La dégradation de la stèle de l’ancienne synagogue de Strasbourg était accidentelle

Il y a une semaine, la stèle de Strasbourg de l’ancienne synagogue avait été déplacée, ce qui avait suscité des réactions indignées hurlant à l’antisémitisme alors que personne ne savait rien de ce qui s’était passé. On lira, à titre d’exemple, ce qu’en disait Europe 1 ou bien ce qu’en disait l’adjoint au maire de Strasbourg ici. Même le ministre israélien des affaires étrangères avait réagi !

L’enquête a avancé et au final il ne s’agit que d’un simple accident de voiture, l’auteur sera jugé pour « défaut de maîtrise du véhicule » et rien d’autre. On peut du reste s’interroger du pourquoi de ces poursuites judiciaires alors qu’il n’y a aucun blessé corporel dans cet accident, mais passons. (Un simple constat aurait, semble-t-il, suffit !)

Puisse la vérité se faire sur de nombreux autres actes présentés comme antisémites, suscitant de nombreuses indignations alors que personne ne sait rien de ce qui s’est réellement passé, l’enquête n’ayant pas encore abouti !

Repentance mémorielle : les profs en overdose

Non content d’avoir détruit toute l’instruction au point que le classement de la France dans les enquêtes PISA (enquêtes internationales qui évaluent les connaissances et savoirs des élèves dans les disciplines fondamentales) a très fortement régressé, les élèves ne sachant de nos jours plus écrire, plus compter, n’ont plus aucun attrait pour la littérature – qu’ils n’ont jamais étudiée -, François Hollande, avant de quitter ses fonctions, vient d’instaurer dans les établissements scolaires une semaine par an qui sera consacrée à « l’étude des génocides ».

Le problème c’est que cette mesure ne passe pas chez les enseignants pourtant d’ordinaire si dociles pour claironner les bonnes paroles. Ainsi, nous explique le monde, « Certains se disent « surpris ». D’autres « agacés », pour ne pas dire « consternés »… » Ce qui déplaît, c’est que les génocides sont déjà très largement enseignés. « Tout professeur d’histoire-géographie reçoit déjà régulièrement des injonctions de ce type, à un devoir de mémoire, à propos d’un événement, parfois d’un personnage », rapporte, dans un communiqué, l’association de professeurs Les Clionautes. Exemples : 27 janvier : Journée de la mémoire des génocides et de la prévention des crimes contre l’humanité ; dernier dimanche d’avril : Journée du souvenir des victimes de la déportation ; 10 mai : Journée de la mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leur abolition ; 27 mai : Journée nationale de la Résistance… Michel Lassault, président du conseil supérieur des programmes, est lui aussi peu convaincu « d’en rajouter » : « Il en est aussi question en éducation morale et civique, dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information, mais aussi lors de projets, de concours… si bien qu’il est difficile de ne pas en avoir entendu parler au cours de la scolarité » nous explique-t-il…

Saluons, une fois n’est pas coutume, la réaction de Franck Collard, président de l’association des profs d’histoire-géo : « Un cours d’histoire n’est pas un cours de mémoire. Nous sommes tout à fait favorables à une étude rigoureuse et scientifique des phénomènes génocidaires, mais les introduire sous un angle moral, émotionnel, me semble une mauvaise idée. Ce n’est pas le rôle de l’école. »

Connaissez-vous le « stage de citoyenneté » ?

Le stage de citoyenneté est une notion juridique française introduite par la Loi n°2004-204 du 9 mars 2004 « portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité », promulguée par le gouvernement Raffarin.

Particulièrement destinée aux réfractaires au politiquement correcte, celle-ci a en effet créé un article 131-5-1 du Code pénal ainsi rédigé: « Lorsqu’un délit est puni d’une peine d’emprisonnement, la juridiction peut, à la place de l’emprisonnement, prescrire que le condamné devra accomplir un stage de citoyenneté, dont les modalités, la durée et le contenu sont fixés par décret en Conseil d’État, et qui a pour objet de lui rappeler les valeurs républicaines de tolérance et de respect de la dignité humaine sur lesquelles est fondée la société. La juridiction précise si ce stage, dont le coût ne peut excéder celui des amendes contraventionnelles de la troisième classe, doit être effectué aux frais du condamné. »

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