C’était un 15 juillet : la libération de Jérusalem par les Croisés

Les croisades constituent l’une des plus belles manifestations de la générosité de la race française.

Le vendredi 15 juillet 1099, les croisés libèrent la ville de Jérusalem des mains des musulmans. Ils ont quitté l’Europe occidentale trois ans plus tôt et effectué une interminable et périlleuse marche pour répondre à l’appel du pape Urbain II, reprendre aux Infidèles le tombeau du Christ et y permettre à nouveau les pèlerinages.

Pendant le siège, plusieurs tentatives avaient été faites, mais furent toutes repoussées. Trois machines de siège furent terminées et amenées près des murs dans la nuit du 14 juillet. Elles permirent la conquête de la ville sainte.
Godefroy de Bouillon devient Advocatus Sancti Sepuchri (Avoué du Saint Sépulcre) le 22 juillet, refusant d’être « roi » dans la ville où mourut le Christ.
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Sénégal : le projet de ville du rappeur américain Akon abandonné après 5 ans

« Ça sera un grand centre économique mondial » assurait en 2020 le riche rappeur noir-américain « Akon », d’origine sénégalaise.

La ville devait s’appeler – modestie oblige – « Akon City », et était inspirée du fantasmagorique Wakanda (pays noir florissant fictif de l’univers Marvel).
Budget : 6 milliards de dollars.

Cinq ans plus tard, le constat est sans appel : sur les 800 hectares annoncés, seul un bâtiment d’accueil inachevé sort de terre. Aucune route, aucune centrale solaire, aucun logement. À Mbodiène, les promesses de développement ont laissé place à l’amertume et à l’incompréhension.

Officiellement, les retards sont d’abord imputés à la pandémie de Covid-19. Les promoteurs évoquaient également des études de faisabilité et des lenteurs administratives. Mais ces explications ne suffisent plus à convaincre. L’État sénégalais, via la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal (SAPCO), a récemment décidé de reprendre la main. […] (source)

En haut, le projet, en bas, le résultat final

Wakanda !

C’était un… 14 juillet :

• 1223 : mort de Phillipe II « Auguste », qui fut comme son nom l’indique l’un des plus grands rois de France. Il avait remporté la victoire capitale de Bouvines en 1214, après quoi « jamais depuis ne fut personne qui osa faire la guerre au roi Philippe, mais il vécut depuis en grande paix et toute la terre fut en grande paix », nous dit un chroniqueur anonyme.

1683 : l’armée turque s’installe devant Vienne pour en faire le siège. Les boulangers de la ville prennent une part importante dans sa défense et fabriquent des brioches en forme de croissant (symbole de l’islam), en signe de résistance.

1789 : prise de la Bastille, qui ne s’est pas réellement défendue, mais l’épisode donnera naissance à un mythe républicain très grossi…
Les (seulement) sept prisonniers (dont 4 faux monnayeurs) sont libérés.
Dès 5 heures du soir, les démolisseurs de Pierre-François Palloy sont en action, s’attaquant au haut d’une tour.
Pendant ce temps, les révolutionnaires portent sur une pique la tête du gouverneur et massacrent ses adjoints. Dès son début, la Révolution est sanguinaire (rappel contre ceux qui veulent séparer 89 et 92).

1790 : première « fête de la Fédération », au champ de Mars, à Paris. Deux cent mille personnes, dont cent cinquante mille venues des différentes régions de France, se réunissent. Le général La Fayette, qui préside la cérémonie, prête sur l’« autel de la Patrie », au nom de tous les gardes nationaux de France, un serment de fidélité à l’ Assemblée nationale. Le roi Louis XVI jure de maintenir la Constitution et est acclamé. Une messe est célébrée, sur l’autel de la Patrie, par Talleyrand, évêque d’Autun à la piété plus que douteuse (qui dira à La Fayette, le voyant près de lui : « Ah ça ! je vous en prie, ne me faites pas rire »).
C’est en mémoire de cette fête – qui entendait marquer l’unité de la France et la réconciliation des Français autour de la monarchie constitutionnelle (mais  dont la date était en référence à la prise de la Bastille un an plus tôt) – que l’Assemblée nationale de la jeune IIIe (et très maçonnique) République vota, en 1880, l’institution du 14 juillet comme fête nationale.

