
C’était un… 22 octobre
• 741 : mort, à Quierzy-sur-Oise, de Charles Martel, fondateur de la dynastie carolingienne. À l’instar de Dagobert et de nombreux mérovingiens, le vainqueur de la bataille dite « de Poitiers » est enseveli à Saint-Denis. La mémoire de Charles Martel ne fut pas en bénédiction dans le clergé, car il avait saisi une quantité importante de biens de l’Eglise pour les frais de sa guerre contre les Sarrasins.

• 1797 : le Français André-Jacques Garnerin effectue le premier saut en parachute (à partir d’un aérostat) de plus de 1 000 mètres, au-dessus du Parc Monceau.
• 1936 : loi martiale en Belgique pour écraser la percée des Rexistes de Léon Degrelle.
• 1965 : André Figueras est condamné à trois mois de prison avec sursis et 5000 francs d’amende pour son livre le Général mourra, et Jacques Laurent pour Mauriac sous De Gaulle à 2000 francs, pour offense au chef de l’État.
C’était un 21 octobre… 1954 : la République abandonnait l’Inde française

Ce jour-là, en Inde, trois siècles de souveraineté française prenaient fin.
Le gouvernement français abandonnait ses comptoirs, réunis sous le nom d’Établissements français. Cinq noms que des générations d’écoliers avaient égrenés : Pondichéry, Yanaon, Karikal, Mahé et Chandernagor, qui étaient devenus français en 1763, lors de la signature du traité de Paris.
Au devant la pression et les menaces du gouvernement de l’Inde moderne (immense état né en 1947), de la trahison de
certains Français – souvent communistes ou socialistes -, et en dépit de la vision pro-française de certains de ces territoires, le gouvernement français (le même qui avait lâché l’Indochine aux communistes), abandonnera les comptoirs indiens… sans même demander de compensation !
L’Inde française 1741-1754 :
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Vol au Louvre : une humiliation (féministe?)
Le musée du Louvre, l’un des deux plus connus et visités au monde, a été l’objet d’un ahurissant vol ce dimanche :
Hier aux alentours de 9 h 30, une nacelle se cale sous un balcon. Après avoir découpé une vitre à la disqueuse, deux cambrioleurs s’introduisent dans la galerie d’Apollon, commandée par Louis XIV pour exalter sa gloire de Roi Soleil. La salle abrite « la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne », qui compte environ 800 pièces.
Ils ouvrent deux vitrines à la disqueuse, scène partiellement filmée avec un téléphone portable, sans doute par un visiteur, et diffusée par les chaînes d’information. Visages masqués, ils volent neuf pièces, toutes du XIXe siècle. […] [source]
Les bijoux dérobés ont une valeur, patrimoniale surtout, inestimable.
Parmi les huit objets volés figurent le collier de la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense, composé de huit saphirs et 631 diamants, et le diadème de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, qui compte près de 2 000 diamants. Dans leur fuite, les malfaiteurs ont abandonné un neuvième objet, la couronne de l’impératrice Eugénie, et son état est « en cours d’examen » […] [source]
Sur internet, de nombreux messages d’internautes témoignent de leur incompréhension :
On peut donc cambrioler le musée le plus prestigieux de la planète, le Louvre, en plein jour avec une grande échelle, on peut difficilement faire plus voyant, sans que les services de sécurité n’aient imaginé un tel scénario, prévu une protection, rien, alors qu’on était traqué par un hélico quand on se promenait sur une plage par temps de Covid. Ce pays ressemble de plus en plus à une scène du film La panthère rose où l’inspecteur Clouzeau rend aimablement un sac de billets à un gangster et assomme l’employé qui s’apprêtait à l’arrêter. Et à quoi ça sert de payer tant d’impôts ?
Sans parler des caméras de surveillance de masse dont est truffé Paris désormais… et des agents de sécurité censés surveiller le Louvre 24h/24.
Un véritable fiasco, qui manifeste une grave incompétence, probablement à plusieurs niveaux.
Y aurait-il un lien avec le féminisme forcené régnant (faisant donc passer la compétence au second plan) qui a mené à certaines nominations ces derniers temps ?


