C’était un… 26 décembre

entre 31 et 36 : mort (et fête) de Saint Etienne, le premier martyr.
Il avait fait partie des soixante-dix disciples choisis et envoyés par Jésus en mission (Luc, X, 1-24). Ordonné diacre, pour seconder les douze apôtres, il  accomplit des « prodiges et des signes remarquables parmi le peuple » (Ac, 6, 1-8). Erudit, inspiré et rempli de saint zèle, il suscita le courroux du sanhédrin qui le condamna à mort pour « blasphème » et le fit lapider.
Ses reliques se trouvent sous le maître-autel de la basilique Saint-Laurent-hors-les-Murs.

Le martyre de Saint Etienne

1736 : dans une loge maçonnique de Paris, discours du « chevalier de Ramsay », l’un des principaux créateurs de la franc-maçonnerie française. Le texte de cet Ecossais, fondamental pour la secte, se compose de deux parties et comprend une évocation en forme de programme international, intellectuel et humaniste assignée à la franc-maçonnerie en général et une allégorie symbolique et initiatique tendant à faire de la franc-maçonnerie l’héritière des ordres chevaleresques de l’époque des croisades, tout en la reliant aux mystères grecs et égyptiens.

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1815 : Louis de Bonald propose à la Chambre des députés la suppression du divorce (qui avait été instauré fin 1792). Il sera aboli le 8 mai suivant. L’Eglise n’avait jamais accordé de réalité au divorce (autre que celle d’un péché), et ne l’a jamais fait depuis.
Les textes et discours de Bonald sur ce sujet ont été réunis et présentés par l’abbé Rioult dans un ouvrage.

1948 : pour déstabiliser l’Église catholique hongroise, les autorités communistes arrêtent son chef, le cardinal Mindszenty.
Interrogatoires et tortures commencent le jour même. On lui injecte un mélange de drogue, afin de le mettre en scène au cours d’un procès public, dans le but de faire tomber la résistance des catholiques hongrois.
Privé de sommeil pendant des jours, il est interrogé sans interruption, jour et nuit. Il finit par signer des aveux, mais ajoute qu’il « agit sous la contrainte ». Cette phrase lui vaudra de nouveaux sévices. Lors de son procès il « avoue », contraint et forcé, tout ce qui lui est reproché. Inculpé de trahison, conspiration et non-respect des lois du régime, il est condamné à la perpétuité. Au vu de son état de santé désastreux, le cardinal Mindszenty est directement envoyé à l’infirmerie de la prison. Dans la foulée, le pape Pie XII prononce l’excommunication de toutes les personnes impliquées dans son procès et sa condamnation. Mindszenty sera libéré en 1956 lors de la révolte hongroise contre les Soviétiques, puis, au retour de ces derniers quelques jours plus tard, se réfugiera dans l’ambassade des Etats-Unis, où il vivra reclus pendant quinze ans.

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