1793 : mort, à Saint-Florent-le-Vieil, de Jacques Cathelineau, 34 ans, surnommé « le saint de l’Anjou », homme de simple condition devenu généralissime des armées vendéennes (« l ‘Armée catholique et royale », 80 000 hommes).  Il avait été blessé deux semaines plus tôt en tentant de prendre Nantes, après avoir libéré Angers. Ses trois frères mourront aussi face aux Républicains.

« Les Vendéens demandent à Cathelineau de prendre la tête de l’insurrection », peinture de Jules Gabriel Hubert-Sauzeau, 1900.

► pour explorer le thème des guerres de Vendée et de la chouannerie (et la figure de Cathelineau) : quelques livres suggérés.

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C’était un 13 juillet…

1191 : les croisés, avec à leur tête Philippe Auguste et Richard Coeur de Lion, entrent dans saint Jean d’Acre, après une reddition négociée par Saladin (il s’engage notamment à rendre la Vraie Croix, prise à Hattin).

1380 : en Lozère, s’éteint le connétable de France Bertrand du Guesclin. Né près de Dinan, ce guerrier légendaire fut un serviteur providentiel des rois de France.

1789 : Réunion maçonnique en l’église saint Antoine, où l’insurrection du lendemain contre la Bastille est décidée, ainsi que sa démolition.

Parmi les participants les plus actifs, figure Pierre-François Palloy, un entrepreneur qui tentait depuis plusieurs mois d’obtenir l’attribution de la démolition de la Bastille, décidée par Louis XVI. (Source)

1793 : Charlotte Corday assassine le chef républicain Jean-Paul Marat, coresponsable de grands massacres et dont la soif de « châtiments » et de sang semblait inextinguible.
« Marat pervertissait la France. J’ai tué un homme pour en sauver cent mille, un scélérat pour sauver des innocents, une bête féroce pour donner le repos à mon pays… » dira courageusement la jeune femme de 24 ans devant le Tribunal révolutionnaire.
« Adieu mon cher papa, je vous prie de vous réjouir de mon sort. N’oubliez pas ces vers de Corneille : « Le crime fait la honte et non pas l’échafaud » écrira-t-elle quelques heures avant d’être guillotinée le 17 juillet suivant.
Le poète André Chénier (guillotiné le 25 juillet 1794, 3 jours avant Robespierre) écrira dans son ode « A Charlotte Corday » :
« Belle, jeune, brillante, aux bourreaux amenée,
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5e Dimanche après la Pentecôte – textes de la messe commentés

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le suivaient nos aïeux), avec leur commentaire.

« Épître et évangile se rejoignent pour inculquer fortement le devoir de la charité fraternelle. Justiciables devant Dieu de tout manquement à l’égard de nos frères, jusque dans nos sentiments les plus secrets, nous devons savoir rendre le bien pour le mal et pardonner du fond du cœur, si nous voulons nous-mêmes trouver accès auprès de lui.

En ces dimanches après la Pentecôte, les pièces de chant sont presque toujours un pressant appel au secours de Dieu en même temps qu’une paisible assurance dans sa protection. Parmi les oraisons d’aujourd’hui, la collecte est particulièrement belle ; elle redit à la fois la grande espérance chrétienne et implore de Dieu la grâce d’y parvenir par la force d’un amour capable d’unifier et de soulever notre vie.  »

Dom G. Lefebvre

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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Les activités ignobles du pédocriminel Pierre-Alain Cottineau, militant gauchiste

Le Parisien a dévoilé des éléments de l’enquête concernant les agissement de Pierre-Alain Cottineau : cet « assistant familial » de la région nantaise avait organisé un véritable réseau pédo-criminel (« j’ai des enfants à disposition »).

Nous passerons sur les descriptions des actes horribles qui sont relatés : actes de sadisme et viols filmés sur des enfants de 3 ou 4 ans qui appellent au secours leur mère…

On notera que le journal de gauche choisi en photo d’illustration de son article (photo partagée sur ses réseaux sociaux) un portait extrait d’une photographie plus large :

Que donne la photo non tronquée?

Oups, on y voit la harpie communiste et député LFI Manon Aubry…

Sur internet, on trouve facilement d’autres photos illustrant les activités politiques de cet homme engagé dans les causes communistes (candidat LFI aux dernières élections départementales) et homosexualistes :

Quant au titre du Parisien
Rappelons, comme le dit un internaute, que « quand un mec qui connaît le beau-frère du plombier d’un pote d’une personne qui a croisé Marine Le Pen roule à 53 km/h au lieu de 50 c’est un « proche du Rassemblement National », mais quand un militant LGBT encarté chez LFI dirige un réseau pédocriminel, c’est juste « Pierre-Alain Cottineau » ».

