Manque de CRS : le régime s’épuise !

Le journal Économie Matin révèle que, « de sources autorisées au ministère de l’Intérieur, il nous a été expliqué sous le sceau de la confidence que les effectifs de police (essentiellement, de CRS) et de gendarmerie mobile commençaient à manquer, et que la situation serait intenable au mois de mai, alors que les manifestations inscrites « au planning » sont de plus en plus nombreuses« .

La place Beauvau, au ministère de l’Intérieur, semble paniquer devant l’agenda du mois de mai. imalgré les vacances. Entre la manifestation du Front de gauche le 5 mai, celles deFlorange, Aulnay, mais encore les manifestations quotidiennes que les opposants au mariage gay organisent désormais depuis quelques temps déjà. « Les autorités éspérent que le vote solennel du mariage homosexuel intervenu ce mardi 23 avril à l’Assemblée découragera les opposants, mais appréhendent en fait que cela galvanise encore plus les mouvements pacifiques, comme celui des Veilleurs, qui sont grands consommateurs de forces de maintien de l’ordre, alors même qu’ils sont statiques et non violents« . Et le journaliste explique un peu plus loin : « ces contraintes de planning et d’employabilité des CRS risquent de rendre la situation du maintien de l’ordre en France intenable à la fin du mois de mai, juste au moment de la grande manifestation du 26 mai à laquelle appelle Frigide Barjot et le comité organisateur de la Manif pour tous. A cette date-là, les jours de repos non pris accumulés, les permissions annulées, auront dépassés la côte d’alerte, avec le risque non négligeable que des unités refusent d’être mobilisées« .

Signe d’un régime en crise qui suscite à ce point la désapprobation et la contestation qu’il semble se mettre lui-même en danger. Alors que le rôle même de l’État est de maintenir la paix intérieure sur le territoire national, ainsi que la sécurité, sa politique paraît aujourd’hui sécréter elle-même la violence et la retourner contre lui. Faire à ce point l’unanimité contre soi, la contestation étant suffisamment large pour réunir toutes les composantes de l’échiquier politique, voilà qui n’est pas commun, surtout pour un homme élu il y a tout juste un an par le peuple français…

Quoiqu’il en soit, cela révèle que la mobilisation des manifestants hostiles au « mariage » homo a une réelle incidence sur le déroulement de la vie politique française. Cette mobilisation ne doit pas faiblir, elle ne doit pas s’essouffler… Notre résistance à ce régime d’essence totalitaire, car le législateur se croit au-dessus du droit naturel, doit désormais s’inscrire dans la durée et dans le paysage politique français !

Communiqué du Comité de Soutien aux Victimes de la Répression

« COMMUNIQUÉ DU 23 AVRIL 2013

Ces dernières semaines ont vu une vague de répression intense de la part du gouvernement.

Très minoritaire, apeuré et déconcerté face à l’ampleur de la grogne populaire contre le monstrueux projet de loi Taubira, il réagit avec une violence qu’on n’avait pas vue depuis longtemps : familles gazées, manifestants pacifiques allègrement matraqués, honnêtes Français tabassés en règle (dont un religieux), très longues gardes-à-vue parfaitement injustifiées, etc.

Cela n’entame pas sensiblement la mobilisation et la détermination des défenseurs du mariage et de la famille.
Néanmoins, les conséquences sont parfois graves pour les victimes du gouvernement : blessures physiques, traumatisme psychologique (par exemple pour des jeunes qui subissent 48h de garde-à-vue sans raison), perte d’emploi (pour au moins une personne – que suit le CSVR – suite à une GAV)… Et probablement conséquences judiciaires, car sur les centaines de personnes interpellées, certaines auront droit à un procès.

C’est notamment le cas pour au moins 13 personnes, dont un religieux, qui passeront en correctionnelle à Paris.

Le CSVR intervient déjà et fera de son mieux pour venir en aide aux Français victimes de cette répression illégitime.

Pour remplir sa mission (et notamment subvenir aux frais d’avocats), il a besoin de votre aide. Vous pouvez adresser vos dons en allant sur cette page (préciser sur vos dons « répression Taubira »).

Merci pour eux. Ne lâchons rien !

Le bureau du CSVR
www.csvr.fr »

mardi 23 avril 2013 : vote d’une loi inique, journée placée sous le patronage d’Antigone !

Le président de la République, François Hollande, estime qu’une fois le projet de loi Taubira adopté mardi par le parlement, la pression retombera et la contestation s’estompera. Mardi 23 avril, c’est effectivement le jour du vote solennel du texte de loi au Parlement : à partir de là, le pouvoir pourra juger de l’état réel de la contestation. «Cela peut durer encore un peu même si le vote peut faire retomber la pression», espère-t-on dans l’entourage de François Hollande.

« Traditionnellement, une fois que le Parlement s’est définitivement prononcé, la mobilisation retombe« , relève le Figaro, avant d’évoquer la réforme des retraites de Nicolas Sarkozy en 2010 : « la gauche avait fortement contesté dans la rue avant de plier les banderoles une fois le texte adopté« .

