Résultats du premier tour : l’indécente fête des banksters

Les élections du premier tour ont placé Emmanuel Macron en tête. Puisque tous les candidats, et évidemment Macron, ne jurent que par la démocratie, le respect pour elle devrait conduire à attendre les résultats finals (ceux du second tour) pour crier victoire. C’est ce que n’a pas fait Macron, qui a fêté les résultats avec une incroyable indécence, comme s’il avait été élu. Le dicton populaire, plein de bon sens « Ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué », ce n’est pas pour lui ! Mais il est vrai qu’il est banquier et que les banques s’affranchissent des principes de prudence, car si elles perdent, elles font supporter par les autres leurs échecs comme on l’a vu lors de la crise de 2008, tandis qu’elles se montrent du pire égoïsme quand elles ont des gains. « Face je gagne, pile tu perds », tel est le jeu que les banquiers proposent sans discontinuer et les Français semblent en redemander, car il est incontestable que la victoire de Macron n’est pas la leur. Ce n’est pas un hasard si le CAC 40 (c’est à dire le cours de bourse des principales entreprises mondialistes cotées en France) a connu une très forte croissance ce lundi (+ 4 %) : leur candidat a gagné. Et à la tête de ce palmarès ? Voici le podium :
1er : Crédit agricole : + 10, 8 %, 2ème : Société générale : + 9,9 %, et troisième : BNP Paribas : +7,5 % ! Les banksters, eux aussi, ont fêté leur victoire de la manière la plus indécente qu’il soit !

Après la Grèce et l’Italie, l’Espagne est dans la tourmente

Standard & Poor’s abaisse de deux crans la note de l’Espagne. Les 24,44% de la population active au chômage représentent plus de 5,6 millions d’espagnols. Les jeunes entre 16 et 24 ans sont les plus touchés puisque 52% d’entre eux sont chômeurs.
Depuis le mois janvier, 365 900 personnes ont perdu leur travail et le nombre de sans-emploi augmente dans tous les secteurs d’activité. Les foyers dont tous les membres sont au chômage sont eux aussi, en hausse.

Partout les mêmes ?

Le secrétaire d’Etat britannique au Trésor, David Laws, était principalement chargé de réduire l’énorme déficit du pays.

Il a présenté sa démission après que le Daily Telegraph eut révélé qu’il avait indûment perçu près de 50 000 euros en notes de frais.

Le politicien, ancien banquier devenu millionnaire, a perçu en tant que député ces indemnités réclamées pour des chambres louées dans des maisons appartenant à son compagnon (!).

Non, ce n’est pas une caricature…

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