque neuf à même le sol »… Le quotidien révèle aussi le contenu des procès-verbaux des derniers jours. Le constat est sans appel : « ils attestant de ce trafic et de la montée en violence du quartier ».

La fin de l’article, là encore, se passe de commentaires. Un fonctionnaire de police témoigne que « jeudi dernier, certains policiers ont reçu la consigne de laisser tomber les contrôles des marchés à la sauvette ».

Lu sur Valeurs Actuelles

 

Séquestrée, frappée et violée par deux hommes « en situation irrégulière »

Capture d’écran 2014-07-02 à 14.38.45Dans la nuit de vendredi à samedi, une jeune femme de 19 ans a été séquestrée, frappée et violée par deux hommes, dans la Drôme.

Vers une heure, ils la croise, elle demande du feu pour allumer une cigarette. Ils « sympathisent » et se dirigent ensemble vers l’habitation qu’ils squattent à Bourg-lès-Valence (photo DL/Fabrice HÉBRARD).

Après son calvaire, la jeune femme est laissée « libre » et se dirige aussitôt au commissariat de la ville. Les deux hommes sont interpellés dans la matinée. Il s’agit de deux hommes en situation irrégulière dont l’identité est difficile à établir… Une fois de plus.

Ils sont depuis lundi en détention provisoire, mis en examen pour viol en réunion et séquestration.

Les violences vont croissantes contre les forces de l’ordre…

Le Figaro révèle des chiffres inquiétants qui soulignent la progression des actes de violences à l’endroit des forces de l’ordre. Pas moins de 38 victimes par jour en moyenne !  Depuis le début de l’année, ce sont 10.331 policiers qui ont été blessés en service, et six qui y ont laissé la vie. En 2011, l’Etat déplorait 11 257 blessés, par agressions ou accidents, parmi les policiers, et 2 176 blessés parmi les gendarmes. Chiffre auquel il faut ajouter sept morts. Le Figaro raconte

La sécurité, condition de ce que l’on appellerait aujourd’hui le « vivre ensemble« , est l’une des prérogatives régaliennes de l’Etat. Agissant au nom de l’Etat, tenant leur légitimité de l’Etat et des nécessités du bien commun qu’il est censé poursuivre, les forces de l’ordre sont précisément les garants de la sécurité. Aussi bien, la recrudescence des agressions à leur encontre -et donc à l’encontre de ce qu’elles représentent- est le signe symbolique, s’il en fallait encore un, de la déliquescence du lien social…

Douce France, cher pays de mon enfance…

La journée d’hier, 8 octobre 2012, aura été un nouveau témoignage, s’il en fallait encore un, de la déliquescence du tissu social français. Une lycéenne de 17 ans est poignardée, dans son établissement scolaire, par son ex-petit ami. A Troye, un maçon de 28 ans est brûlé vif par deux agresseurs cagoulés, sous les yeux de sa fille de 5 ans. A Cannes enfin, un homme de 35 ans, bien connu des services de police, est abattu par un tireur à scooter. « Douce France, cher pays de mon enfance, bercée de tendre insouciance… » chantait Charles Trenet en 1943. Un réconfort dans ces temps d’incertitudes :

La France exporte sa racaille (suite)

Peu de temps après le meurtre d’un jeune Espagnol par des racailles à papiers d’identité français, la petite ville espagnole (touristique et frontalière) de Lloret-de-Mar a eu droit à une émeute.

Dans la nuit de dimanche à lundi, après la fermeture des boîtes, une foule « jeune et bigarrée » s’est regroupée dans la principale artère touristique de Lloret, poussant la police à intervenir pour dissoudre l’attroupement. La situation a alors dégénéré et les jeunes ont jeté des bouteilles et d’autres projectiles sur les forces de l’ordre. Un ressortissant « français » de 23 ans a été arrêté.  (source)

Les Chinois de Paris manifestent

contre l’insécurité dont ils s’estiment victimes et pour demander plus de sécurité. Ils étaient entre 3 000 (selon la police) et 20 000 (selon les organisateurs).
Les Chinois sont pris à partie car «il y en a beaucoup qui n’ont pas de papiers, et une certaine catégorie de population française les agresse sachant qu’ils n’iront pas porter plainte à la police», a expliqué un Français marié à une Chinoise.