C’était un 20 octobre…

• 1827 : bataille navale de Navarin : les flottes combinées de la France, de la Russie et de l’Angleterre détruisent l’escadre turco-égyptienne d’Ibrahim Pacha. Une victoire décisive pour la libération de la Grèce du joug ottoman.
• 1890 : mort, à Trieste, de l’explorateur sir Richard Burton. Sous divers déguisements arabes, il visite La Mecque, Médine. Il fut le premier européen à pénétrer au Harar en Ethiopie (1854-1856), puis explora le Tanganyika (1858), le Cameroun, le Gabon… Nombre de ses textes sont aujourd’hui impubliables en raison de leur antijudaïsme. Il est l’auteur d’Arabian Nights.
• 1932 : Denoël et Steele publient Voyage au bout de la nuit, de Louis-Ferdinand Céline.
Salué par des personnalités aussi diverses que Léon Daudet, Trotsky, Bernanos, Georges Bataille ou Claude Lévi-Strauss, il sera privé du Goncourt à la suite d’une manœuvre de Gallimard.
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Yaël [sic] Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, avoue sa haine de l’héritage

Cette socialiste de toujours a osé avec un grand culot attaquer frontalement la notion d’héritage, matériel du moins.
Mais on comprend qu’il y a chez elle cette haine gauchiste de la transmission et de la famille.
Mercredi dernier, elle déclarait sur France 2 :
« Les héritages qui, comme ça, passent de génération en génération, vous savez, le truc qui vous tombe du ciel, il y a un moment où ça suffit, ça peut se poursuivre comme ça sur des générations et des générations ; donc oui, moi je pense qu’il faut en tout cas taxer davantage les héritages, mettre ce sujet en débat » […] « la circulation des richesses de génération en génération ne se fait pas bien dans notre pays et ça n’est pas sain ». [source]
Une véritable folle furieuse communiste.
Rappelons quelques faits…
Taux maximum sur les droits de succession :
• France : 45% pour les enfants, 60% en ligne non-directe
• Portugal : 10%
• Italie : 4%
• Suède : 0%
• Autriche : 0%
• Estonie : 0%
• Lettonie : 0%
• Slovaquie : 0%
• Roumanie : 0%
• Algérie : 0%
• Maroc : 0%
• Australie : 0%
• Nouvelle-Zélande : 0%
Quand Braun déclare que « la circulation des richesses de génération en génération ne se fait pas bien dans notre pays », c’est d’abord à cause de l’étatisme !
De plus, les droits de successions sont immoraux et contreproductifs, car ils portent sur des biens ou de l’argent qui ont déjà été lourdement taxé. Tout argent épargné est déjà un rescapé de l’impôt. Le Français moyen paie entre 60 et 70% d’impôts sur l’argent qu’il gagne !
Et la République s’arroge le droit de vous retaxer lorsque vous mourrez. Une taxe sur la mort.
D’autre part, personne n’est motivé par l’idée de travailler pour l’Etat. Léguer quelque chose à ses enfants est une motivation très forte pour la grande majorité des gens non-atteints de phase terminale de gauchisme. Tout léguer à l’Etat à sa mort est un tue-l-amour. Il n’y a pas meilleur moyen pour démoraliser les gens, particulièrement ceux capables de créer des richesses.
Troisièmement : les droits de succession détruisent le tissu de PME.
Les PME ne peuvent en effet être léguées aux enfants facilement. Ces derniers n’ayant pas les liquidités pour acquérir ces structures ou payer les droits de succession, les propriétaires de PME sont forcés de vendre. Ils vendront à des entreprises plus grosses ou à de gros fonds financiers. Souvent, les PME doivent même être fermées, faute de repreneur. Ces droits de succession sont une catastrophe pour notre tissu économique local. La loi Dutreil aide dans certains cas, mais cela reste très restreint.
Quatrièmement : les droits de succession ralentissent très fortement l’économie.
Les parents n’étant pas capables de léguer leurs biens à leurs enfants de leur vivant sans être surtaxés, ils gardent cet argent pour eux. C’est autant d’argent qui ne se retrouve pas dans l’économie pour l’investissement et la consommation.
Cinquièmement : le succès se construit souvent sur plusieurs générations.
Les gauchistes et certains libéraux sont obsédés par une remise à zéro des compteurs à chaque génération. Il n’y a pas plus individualiste et nombriliste comme idéologie. La plupart des grands succès se construisent sur plusieurs générations.
D’ailleurs, combien de familles se saignent pour permettre à leurs enfants de faire de bonnes études ou investir dans l’affaire de leurs enfants?
Cette vision du monde où on ne travaille que pour soi et sa propre consommation est triste, démoralisante, presque laide.
Sixièmement, les Français sont déjà le peuple le plus taxé au monde.
Ils sont devenus les serfs d’une machine bureaucratique qui, de surcroît, fait n’importe quoi de ce qu’elle leur prend (administration pléthorique, commissions douteuses sur les travaux, financement du tiers-monde, des actes pseudo-médicaux contre-nature (avortements, mutilations sexuelles pour « transgenres »…), des associations de gauche, de l’immigration de remplacement, etc.)
Cette femme au prénom étranger, petite-fille d’un immigré polonais « ayant fui l’antisémitisme » dans les années 30, qui réside dans la zone bourgeoise du Vésinet (78), s’est déjà souvent illustrée par une idéologie cosmopolite délirante et mensongère :