Il reste que la mobilisation ne retombe après le vote qu’à la condition qu’elle s’estime alors illégitime, considérant que toute la légitimité se concentre dès lors dans la loi, expression de la volonté générale. Or nous l’avons souvent souligné ici, ce qui est légal n’est pas nécessairement légitime, car la loi est-elle même relative à un ordre plus élevé -l’ordre naturel- qu’elle a vocation à traduire et à inscrire dans le temps, et au respect duquel est donc suspendue sa légitimité. C’est tout l’enseignement de l’Antigone de Sophocle qui enterrera son frère malgré l’interdiction du roi Créon, au nom « d’une loi qui n’est pas écrite mais qui est gravée dans le cœur de l’homme ».

C’est la raison pour laquelle nous ne lâcherons rien face à ceux qui, sous couvert de légalité, veulent bousculer les fondements naturels de la société pour mieux satisfaire des exigences idéologiques et catégorielles. La mobilisation ne doit pas diminuer, elle doit s’amplifier au en lendemain du vote !

Manifestation ce mercredi soir à Paris : provocations UMPistes et nombreux heurts

Hier à Paris, la « manif pour tous » a réuni plus de 5000 personnes. Un correspondant de Contre-info y était :

« le cortège a défilé dans une ambiance festive (voire un peu « boite de nuit » même), de Sèvres-Babylone jusqu’aux Invalides, entouré d’un important dispositif policier.
Les références républicaines (notamment des bonnets phrygiens, de sinistre mémoire, qui défiguraient de jolis minois) étaient certainement pesantes pour une part importante des manifestants.

Arrivés sur l’esplanade des Invalides, les marcheurs eurent à subir une honteuse tentative de récupération de l’UMP. En effet, des députés de la droite libérale, mondialiste et affairiste prirent le micro, en particulier Hervé Mariton.

Le discours que ce dernier a tenu, sous les trop rares huées des personnes qui comprenaient ce qui se passait, consista à dire que lorsque lui et ses amis gagneraient les élections de 2017 (bref, « votez pour nous »), ils reviendraient sur la loi Taubira.
L’imposture est totale bien sûr, car l’UMP, toujours à la traîne de son jumeau socialiste, ne revient jamais sur les réformes de celui-ci. C’était le même son de cloche au moment du PACS et bien sûr, la droite n’a rien fait ensuite.
Quand on sait par ailleurs que Sarközy était personnellement pour le pseudo « mariage » inverti et que les députés et sénateurs UMP qui ont voté pour la loi Taubira n’ont pas été sanctionnés, il n’y a aucune place pour le doute.
Les principales convictions des politicards umpistes sont l’argent et les prébendes. Cet écœurant racolage électoral, dont les organisateurs de la « manif pour tous » se rendent complices, a par ailleurs un effet démobilisateur évident : en affirmant mensongèrement que les choses seront rétablies en 2017, les orateurs sous-entendaient logiquement que la contestation actuelle n’est plus vraiment utile.

Peut-être échaudés par ces provocations umpistes, de nombreux manifestants ont refusé de se disperser quand les consignes ont été données. S’attardant face à la rue menant à l’Assemblée, bloquée par des policiers suréquipés et leurs camions, ils ont scandés des slogans plus radicaux, avant que la tension ne monte.

Quelques centaines de manifestants, dont de nombreux « natios » – notamment du Renouveau français ou de groupes royalistes, ainsi que des « anciens » de retour -, se sont alors heurtés aux forces de police, pendant près de 2 heures. Jets d’objets (dont des Flamby), charges des policiers, puis, avant d’être encerclés par les renforts arrivés sur l’esplanade, 200 manifestants ont fait une échappée, par les quais, en dressant des barricades. Des voitures de police ont été endommagées. Le tout ne se serait soldé que par quelques interpellations, les flics républicains ayant été dépassés : n’osant trop s’approcher des manifestants vindicatifs qui leur tenaient tête, ou n’arrivant pas à les rattraper sur la fin.

C’est une petite émeute à laquelle j’ai assisté hier soir. Et c’était bon de voir ces nombreux jeunes déterminés, remontés et courageux, même si bien sûr le spectacle ne pouvait plaire à tout le monde,  notamment aux régimistes et aux naïfs, sans parler des authentiques UMPistes, qui s’étaient pour certains attardés pacifiquement sur la pelouse (jusqu’à se faire expulser vers minuit et demi).

J’ai vu avec plaisir des militants détruire une caméra des CRS. Plus tard, on m’a rapporté qu’une caméra d’une chaîne de télévision avait été détruite elle aussi. Les médias sont nos ennemis, il ne faut pas l’oublier.

Loïc Garnier »

La video visible ici montre certains aspects de cette soirée.

Quand on apprend que la police s’essouffle avant les manifestants !

