C’était un 8 décembre…

Apparition de la Sainte Vierge à Lourdes en 1858, où elle évoque son Immaculée Conception à une jeune fille pauvre et illettrée, qui ne comprend pas.

1854 : le pape Pie IX, accédant « aux vives instances d’un très grand nombre d’évêques » et après mure réflexion avec ses conseillers, proclame le dogme de l’Immaculée Conception de la Sainte Vierge (fêtée dès le Moyen Age) : « dès le premier instant de sa conception, par grâce et privilège du Dieu tout-puissant, la bienheureuse Vierge Marie a été préservée du péché originel ».
Cela se passe à Saint-Pierre de Rome, en présence de près de deux cents cardinaux, archevêques ou évêques – le plus grand rassemblement de pontifes depuis le concile de Trente au milieu du XVIe siècle.
On organisait (en France, les traditionalistes le font toujours) des processions ce jour.

1864 : encyclique Quanta Cura du pape Pie IX qui condamne le libéralisme, le rationalisme, le naturalisme, le communisme et le socialisme. On peut la lire en français en fin de cet article.

1904 : mort de Gabriel Syveton, responsable de la Ligue de la patrie française, et député de Paris depuis 1902 (sous les pressions de Jaurès, il sera invalidé et réélu deux fois).
Agrégé d’histoire, ce condisciple de Léon Daudet avait giflé le général André, ministre de la Guerre, le 4 novembre 1904 à la chambre des députés, à l’occasion de l’affaire des fiches.
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Bonne fête de saint Nicolas !

saint-nicolas-viveLe 6 décembre, c’est la Saint Nicolas, évêque de Myre (Anatolie du sud-ouest).
Un grand saint populaire aussi bien en Occident qu’en Orient, et dont est inspiré le très laïc « Père Noël », qui l’a hélas largement remplacé.

Les miracles attribués à saint Nicolas sont si nombreux qu’il est le saint patron de beaucoup : navigateurs, écoliers, prisonniers, avocats, etc.
Le fait extraordinaire le plus célèbre qui lui soit attribué est la résurrection de trois enfants qui avaient été tués par un boucher.

Saint Nicolas et Pierre le noir en Belgique. Bientôt interdit pour racisme ?

La Saint-Nicolas est une fête principalement tournée vers les enfants. C’est une tradition encore vivace dans plusieurs pays européens (du Nord et de l’Est). En France, c’est surtout au Nord et Nord-Est (en Flandre française, dans les Ardennes, en Franche-Comté, en Alsace où elle est fortement ancrée, et en Lorraine dont saint Nicolas est le saint patron).
Les traditions diffèrent selon les régions.
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5 décembre : anniversaire de la naissance du franc, monnaie nationale française. Connaissez-vous sa belle histoire ?

N’oublions pas notre monnaie nationale, outil indispensable de notre souveraineté et de notre santé économique. Pas de nation libre sans sa monnaie propre, évidemment.

L’espoir de la retrouver prochainement n’a rien de naïf, même si aucun gros parti ne le défend désormais.

Un peu d’histoire :
Le 5 décembre 1360, les premiers francs sont frappés à Compiègne, pour aider à payer la rançon du roi Jean II de France (capturé par les Anglais le 19 septembre 1356 à la bataille de Poitiers).
Dénommé le « franc à cheval », il s’agit en fait d’un écu pesant 3,87 grammes d’or fin et valant une livre tournois ou 20 sols.
Le roi y est représenté sur un destrier, armé d’un écu à fleur de lys et brandissant l’épée, avec l’inscription circulaire « Iohannes Dei gratia Francorum Rex » (« Jean, par la grâce de Dieu, Roi des Francs »).

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C’était un 4 décembre : mort de Maurice Barrès

Le grand écrivain patriote Maurice Barrès s’est éteint le 4 décembre 1923 à son domicile de Neuilly.

Écrivain parmi les plus célèbres de sa génération, il était surnommé le « prince de la jeunesse ».
Il fut l’un des principaux fondateurs du nationalisme français moderne.

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C’était… un 2 décembre

• 1547 : mort, près de Séville, d’Hernan Cortès, conquistador espagnol, conquérant du Mexique. Rentré en Espagne, il avait accompagné Charles Quint dans l’expédition d’Alger. Il mourut pauvre et oublié de la cour.

