Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.
Attention, ce dimanche sera célébrée en certains lieux plutôt la solennité de Notre Dame du Saint Rosaire.
« L’épître et l’évangile de ce dimanche nous rappellent le grand devoir d’amour de Dieu et du prochain, double expression d’un même amour. Aime
Dieu, aime tes frères : c’est toute la Loi et les Prophètes. L’unité de notre foi, de notre baptême et de nos espérances, comme aussi de l’Esprit-Saint, du Christ, de Dieu notre Père, tel est, selon saint Paul, le fondement même de notre charité fraternelle. »
« Les décisions de Dieu sont toujours équitables, soit que, dans sa justice, il confonde les orgueilleux, soit que, dans sa miséricorde, il exalte les humbles. Nous avons vu cet arbitre souverain à l’œuvre, il y a huit jours, dans la distribution des places réservées pour les saints au banquet de l’union divine. Continuer la lecture de « 17e dimanche après la Pentecôte – textes de la messe commentés »
« Après avoir été donné à la France par le traité de Paris, le 30 mai 1814, Dakar devint, en 1904, la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Située à l’extrémité occidentale de l’Afrique, elle occupait, en 1940, une position stratégique considérable qui faisait bien des envieux. Au point de séparation de l’Atlantique Nord et Sud, en avancée face à l’Amérique Latine, sur le chemin entre l’Afrique du Sud et l’Europe, Dakar intéressait tout le monde et en premier lieu les Britanniques qui, sur le chemin traditionnel de l’Afrique australe et de l’Asie par le Cap, retrouvaient là l’un des enjeux de leurs rivalités coloniales avec la France et voulaient profiter de son écrasement.
En septembre 1940, le Maréchal Pétain avait confié au général Weygand la délégation générale du gouvernement en Afrique et le commandement en chef des troupes. Ainsi se trouvait affirmée la volonté de défendre l’Afrique mais aussi de préparer les moyens de la revanche.
• 1711 : parti de France le 9 juin et ayant débarqué le 12, le corsaire René Duguay-Trouin se rend maître de Rio de Janeiro, la plus riche colonie portugaise au Brésil. Cette victoire fit grand bruit en Europe, tant par la hardiesse de l’entreprise que par la vigueur de l’exécution.
• 1793: défaite des Bleus (les républicains) à Saint Fulgent face à Lescure et Charette. Westermann doit s’enfuir à la Châtaigneraie. En 5 jours, la Vendée a remporté cinq éclatantes victoires et rompu le cercle des 115 000 hommes, qui, d’après le plan de Canclaux, devaient l’écraser.
Bataille de Saint-Fulgent, 1793.
• 1862: tentant d’arrêter l’avancée sudiste, le président yankee Abraham Lincoln proclame l’émancipation partielle et conditionnelle des esclaves noirs, « chez les États rebelles seulement » !
En l’an 451, les Huns connurent une défaite lourde de conséquences.
Cette confédération de barbares européens et asiatiques menée par Attila, dont le gigantesque empire était basé en Pannonie (Hongrie), entendait conquérir la Gaule.
Après avoir franchi le Rhin, les Huns détruisirent Metz. Mais ils se détournèrent de Paris suite à l’opposition menée par Sainte Geneviève, avant de se casser le nez sur la résistance d’Orléans. Quinze jours après, près de Chalons-en-Champagne se déroula la bataille des Champs catalauniques où les Huns furent battus par une coalition.
Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.
« La vie surnaturelle de notre âme exige que toujours la grâce de Dieu nous prévienne et nous accompagne. (Or.) A Lui donc gloire, (Ep.) car c’est Lui qui guérit nos infirmités (Ev.) et qui est notre appui. Aussi dans l’Evangile Jésus nous apprend-il la vertu d’humilité. Dans une courte parabole, il montre que Dieu élève quiconque s’abaisse à ses propres yeux. »
• 1635: le flibustier Pierre Belain d’Esnambuc prend possession de la Martinique pour la France.
Pierre Belain d’Esnambuc débarquant à la Martinique.