Sinon, est-ce une bonne idée de confier des enfants – comme l’a fait la sinistre ASE – à des « familles d’accueil » constituées d’un homme seul (ou de deux hommes), qui plus est ouvertement militants « LGBT » ?
Nous éviterons de répondre clairement pour des raisons de censure légale. Mais quel genre d’homme rêve de s’occuper à plein temps d’un petit enfant qui n’est pas le sien ?!
Ce système est vraiment tordu, mais pour le corriger, il faut remettre en cause l’idéologie (égalitarisme, libéralisme moral, homosexualisme…) du régime…

C’était un… 12 juillet :

1174 : afin d’expier le meurtre de Thomas Becket, archevêque de Cantorbery, le roi Henri II d’Angleterre se présente devant le tombeau du saint, marchant nus pieds, revêtu d’une tunique de laine. S’étant prosterné devant le tombeau, il est fouetté à coups de verges par tous les religieux de l’abbaye.

1789 : Camille Desmoulins, avocat inconnu, monte sur une table du jardin du Palais Royal et ameute le peuple de Paris, conseillant à la foule de prendre pour signe de reconnaissance une cocarde verte. Avec une feuille de tilleul, il fabrique la première. Dès le lendemain, celle-ci est tricolore.
A Paris, le tocsin sonnera pendant toute la nuit suivante, favorisant un vent de panique.

Desmoulins au Palais-Royal (gravure populaire du musée Carnavalet)

1790 : l’Assemblée nationale constituante adopte le décret de la « constitution civile du clergé », prétendant organiser l’Eglise de France suite à la « nationalisation » (le vol) de ses biens en novembre 1789.
Sanctionnée contre son gré par Louis XVI le 24 août, elle veut instituer une nouvelle Église, l’Église constitutionnelle. Cette réorganisation est condamnée par le pape Pie VI en mars 1791, ce qui provoque la division du clergé français en clergé constitutionnel (les « jureurs ») et clergé réfractaire, puis le déchaînement christianophobe de la République.

1914 : la Ligue des Patriotes désigne le successeur de Paul Déroulède. C’est le très célèbre écrivain nationaliste Maurice Barrès qui est élu président. Il relancera son bulletin, Le Drapeau, en avril 1916. Avant d’aller fleurir les statues parisiennes de Jeanne d’Arc et de Strasbourg (place de la Concorde), il conclut son premier discours par ses mots :
« Républicains, bonapartistes, légitimistes, orléanistes, ce ne sont là chez nous que des prénoms. C’est Patriote le nom de famille. »

Source : Ephémérides nationalistes

Palestine : l’un des derniers villages chrétiens persécuté par les colons juifs

L’église Saint-Georges (Ve siècle!) à Taybeh, menacée par les flammes. (DR)

Le village de Taybeh, qui lance aujourd’hui un appel à l’aide, était déjà évoqué dans la Bible :

Depuis ce jour, ils délibérèrent sur les moyens de le faire mourir. C’est pourquoi Jésus ne se montrait plus en public parmi les Juifs ; mais il se retira dans la contrée voisine du désert, dans une ville nommée Ephrem, et il y séjourna avec ses disciples. (Ev. selon St Jean, Chap XI, v. 53-54)

L’agence Fides rapporte :

« Aujourd’hui, Ephraïm s’appelle Taybeh. Il s’agit d’un village palestinien de Cisjordanie situé à quelques kilomètres au nord-est de Jérusalem. La communauté chrétienne y est présente depuis deux mille ans. Seuls des chrétiens arabes y vivent.

Hier, mardi 8 juillet, des groupes de colons israéliens ont allumé plusieurs incendies près du cimetière municipal et de l’ancienne église Al-Khader (Saint-Georges), datant du Ve siècle, menaçant l’un des plus anciens lieux d’intérêt religieux de Palestine. C’est ce qu’ont rapporté les prêtres Daoud Khoury, Jacques-Noble Abed et Bashar Fawdeh, appartenant aux trois communautés chrétiennes de Taybeh (grecque orthodoxe, catholique latine et catholique grecque-melkite).