C’était un… 19 octobre
• 439 : le vandale Genséric prend Carthage, qui était sous domination romaine depuis six siècles. Ce Germain, qui avait traversé le détroit de Gibraltar dix ans plus tôt, établit son royaume vandale (et alain) et prive l’Empire romain de sa province d’Afrique et des revenus fiscaux y afférents.
• 1216 : mort, détesté par son peuple, de Jean Sans Terre, qui avait usurpé la couronne d’Angleterre, en dépossédant son neveu, qu’il fit emprisonner puis assassiner.
• 1453 : Bordeaux est repris, par Charles VII. Les Anglais sont désormais chassés de toute la France, hormis de Calais.

Messe du 19e Dimanche après la Pentecôte (textes et commentaires)

« Les Juifs ont refusé de prendre part au festin de noces. Aussi c’est vers les Gentils que les Apôtres et l’Église, remplis de l’Esprit-Saint aux fêtes de la Pentecôte, se sont tournés. L’union béatifique que désigne ce festin de noces est annoncée, préparée et en quelque sorte commencée par la communion sacramentelle. »
Dom G. Lefebvre
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Au tour de la « Furia » d’être attaquée par l’organisme administratif responsable de la presse

La Commission paritaire des publications et des agences de presse (CPPAP), plus souvent appelée Commission paritaire, est un organisme d’État français chargé de donner un avis pour le bénéfice du régime économique de la presse.
Voici que sa présidente, Laurence Franceschini, a retiré l’agrément « presse » du magazine satirique de droite La Furia (où signent Obertone, Papacito et Marsault notamment), privant le titre de ses aides et de sa diffusion nationale obligatoire.
Ex-directrice juridique du CSA (ARCOM) et membre du comité d’éthique [sic] de France Télévisions, Franceschini a refusé de justifier sa décision auprès de l’AFP.
Une décision prise après des plaintes politiques classées sans suite de SOS Racisme…
En 2022, la même commission avait déjà refusé l’agrément de France-Soir, décision suspendue depuis pour manque d’impartialité.
Cette même année, elle avait aussi retiré son agrément à Rivarol, l’hebdomadaire politiquement incorrect, dans une indifférence générale : très peu de gens à droite osèrent dénoncer les attaques contre ce journal, par peur d’être amalgamés par la gauche à cette publication jugée par elle « sulfureuse ». Sauf qu’aujourd’hui, c’est le tour de la droite moins radicale. En attendant le prochain. Hodie mihi, cras tibi.
C’est pourquoi, dans le large spectre de ce qu’il est convenu d’appeler « la droite », on commet une grave erreur stratégique en refusant – par peur de la gauche – de défendre le droit à la liberté d’expression de ce qui est un petit peu plus « à droite » que soi.
C’était un… 18 octobre
• 1534 : « Affaire des placards ». Dans la nuit, des écrits anticatholiques très
injurieux (dénonçant les « horribles abus de la messe papale ») ont été affichés dans les rues de Paris et dans diverses villes du royaume de France. Le roi François Ier en découvre même un apposé sur la porte de sa chambre, au château d’Amboise. C’est la première manifestation d’hostilité entre protestants et catholiques en France.
Cette action concertée, doublée d’un défi et d’un affront envers le roi, va entraîner la fin de la politique tolérante de François Ier envers les révoltés protestants.
• 1685 : Louis XIV signe un décret révoquant l’édit de Nantes (datant de 1598), qui assurait la liberté de culte et une certaine protection aux protestants. Le protestantisme, alors nommé « Religion Prétendue Réformée », sera alors interdit. Plus de 200 000 huguenots quittent la France et émigrent en Suisse, en Angleterre, aux Pays-Bas et en Allemagne, et plus tard aux États-Unis et en Afrique du Sud.
• 1793 : le général vendéen Charles de Bonchamps rend l’âme après avoir été blessé la veille, lors de la bataille de Cholet.