Il débarque dans la rade de Saint-Pierre avec 150 colons français qui ont été chassés par les Anglais de l’île Saint-Christophe. Il installe ainsi la première colonie dans l’île, pour le compte de la couronne de France et de la Compagnie des îles d’Amérique. Il a reçu du cardinal de Richelieu le pouvoir de coloniser toutes les îles qu’il trouverait et qui ne seraient pas occupées par des chrétiens.
• 1700: mort, à l’âge de 87 ans, d’André Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV de 1645 à 1700. Il eut notamment pour tâche de concevoir l’aménagement du parc et des jardins du château de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte et Chantilly.
• 1759 : mort du marquis Louis de Montcalm de saint-Véran, général français, en défendant Québec assiégée, des suites d’une blessure reçue la veille lors de la bataille des Plaines d’Abraham.
Un trou, qu’une bombe avait fait, servit de sépulture à ce maréchal de camp qui avait résolu de sauver le Canada des Anglais.
Sa mort entraîna pour la France la perte de la ville de Québec et bientôt de toute la Nouvelle-France. A lire : Montcalm, de Marie-Magdeleine Del Perugia, Ed. de Paris, disponible ici.
• 1944 : Robert Brasillach se présente volontairement à la préfecture de police de Paris, afin d’obtenir la libération de sa mère, arrêtée le 25 août dans le seul but de l’obliger à se livrer.
Bien qu’il n’y ait pas de mandat d’arrêt contre lui, il est transféré au camp de Noisy le Sec, puis, le 15 octobre à Fresnes. On lui reproche ses articles dans Je suis partout. Continuer la lecture de « C’était un 14 septembre… »
Cet épisode d’importance s’est déroulé en effet le 13 (et le 14) septembre 1515 en Italie, dans le Milanais.
Ce jour-là, les troupes de François Ier rencontrent les piquiers suisses (mercenaires au service du duché de Milan) dans une petite bourgade proche de la cité.
Après un essai de négociation, les Suisses attaquent.
Le roi, qui était à table, se lève et s’écrit : « Qui m’aime me suive ! », phrase passée à la postérité.
Alors que Vienne est assiégée par les Turcs, qui occupent une partie de l’Europe et menacent l’autre, une bataille a lieu devant la ville, sur la colline du Kahlenberg.
Elle oppose d’un côté les troupes chrétiennes (60 000 Impériaux et 25 000 Polonais) venues briser le siège et menées par le roi Jean III Sobieski et de l’autre les Turcs ottomans (entre 140 000 et 170 000 hommes).
A gauche, Augusto Pinochet (1915-2006), à droite Salvador Allende (1908-1973).
Le 11 septembre 1973, un coup d’Etat mené par l’armée, sous la direction du général Augusto Pinochet, démettait de ses fonctions le président socialiste Salvator Allende.
Le régime mis en place, de type dictature militaire modérée et à durée limitée, durera jusqu’en 1990, quand le général Pinochet se retirera volontairement et conformément aux dispositions législatives qu’il avait signées.
Les gros médias français et les politiciens présentent systématiquement Pinochet comme l’archétype d’un tyran brutal, tout-puissant et anti-démocrate. En réalité, comme le prouveront les procès, il fut un facteur de modération au sein du nouveau régime, dans lequel il composait avec d’autres hommes influents, et son attitude à la fin de son mandat présidentiel prouve qu’il a respecté le système démocratique.
Si son régime était loin d’être parfait, il faut rappeler une chose que les gros médias taisent : l’armée a fait ce coup d’Etat en 1973 car tout portait à penser que le socialiste Allende allait transformer le Chili en un deuxième Cuba. Et même en un Etat vassal de Cuba, qui était devenu un enfer communiste.
Allende, socialiste radical allié aux terribles communistes chiliens, était en effet un proche du tyran rouge Fidel Castro.
Des milliers de « conseillers » cubains grenouillaient au Chili au début des années 1970, alors que le pays était en plein marasme économique et social. En quelques années, Allende avait effectivement mené le stable Chili à la ruine. Chaque semaine de nombreuses femmes protestaient dans les rues en frappant sur des casseroles pour protester contre les graves pénuries alimentaires. Pinochet fera du pays, certes avec l’appui des Etats-Unis, l’un des plus prospères d’Amérique du Sud.
