N’Guessan validé, Drec’hen recalé : les prénoms à apostrophe acceptés pour les immigrés, interdits pour les Bretons

Haine des identités provinciales, bienveillance pro-immigrés, bienvenue en République française.

« Le procureur de la République de Rennes a-t-il décidé de gonfler les voiles de la droite nationale ? On peut se le demander en observant ses étranges décisions concernant l’état-civil. Ouest-France a en effet révélé que le magistrat avait refusé d’accéder au désir de parents qui souhaitaient donner à leur enfant un prénom breton traditionnel, Drec’hen, né en août 2017, en raison d’une apostrophe. Mais, dans le même temps, il a accepté des prénoms d’origine étrangère possédant eux aussi une apostrophe.

Enfin et surtout, la même ville de Rennes a accepté plusieurs prénoms comprenant une apostrophe, et ce après l’entrée en vigueur de la circulaire de 2014 : N’Guessan et Chem’s, en 2015, D’jessy en 2016, N’néné et Tu’iuvea en 2017. Quatre appellations d’origine africaine et polynésienne, en l’occurrence. La situation est donc ubuesque. Sur le sol breton, des prénoms d’origine étrangère seraient donc admis tandis que des appellations traditionnelles seraient refusées. On marche évidemment sur la tête.

Gênée, la municipalité de Rennes a depuis avancé un autre argument, encore plus surréaliste. « Les officiers de l’état-civil ont en effet accepté des prénoms contenant une apostrophe, car ils ont considéré que, dans ces cas précis, l’apostrophe ne changeait pas la prononciation du prénom. Alors qu’en Breton, le C’h change la prononciation. » Inventant ainsi un « délit de sonorité » qui n’existe dans aucun texte officiel.

Le procureur, lui, a depuis fait savoir qu’il allait « procéder, de manière précise et détaillée, à un nouvel examen de cette situation juridique, en lien avec l’administration centrale ». On ne saurait le lui déconseiller. »

Source, via

2 commentaires concernant l'article “N’Guessan validé, Drec’hen recalé : les prénoms à apostrophe acceptés pour les immigrés, interdits pour les Bretons”

  1. Il faut publier les noms et les adresses de ces prétendus magistrats de manière à ce que chacun de nous les reconnaissent, les apprécient à leur juste valeur et, le cas échéant leur disent ce que nous pensons de leur attitude.

  2. Tout à fait d’accord avec @Flandre, le nom des traîtres doit être publié !
    Il semblerait que face au tollé provoqué par cette injustice, ce prénom breton ait finalement été accepté ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.