Après la défaite de Cholet, l’Armée catholique et royale se replie sur Saint-Florent-le-Vieil, au bord de la Loire. La ville de Beaupréau, proche, a été prise dans la nuit par les troupes républicaines de Westermann qui ont massacré au moins 400 blessés trouvés dans les hôpitaux…
Ce 18 octobre, environ 60 000 à 80 000 Vendéens, hommes, femmes et enfants, s’entassent alors à Saint-Florent-le-Vieil et commencent à franchir le fleuve à l’aide d’une soixantaine de barques.
Bonchamps, transporté sur un matelas, est déposé dans une maison du bas de la ville. Alors que la traversée s’opère, le conseil de guerre de l’armée vendéenne se réunit : environ 5 000 prisonniers républicains (capturés au cours des derniers mois) sont enfermés dans l’abbaye de Saint-Florent-le-Vieil. Cependant, les officiers blancs constatent qu’ils ne peuvent leur faire franchir la Loire et envisagent de les faire fusiller, poussés aussi par la colère des hommes de troupe après les atrocités des républicains.
Mais personne ne souhaite vraiment passer à l’acte et Bonchamps intervient énergiquement, envoyant un officier qui arrive en s’écriant : « Grâce aux prisonniers, Bonchamps le veut ; grâce aux prisonniers, Bonchamps l’ordonne ». Les Bleus sont graciés, ayant fait la promesse de ne pas reprendre les armes.
Bonchamps meurt le soir-même.
Une grande partie des Bleus graciés reprendra ensuite le combat contre les « insurgés »…
En 1817, sous la restauration, un monument est érigé à la mémoire de Bonchamps. La réalisation de la statue est confiée au sculpteur républicain David d’Angers, qui accepte en souvenir de son père, qui avait fait partie des 5 000 soldats bleus graciés :

► pour des livres, bandes dessinées et DVD sur la chouannerie et les guerres de Vendée, voir ici.
• 1867 : moyennant 7,2 millions de dollars, la Russie vend l’Alaska aux Etats-Unis.
C’était un… 17 octobre
• 1610 : à Reims, Louis XIII est sacré roi de France. Né à Fontainebleau en 1601, il est le fils d’Henri IV et de Marie de Médicis.
• 1757 : mort du physicien et naturaliste français René de Réaumur. Il se rendit célèbre par ses recherches dans ces domaines et fut le fondateur de la sidérurgie moderne.
• 1793 : la grande « Armée catholique et royale », après une suite de victoires inattendues et une progression fulgurante, est battue à Cholet. Plusieurs chefs meurent, tels que Lescure, d’Elbée ou Bonchamps, qui avant de rendre l’âme gracie 5000 « Bleus » prisonniers, que ses hommes voulaient exécuter en punition de leurs crimes. C’est le début d’une suite de défaites tragiques. (voir détails ici)

• 1961 : malgré le couvre-feu, 25000 Algériens encadrés par le FLN (organisation terroriste en guerre contre la France et les Algériens pro-français) déferlent de banlieue pour défiler à Paris. Heurts violents avec la police : plus de 7000 arrestations. Le FLN et ses alliés rouges français évoqueront quelque 200 tués, jetés à la Seine ; version délirante relayée pendant des décennies par les gros médias. En réalité, on ne compte à ce jour qu’un mort dans le périmètre de la manifestation (et il s’agit d’un Français). [détails ici].
• 1973 : Début de la crise pétrolière consécutive à la guerre du Yom Kippour, où Égyptiens et Syriens avaient tenté de chasser Israël des territoires occupés depuis juin 1967. L’OPEP, ce jour-là, décide d’exiger l’évacuation par Israël des territoires nouvellement occupés et décrète un embargo sur les livraisons de pétrole aux États-Unis. Il s’agit du premier « Choc pétrolier ».
17 octobre 1961 : un « massacre » imaginaire