Lu ici, ce témoignage d’un CRS recueilli hier, à Paris, en marge des manifestations contre le « mariage » homo :

« Un chef de groupe CRS rencontré en marge des manifestations raconte en « off » que le mécontentement augmente à grande vitesse dans les rangs de la police devant le rythme de travail de ces dernières semaines. Il y a de fortes chances pour que les syndicats, Alliance en tête, se saisissent de cette question d’ici très peu de temps. »

Si le mouvement persévère sans s’essouffler, si le rythme des manifestations est maintenu et que la mobilisation s’amplifie, le gouvernement devrait faire face à une nouvelle difficulté à gérer. Peut-être de quoi le faire réfléchir…pourvu que l’on tienne dans la durée !

De toute façon, notre mobilisation doit être à la mesure de l’enjeu que le projet de loi met sur la table : le survie d’une civilisation menacée par un consumérisme qui voudrait ordonner la loi, en la détournant des intérêts supérieurs, au désir égoïste de l’homme. Quitte à chosifier l’enfant et donner au corps de la femme une valeur marchande…

Des innocents gazés dans le métro parisien !

Cette fois, les CRS ont gazé des innocents en plein métro parisien, station des Invalides. Lorsque l’exercice du pouvoir est détourné du bien commun et confisqué, il suscite un vent de révolte et ne dispose plus les citoyens à l’obéissance. Pour se faire respecter, il compense alors sa perte de légitimité par la violence de la force armée, dernier argument pour s’imposer. C’est exactement le processus qui se met en place depuis quelques temps en France :

Les terroristes de Boston sont à Paris

Ils ont été retrouvés hier soir dans un fourgon de police. Manifestement, ils menacent la sécurité du pays et semblent en passe de renverser le régime… Contre-Info a pu filmer ces talibans au péril de sa vie :

On observe ci-dessous que les terroristes ne sont pas non plus terrorisés par les CRS :

***Attention : vidéos non disponibles. Article basculé en privé / RN ***

« Mariage » gay : Mariton dénonce un coup d’Etat…et alors ?

Hervé Mariton, député UMP à l’assemblée nationale, a dénoncé hier un « coup d’Etat législatif » autour du vote du projet de loi autorisant le « mariage » homosexuel. Devant une foule de plusieurs milliers de personnes rassemblées à Lyon, il participait à une manifestation contre cette réforme.

Dénonçant le changement de calendrier pour l’examen du projet de loi en seconde lecture à l’Assemblée nationale, à partir de mercredi au lieu de fin mai, Hervé Mariton a crié : « Ils ont la trouille parce que personne ne veut de ce texte » !

Nous comprenons bien qu’il faille faire feu de tout bois pour éviter le passage de  la loi. Et il est évident que la confiscation des institutions ou des processus légaux afin de faire passer la loi en force doit être clairement dénoncé. C’est chose faite, et monsieur Mariton y aura contribué. Il reste que cet argument ne se suffit pas à lui-même.

Car si le calendrier avait été respecté dans le processus du vote, monsieur Mariton aurait-il accepté le résultat des urnes ? A vouloir se placer exclusivement sur le terrain de la légalité, on court le risque de devoir s’incliner si le rapport de force devient défavorable dans l’enceinte de l’hémicycle. Sachant que la gauche a la majorité au parlement, le risque est important. A vouloir dénoncer les entorses au délai légal, sans évoquer les limites du cadre légal, on s’interdit également de sortir de ce cadre : on s’interdit donc de suggérer qu’il puisse exister un ordre plus haut et plus ultime que le l’ordre légal : celui de la légitimité. Alors qu’à cette aune, ce qui est légal et en bonne et due forme, peut s’avérer absolument dépourvu de valeur.

Ne pas dénoncer l’illégitimité, plus encore que l’illégalité, du processus en cours, c’est ne pas prendre la mesure de l’enjeu en présence : celui qui engage l’avenir d’une civilisation dans laquelle demain, peut être, l’enfant sera chosifié par la loi pour satisfaire les exigences idéologiques d’une minorité.

Manifestation tendue et violences policières ce vendredi soir suite au coup de force du gouvernement

Entre 7 500 et 20 000 personnes se sont rassemblées vendredi soir à proximité du Sénat à l’appel (de dernière minute) du collectif « La Manif pour Tous », suite à la décision du Gouvernement d’accélérer le calendrier des « débats » au Parlement et de l’examen du texte du projet de loi Taubira qui dénature le mariage et instaure le droit à l’enfant. D’abord très bon enfant malgré des appels à la démission de François Hollande, l’ambiance s’est tendue lorsque des manifestants ont tenté d’approcher le Sénat puis, rive droite, l’Élysée.

Source: NDF

Tensions visibles sur cette video à partir de 5’50 :

Images prises par I-télé :

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Quand l’Etat assume son caractère totalitaire

Dans la vidéo ci-dessous, un campeur est expulsé manu militari du jardin du Luxembourg, porté par 5 gendarmes et surveillants, et interdit de remettre les pieds dans le parc pendant 6 mois. Pourquoi ? Parce qu’il portait un sweat de La Manif Pour Tous ! Vous avez dit…totalitarisme ?