Enseignement : l’arnaque de la méthode globale

Lundi 15 septembre, David Pujadas présentait au journal de 20 heures, sur France 2, un reportage intitulé : « Quelle méthode pour apprendre à lire à l’école ? » (voir ci-dessous).

Pendant deux ans, tous les deux mois, des enfants en situation d’apprentissage de la lecture se sont rendus au Commissariat à l’énergie atomique de Saclay pour expérimenter – grâce à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) – les deux méthodes : la syllabique et la globale. Les résultats sont sans appel et confirment ce que les neurosciences, depuis une quinzaine d’années, permettent d’évaluer : à savoir l’indubitable efficacité de la méthode syllabique. Celle-là même qui fut utilisée pendant un siècle par des bataillons d’enfants, lesquels, entre 11 et 13, avec un certificat d’études, savaient lire, écrire et compter.

La méthode syllabique est celle qui fait travailler l’hémisphère gauche du cerveau, « le circuit universel de la lecture ». L’enfant visualise le mot, les lettres, puis repère les syllabes qui vont former les sons indispensables à la compréhension du mot. Il part donc du simple vers le compliqué, de l’analyse vers la synthèse.

« Tout autre circuit d’apprentissage éloigne l’enfant de la lecture », affirme le scientifique Stanislas Dehaene.

 

Source : Bd Voltaire