La mise sur la touche d’Allende a été très largement applaudie par la population chilienne (comme en témoignait de son hôtel, à Santiago, le reporter du Figaro à l’époque : « Et soudain, au fin fond de l’hôtel, un grand cri: «Viva, el Chile, mierda». Tout le personnel, y compris la standardiste, sabre le champagne pour fêter la «victoire de la démocratie».)
Une anecdote révélatrice pour finir.
Lors du coup d’Etat, après une résistance brève mais âpre d’Allende et de ses proches (le « Groupe des amis personnels », garde organisée par son gendre Luis Fernandez Onia, ancien chef de la police secrète de Fidel Castro), le président déchu se donna la mort, en utilisant une Kalashnikov qui lui avait été offerte par Castro.
Sur l’arme, une plaque mentionnait : « À mon bon ami Salvador, de la part de Fidel, qui essaye par des moyens différents d’atteindre les mêmes buts ».
• 1709: bataille de Malplaquet (aux Pays-Bas), au cours de la guerre de Succession d’Espagne, entre l’armée de Louis XIV et les coalisés hollandais et autrichiens. Bien que l’armée française fît retraite, elle infligea à ses ennemis des pertes quatre fois plus importantes que les siennes, et l’invasion de la France fut empêchée. Voir le détail en fin de cet article. « Malborough s’en va en guerre… »
• 1758 : la victoire de Saint-Cast-le-Guildo (Côtes-d’Armor) est remportée sur les Anglais par les miliciens bretons et les soldats du Roi commandés par Emmanuel de Vignerot du Plessis-Richelieu, duc d’Aiguillon, alors Gouverneur du Duché de Bretagne et petit neveu du Cardinal.
Les 10 000 fantassins anglais de Bligh échouent à s’emparer de Saint-Malo en débarquant trop à l’Ouest. Ils sont ensuite repoussés par les Bretons et rembarquent en abandonnant 4 000 tués et blessés et entre 600 et 800 prisonniers.
• 1912: le Français Fourny réalise le premier vol aérien de plus de 1000 km.
• 1917: Georges Guynemer, « as des as » à 23 ans, héros des ailes françaises déjà crédité de 53 victoires, disparaît dans le ciel de Flandre, entre Dixmude et Ypres.
Citation lue au pied du drapeau dans toutes les bases aériennes françaises : « mort au champ d’honneur, à Poelkapelle, le 11 septembre 1917.
Héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire après trois ans de lutte ardente. Reste le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime.
Animé de la foi la plus inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exalte l’esprit de sacrifice et provoquera les plus nobles émulations. »
Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.
Aujourd’hui l’Église nous rappelle l’épisode si touchant de la résurrection du fils d’une veuve par le Christ. L’Épître mérite d’être lu, relu et médité.
« Le Christ nous arrache à la mort du péché, comme il a autrefois arraché le jeune homme de Naïm à la mort naturelle, et en cela il obéit à la compassion que lui inspire notre mère l’Église qui pleure sur les pécheurs, comme il s’était laissé touché par la pauvre veuve désolée qui pleurait son fils. – Il faut que cette vie surnaturelle, qui est celle de l’Église, demeure toujours en nous et porte ses fruits qui consistent à pratiquer l’amour du prochain et la défiance de nous-mêmes, puisque nous ne sommes quelque chose que par Jésus-Christ. (Ép.) »
Certains historiens parlent de l’événement militaire du 8 septembre 1914 comme d’un « miracle », toujours entre guillemets, ou du « petit miracle ».
« Miracle » entre guillemets qu’ils attribuent à diverses causes, mais jamais à Celle qui seule pouvait accomplir un (vrai) miracle, et qui l’a fait : la Sainte Vierge.
Le Courrier de la Manche, le 9 janvier 1917, avait compilé plusieurs témoignages.
« Un prêtre allemand, blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur a dit : “Comme soldat, je devrais garder le silence ; comme prêtre, je crois devoir dire ce que j’ai vu. Pendant la bataille, nous étions surpris d’être refoulés car nous étions légion comparés aux Français, et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge toute habillée de blanc, avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris… Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser.” »