Dans un message commun, publié ces dernières heures et rédigé « au nom de la population de notre ville et de nos paroissiens », les trois prêtres décrivent une situation d’urgence marquée par « une série d’attaques graves et répétées contre notre ville, qui menacent sa sécurité et sa stabilité et portent atteinte à la dignité de ses habitants et à ses lieux saints ».

« Sans l’attention des habitants et l’intervention des pompiers », peut-on lire dans le texte, « une grave catastrophe aurait eu lieu. Dans un contexte marqué par des provocations quotidiennes, les colons continuent de faire paître leurs vaches sur les terres agricoles de Taybeh, au cœur des champs appartenant aux familles de la ville et même à proximité de leurs maisons, sans aucune dissuasion ni intervention de la part des autorités compétentes ».

Et « ces violations », précisent les prêtres, « ne se limitent pas à de simples provocations ; elles endommagent aussi directement les oliviers, qui constituent la principale source de subsistance des citoyens et empêchent les agriculteurs d’accéder à leurs terres et de les travailler ».
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C’était un… 11 juillet :

Dessin sur la Bataille de Courtrai, dans un manuscrit de 1340 environ (Bibliothèque du Vatican).

1302 : à Courtrai, défaite désastreuse de l’armée royale française face aux milices communales des rebelles flamands (le comté de Flandre était un fief vassal français depuis le IXe siècle) : les chevaliers français s’embourbent dans le marécage, et les rebelles – méprisant les lois de la guerre et du droit chrétien – massacrent les vaincus. Ils en collectent les éperons en trophée, d’où le nom qu’ils donnent à cet épisode : « bataille des éperons d’or ». De nombreux nobles français, dont de hauts chefs militaires, périssent : le désastre est comparable à celui d’Azincourt (avec un peu moins de morts tout de même).  Le roi de France prendra sa revanche ultérieurement.
PS : les « Identitaires » (Bloc identitaire, Génération identitaire) locaux célèbrent cette bataille…

1536 : mort à Bâle, du philosophe et « prince de l’humanisme » Didier Erasme. Ce libéral « chrétien » s’opposait à la doctrine et à l’influence de l’Eglise. Auteur du fameux Éloge de la folie, considéré comme l’une des œuvres qui ont eu le plus d’influence sur la littérature du monde occidental et l’un des catalyseurs de la Réforme. C’était un cosmopolite : « Le monde entier est notre patrie à tous ».

► Suggestion de lecture, pour creuser : La Réforme (le siècle de la folie), d’Alain Pascal.

1793 : par décret de la Convention, le Dauphin – orphelin de Louis XVI – est séparé de sa mère Marie-Antoinette. Début de son martyre, entre les mains de geôliers cruels.

1862 : émeutes à New-York contre la conscription destinée à combattre les Etats sécessionistes du Sud. 500 mort.

► Suggestion de lecture, pour creuser : la désinformation autour de la guerre de Sécession, d’Alain Sanders.

1880 : loi d’amnistie des principaux Communards, dont beaucoup avaient été déportés en Nouvelle-Calédonie, tels que le marquis de Rochefort dit Henri Rochefort (célèbre polémiste d’extrême-gauche qui deviendra nationaliste).

1892 : l’anarchiste Ravachol est guillotiné à Montbrison.

1931 : mort du peintre, dessinateur et célèbre caricaturiste Jean-Louis Forain, militant patriote qui s’illustra dans la presse nationaliste. Il deviendra une des grandes figures de Montmartre.

1935 : mort à Paris du capitaine Alfred Dreyfus. Sa condamnation pour trahison au profit de l’Allemagne fut à l’origine d’une véritable guerre civile intellectuelle en France, aux conséquences considérables.

► Suggestions de lectures ici, pour creuser le sujet.

1936 : le colonel de La Rocque lance le Parti social français (PSF), après la ligue des Croix de feu a été dissoute par le Front populaire avec les autres mouvements nationaux. Le PSF abandonne le  style ligueur et adopte les formes légales d’opposition républicaine ; il deviendra un parti de masse.

1975 : loi sur le divorce par consentement mutuel. L’adultère disparaît du Code pénal. C’est la « société libérale avancée » dont se targue Valéry Giscard d’Estaing, rapidement complétée par la loi légalisant l’avortement.