de Bernard Lugan :
« Le 17 octobre prochain, comme chaque année, les autorités françaises, les islamo-gauchistes et le « Système » algérien vont commémorer un massacre qui n’a pas eu lieu…
Sur ce blog, ayant périodiquement à la même date déconstruit l’histoire officielle de ce prétendu « massacre », je me contenterai de renvoyer au chapitre IX intitulé « 17 octobre 1961, un massacre imaginaire » de mon livre « Algérie l’Histoire à l’endroit » en ajoutant ici quelques éléments essentiels à la compréhension du montage culpabilisateur qui nous est imposé :
1) La guerre d’indépendance algérienne se déroula également en métropole. Pour la période du 1er janvier 1956 au 23 janvier 1962, 10 223 attentats y furent ainsi commis par le FLN. Pour le seul département de la Seine, entre le 1er janvier 1956 et le 31 décembre 1962, 1433 Algériens opposés au FLN furent tués et 1726 autres blessés. Au total, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, en Métropole, le FLN assassina 6000 Algériens et en blessa 9000 autres.
2) Face à ces actes de terrorisme visant à prendre le contrôle de la population algérienne vivant en France, le 5 octobre 1961, un couvre-feu fut imposé à cette dernière afin de gêner les communications des réseaux du FLN et l’acheminement des armes vers les dépôts clandestins.
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Un 17 octobre : la tragique bataille de Cholet

Ce 17 octobre 1793, la grande « Armée catholique et royale », après une suite de victoires inattendues et une progression fulgurante, se trouve près de Cholet, qu’elle essaie de reprendre.
Mais l’endroit est bien défendu par Kléber, Marceau et Westermann notamment, et 40 000 combattants vendéens (sans artillerie ni munitions après un revers la veille) sont cernés par trois armées républicaines.
Ils tentent de rompre l’encerclement ; le sort de la bataille reste longtemps indécis, mais après plusieurs assauts qui finissent au corps à corps, les Vendéens doivent constater leur échec et battre en retraite.
Cette première grande défaite est décisive et signe, à terme, la victoire des républicains antichrétiens et de la Maçonnerie.
Le bilan est lourd, avec des milliers de morts de chaque côté.
En bons républicains, les « Bleus » achèvent 400 blessés.
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C’était un… 16 octobre
• 708 : fondation du sanctuaire du Mont-Saint-Michel par Aubert, évêque d’Avranches, après que Saint Michel lui eut apparu plusieurs fois en rêve pour l’y pousser.
• 1628 : mort, à Paris, de François de Malherbe. Admiré de Boileau, il s’efforça d’épurer la langue et d’en fixer la grammaire, l’orthographe et la syntaxe.
• 1730 : mort d’Antoine de Lamothe-Cadillac, aventurier et explorateur français en Amérique du Nord. Voir ci-après.
• 1799 : début de la seconde chouannerie normande, avec le retour du comte Louis de Frotté, le 23 septembre.
• 1793 : exécution de la reine de France, Marie-Antoinette. [voir ici]
• 1813 : « bataille des Nations » à Leipzig, jusqu’au 19. Le résultat est relativement indécis, et Napoléon réussit à évacuer le gros de ses forces (environ 160 000 hommes), après avoir infligé des pertes sérieuses aux Alliés. Cette bataille a toutefois pour conséquence l’effondrement du système napoléonien en Europe, la dissolution de la Confédération du Rhin et la libération de tous les territoires allemands.
• 1815 : exilé par les Anglais, Napoléon débarque dans sa dernière demeure sur l’île de Sainte-Hélène, au large des côtes africaines.
• 1908 : « création des Camelots du Roi », troupes de choc de l’Action française, qui diffusent le journal et pratiquent l’agitation.
• 1941 : à Vichy, promulgation d’une loi qui crée l’ordre de la Francisque. Cette décoration sera décernée à environ 2600 personnes et supprimée à la Libération (François Mitterrand obtiendra le n° 2 202).
On peut trouver une grande partie des membres dans un recueil d’Henry Coston.
• 1959 : faux « attentat de l’Observatoire ».
Testament (et dernier mot) de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre
Le 16 octobre 1793, à 4h30 du matin, soit 8 heures avant son exécution, et après avoir appris la sentence fatale, la Reine rédige sa dernière lettre, à l’adresse de la sœur de Louis XVI, Marie-Elisabeth.
Ce sera son émouvant testament.
« C’est à vous, ma sœur, que j’écris pour la dernière fois : je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse, elle ne l’est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère, comme lui, innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moments.
Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants : vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse! J’ai appris, par le plaidoyer même du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas! la pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre ; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eus deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins. Continuer la lecture de « Testament (et dernier mot) de Marie-Antoinette, reine de France assassinée par les républicains un 16 octobre »

