Comment l’État français a laissé tomber ses routes (budget alloué -55%, taxes +16%)

Les utilisateurs de véhicules à moteur sont vraiment les vaches à lait les plus méprisées du Régime.
Paris est peut-être l’exemple le plus emblématique, avec des nids-de-poule dignes des routes secondaires de Bosnie (abîmant les véhicules et dangereux pour les deux-roues), tandis que la sorcière Hidalgo arrose d’argent les causes les plus farfelues, scandaleuses ou étrangères.

Comment l’État français a laissé tomber ses routes (budget alloué -55%, taxes +16%)

« L’audit, commandé à 2 bureaux d’études suisses, révèle qu’entre 2007 (date où de nombreuses routes nationales ont été départementalisées) et 2016, le pourcentage de routes nationales nécessitant une intervention a fortement augmenté :

[…] Non content d’avoir transféré la plus grande partie de ses routes aux départements en 2007, l’État a grandement réduit ses dépenses d’investissement et d’entretien sur les routes qui lui restaient depuis. En prenant pour année de référence 2008 (première année complète post transfert), les comptes nationaux de la route font apparaître les dépenses suivantes (source) :

Pendant ce temps, les taxes sont au plus haut passant de 36 Md€ en 2008 à 42 Md€ en 2016. […]

Ainsi il y a 8 ans, l’automobiliste (et le camionneur) payaient 36 Md€ et que leur infrastructure recevait en contrepartie 17 Md€ d’attentions. Depuis 2 ans, ce ratio s’est dégradé puisqu’ils paient 42 Md€ et que leur infrastructure ne reçoit que 13 Md€ de soins et d’investissements en échange. […] »

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via réalités routières