C’était un… 10 juillet :

1086 : le roi du Danemark Canut II le saint (« Knut II ») est assassiné par des rebelles, dans une église. Devenu roi en 1080, soutenant activement l’Eglise et prétendant au trône d’Angleterre, il s’était rendu impopulaire en procédant à une levée d’homme pour une nouvelle expédition vers ce pays, et en essayant de mettre en place la dîme en faveur de l’Eglise. Il sera canonisé et proclamé saint patron du Danemark.

1547 : lors d’un duel, le champion du roi Henri II est tué à la grande surprise du monarque et de l’assistance, par un adversaire moins réputé à tous points de vue, mais qui triompha grâce à un coup habile, du revers de l’épée : le baron de Jarnac. Naquit ici l’expression « coup de Jarnac ». Le roi n’autorisa ensuite plus les duels.

1851 : mort, à Bry-sur-Marne, de Louis-Jacques Daguerre, Français inventeur du premier système photographique « grand public » (le daguerréotype) en 1839.

1899 : parution du premier numéro d’une petite revue grise, le Bulletin d’Action française, sous la direction d’Henri Vaugeois. Sous l’influence de Charles Maurras, elle deviendra monarchiste, un mouvement politique s’y accolera et elle se transformera en quotidien en 1908.

► sur ce thème, on peut lire le Précis d’histoire de l’Action française de Gérard Bedel.

1934 : le NKVD remplace la Guépéou (GPU), en tant que police politique des communistes russes.

1939 : Pie XII lève les sanctions prises contre l’Action française par son prédécesseur, après que Charles Maurras et ses principaux cadres lui ont écrit quelques semaines plus tôt une lettre de soumission et d’excuses.
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La grosse manipulation médiatico-politique des 211 milliards « donnés » aux entreprises

Fabien Gay est un sénateur, et le « rapporteur de la commission d’enquête sur l’utilisation des aides publiques aux grandes entreprises et à leurs sous-traitants ».
C’est plus précisément un militant communiste, c’est-à-dire quelqu’un de très à l’aise avec le mensonge et, de nos jours, un bas-du-front.

Il vient de s’illustrer en déclarant, en tant que rapporteur, que l’Etat avait versé 211 milliards d’euros d’aide aux entreprises en 2023.
Peut-être essaye-t-il de faire diversion alors que les Français sont toujours plus nombreux à prendre conscience du caractère spoliateur du régime actuel, du niveau délirant – et confiscatoire – de sa fiscalité ?
En effet, on entend de plus en plus de Français s’étonner, ou s’indigner, du montant infernal des taxes et impôts (souvent camouflés, comme avec les PV en tout genre par exemple).

Le propos du militant rouge est repris avec gourmandise par les médias (voir le bandeau de BFM par exemple) :

Or il s’agit d’un gros bobard, d’une honteuse manipulation.

En effet, quand on se penche sur les chiffres « d’aides publiques aux entreprises » pour 2023 (dans le rapport lui-même) :

110 milliards sont des réductions d’impôts ou de charges sociales, donc de l’argent qui n’est pas pris aux entreprises : c’est très différent d’une somme qui aurait été versée (donc prise aux Français pour être donnée) aux entreprises.
Leur logique : « quand on te vole moins d’argent c’est une subvention ! »
Précisons, pour voir le niveau de cette supercherie, que sur les 110 milliards de « dépenses fiscales », le rapport comptabilise entre 45 et 50 milliards de manque à gagner sur la TVA à taux réduit (restauration, culture, travaux dans le logement etc.) !

31 milliards sont des prêts remboursables (essentiellement du PGE) et des garanties publiques.

40 milliards sont effectivement des subventions directes aux entreprises. Mais dont une grande partie (entre 70 et 80%) aux entreprises appartenant à l’Etat (SNCF, RATP, EDF, etc.) !

L’arrêt du dépouillement des Français par un Etat aussi obèse que ce Gay est une urgence morale et économique !

C’était un… 9 juillet :

117 : mort de l’empereur Trajan, au cours d’une campagne en Cilicie, à l’âge de 63 ans. Il avait été un grand bâtisseur et administrateur, et avait vaincu les Parthes deux ans plus tôt. Il fut persécuteur des chrétiens.

monnaie à l’effigie d’Avitus

455 : ancien préfet du prétoire des Gaules et généralissime romain, Avitus, noble arverne et successeur d’Aetius, est proclamé empereur romain d’Occident, à Arles, par les Wisigoths et les sénateurs gaulois. Il reçoit la torque gauloise. Il inaugurera à Rome son premier consulat le 1er janvier 456, mais en raison de ses origines gauloises, il ne sera pas réellement reconnu comme empereur par les Romains d’Italie et, après l’échec de sa campagne contre les Vandales et le blocus de Rome, sa situation devint délicate. Les difficultés financières l’amenèrent à renvoyer ses gardes du corps goths. Il fut assassiné à l’automne suivant.

1572 : aux Pays-Bas, les « martyrs de Gorcum » (19 personnes, presque toutes des religieux) sont torturés et pendus en haine de la foi catholique, par des révoltés protestants.

1797 : mort de l’écrivain et homme politique anglais Edmund Burke, dont le livre Réflexions sur la Révolution française eut une grande importance (et influença Maistre et Bonald) et fit de lui un précurseur de la contre-révolution. Ce texte puissant avait été rédigé très tôt, en 1790, dans le feu de l’action. En décalage avec l’opinion des libéraux anglais (dont il est) qui voit d’un bon œil les débuts de cette révolution, il en analyse et dénonce la violence :

« On a vu les Français s’insurger contre un monarque débonnaire et légitime avec plus de fureur dans l’action et plus de brutalité dans l’outrage qu’aucun peuple en rébellion n’en n’a jamais manifesté contre l’usurpateur le plus indigne ou le tyran le plus sanguinaire. »

Burke voit dans la composition de l’Assemblée nationale, où les « hommes de théorie » sont majoritaires, l’origine de ce déferlement de violence, qui renvoie à la boulimie de discours abstraits qui se succèdent à la tribune de l’Assemblée. Ce n’est pas le débat qui l’offusque, mais le fait que les discussions de salons de la deuxième moitié du XVIIIe siècle se retrouvent dans les travées de l’Assemblée, ô combien plus chargées de conséquences. Par cette analyse, Burke annonce les leçons d’Augustin Cochin sur le rôle des sociétés de pensée [livre ici] comme matrices de la pensée révolutionnaire. (F. Huguenin)

1755 : mort de Daniel Hyacinthe Liénard de Beaujeu, héros canadien-français méconnu.
Né à Montréal en 1711, père de neuf enfants, il fut officier durant la guerre de Sept Ans, commandant de Fort Niagara.
Il organisa l’attaque préventive des troupes du général anglais Braddock alors que celles-ci traversent la rivière Monongahela afin d’assiéger Fort Duquesne en Nouvelle-France.
Conduisant une petite force (700 hommes) composée de soldats réguliers, de miliciens et d’une majorité d’Indiens, il parvint à défaire les troupes britanniques (2000 hommes).
Bien que tué dès le début de l’affrontement, il resta célèbre pour avoir utilisé des coutumes indiennes, tel que le port de peintures de guerre, pendant l’embuscade.
Il fut enterré sous les murs de Fort Duquesne (aujourd’hui Pittsburgh).

1860 : début du « massacre de Damas », qui durera jusqu’au 18, et durant lequel entre 10 000 et 20 000 chrétiens seront massacrés au Liban par les Druzes (dont 4000 à 6000 à Damas seule).

1918 : le maréchal Foch consacre au Sacré-Coeur toutes les armées alliées, dont il avait le commandement en chef depuis le 26 mars, en présence de ses officiers.

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Mort brutale du député Olivier Marleix

Ce député, bien qu’appartenant à la fausse droite européiste LR, s’était signalé en 2021 en dénonçant le « scandale Alsthom » (le ministre Macron vendant aux Américains une branche stratégique de ce géant et fleuron industriel français), avec un livre, les liquidateurs.

« Son corps était «inanimé, pendu par une corde attachée à une poutre, dans une chambre à l’étage de la maison d’habitation », a précisé le parquet de Chartres en fin de soirée dans un communiqué. «Des perquisitions du domicile et du véhicule» du parlementaire ont alors été «réalisées», dans le cadre d’une «enquête en recherches sur les causes de la mort».
Selon les premiers éléments de l’enquête, il n’aurait laissé aucun écrit. Une enquête a été ouverte afin de déterminer ce qui l’a conduit à passer à l’acte.
Le ministère public a par ailleurs annoncé qu’«un téléphone et des ordinateurs, saisis, vont être rapidement analysés afin de pouvoir retracer les dernières conversations ou échanges» d’Olivier Marleix, et «comprendre le ou les motifs de ce passage à l’acte dramatique.»
À ce stade, et au vu des «premières investigations et constatations médico-légales», «il peut être exclu l’intervention d’un tiers dans la survenance de la mort du député LR, la piste du suicide étant par conséquent privilégiée», a ajouté le parquet, qui laisse toutefois «l’autopsie du corps» prévue mercredi matin à l’IML (Institut médico-légal) de Rouen «confirmer» cette «conclusion provisoire». […] (source)

C’était un 8 juillet…

1115 : mort de Pierre l’Ermite. D’une famille noble et ayant porté les armes dans sa jeunesse, il renonça au monde pour se faire ermite, et partit en pèlerinage à Jérusalem. Il trouva les lieux saints dans un état si déplorable, qu’il en parla à son retour au pape Urbain II qui, touché de son récit, le charger d’aller de province en province pour exciter les peuples à aller délivrer les chrétiens de Palestine de la dure oppression qu’ils subissaient. Ses exhortations eurent tant de succès qu’elles donnèrent naissance à la Première croisade, conduite par Godefroi de Bouillon, dont il commanda une partie de l’expédition et dont il fut comme comme l’âme. Il quitta l’Orient au début du XIIe siècle et fonda l’abbaye de Neumoutier, en Flandre.

► Suggestion de lecture : la Première croisade, de Jacques Heers.

1758: au Fort Carillon (à la frontière entre les Treize Colonies britanniques et la Nouvelle-France), victoire des 3 600 hommes (dont les 400 Canadiens du Chevalier de Lévis) de Montcalm sur les 15 000 Britanniques et leurs alliés aux les ordres du major général James Abercromby.
Ce dernier avait levé pour cette attaque la plus grande armée jamais vue en Amérique du Nord.
Après la défaite (500 morts, 1000 blessés), s
es troupes se retirent vers le lac du Saint-Sacrement abandonnant armes, munitions et blessés. Les derniers assauts anglais ont été repoussés par un féroce combat à la baïonnette, au couteau et au sabre.

1814 : Louis XVIII annule le changement de nom des 3 000 communes renommées par les sans-culottes.

Statue de Surcouf  à saint Malo
Statue de Surcouf  à saint Malo

1827 : mort, à Saint Malo, du grand marin et corsaire Robert Surcouf.
Engagé dans la marine à l’âge de treize ans, capitaine à vingt ans, il mena à partir de 1795 une guerre de course contre les Anglais, dans les mers européennes mais aussi dans l’Océan indien, et poursuivit ses exploits audacieux jusqu’à la chute de l’Empire. Il fut l’un des derniers héros de la marine à voiles.

1892 : grand meeting boulangiste réunissant à la fois des militants socialistes (dont le gendre de Karl Marx, Paul Lafargue, et Jules Guesde) et des antisémites comme Drumont, Morès ou Guérin.

1916 : mort de l’historien Augustin Cochin, tué dans les combats de la Somme alors qu’il entraîne sa compagnie à l’attaque d’Hardecourt. Son œuvre, parue à titre posthume, a marqué la formation de nombreux hommes de droite (en particulier son livre incontournable Les sociétés de pensée et la démocratie moderne).
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C’était un… 7 juillet :

De la Pragmatique Sanction de Bourges au Concordat de Bologne

1438 : dans la situation incertaine issue du schisme d’Occident, le roi de France Charles VII, lassé, signe la « pragmatique sanction » de Bourges, par laquelle il décrète la liberté de l’Eglise de France vis-à-vis de Rome : c’est le premier pas du gallicanisme.

1456 : sentence des juges, nommés par le pape Calixte III, de nullité du procès, et de la condamnation de Jeanne d’Arc en 1431. Ils ordonnent qu’une croix soit plantée sur le lieu d’exécution de l’héroïne, place du Vieux-Marché à Rouen. L’évêque Cauchon sera excommunié.

1794 : durant la Terreur, première des trois fournées de suspects à la prison du Luxembourg. 68 victimes, dont l’abbé J.B.A de Salignac Fénelon, fondateur de l’œuvre des petits Savoyards, orphelins-ramoneurs qui accompagnèrent leur bienfaiteur jusqu’au pied de la guillotine.
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