• 1723 : mort, à Versailles, du Régent, Philippe, duc d’Orléans. Frère unique de Louis XIV, il avait assuré le pouvoir jusqu’à la majorité de Louis XV, en 1725. C’est de son règne que date le style portant son titre (Régence), quintessence de l’art français.

Philippe II, duc d’Orléans, régent de France, dans son cabinet de travail, et le futur Louis XV (à droite). Détail d’une peinture à l’huile de l’école française du XVIIIe siècle.

• 1804 : à Notre-Dame de Paris, Napoléon Bonaparte, qui s’était désigné empereur six mois plus tôt, se couronne dans une cérémonie d’un luxe inouï, en présence du pape Pie VII. Il est toutefois abusif de dire qu’il s’est fait « sacrer » empereur, « par le pape ». Bonaparte voulait égaler Charlemagne.

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C’était un 1er décembre : mort de Charles de Foucauld

Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld était assassiné par des Senoussis et des Touareg ajjer dissidents, armés par les services secrets allemands.

Ancien saint-cyrien (même promotion que le Maréchal Pétain et le marquis de Morès), lieutenant de cavalerie, explorateur et géographe, après une vie dissolue, il s’était converti.
Passé par la Trappe, en quête d’un idéal de pauvreté, d’abnégation et de pénitence encore plus radical, il s’était fait ermite.
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1er Dimanche de l’Avent (textes et commentaires) – Début de l’année liturgique

Nous vous proposons une présentation liturgique de ce dimanche (rite catholique traditionnel), qui marque le début de l’année ecclésiastique.

« L’Église, chargée par Dieu de nous sanctifier, a établi dans son Cycle liturgique une méthode de sainteté qui a pour but d’assimiler nos âmes à Jésus car, dit saint Paul, le Père nous a prédestinés « à devenir conformes à l’image de son Fils ».
La liturgie célèbre donc chaque année les différents anniversaires des principaux évènements de la vie du Sauveur afin de nous montrer les vertus que pratiqua le divin Maître et de nous permettre d’en recevoir toujours davantage les effets salutaires. Aussi chaque Temps liturgique représente-t-il une phase de la vie de Jésus et nous assure-t-il des grâces spéciales. Il importe donc de connaître l’esprit de ces Temps et de maintenir toujours notre âme dans les dispositions voulues pour qu’elle profite de l’efficacité qui leur est propre. Si nous le faisons chaque jour de l’année, c’est l’Église elle-même, notre Mère, qui nous guidera et nous conduira jusqu’au ciel. »

Dom G. Lefebvre

« C’est sous les auspices de la Vierge que s’ouvre l’année ecclésiastique. C’est en effet dans la basilique de sainte Marie Majeure que tout le peuple de Rome se réunissait autrefois en ce premier dimanche de l’Avent. Toute  la messe de ce jour nous prépare au double avènement (adventus) de la miséricorde et de la justice. C’est pour cela que saint Paul nous dit, dans l’Épître, de nous dépouiller du péché, afin qu’étant prêts à la venue du Christ comme sauveur, nous le soyons aussi à sa venue comme Juge, dont nous parle l’Évangile. »

Dom G. Lefebvre

« Notre Seigneur et Rédempteur, désirant nous trouver prêts, nous annonce les maux qui doivent accompagner la vieillesse du monde, pour nous détourner de son amour. Il nous fait connaître les maux qui précéderont sa fin prochaine, afin que, si nous ne voulons pas craindre Dieu dans la tranquillité, nous redoutions au moins son prochain jugement et soyons comme atterrés par les coups de sa justice. »

saint Grégoire, Pape.

COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
sur l’Avent en général puis la messe du jour

(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

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C’était un 27 novembre : depuis Clermont, le Pape Urbain II appelle à la première Croisade

C’est le 27 novembre 1095, depuis Clermont (en Auvergne), donc au cœur de la France, que le pape Urbain II a appelé à la Première Croisade.

Il s’agissait, comme en atteste la reproduction de son discours ci-dessous, de venir en aide aux Chrétiens d’Orient, persécutés par les Mahométans conquérants.
C’était peut-être une époque lointaine, mais certains problèmes étaient similaires à ceux d’aujourd’hui…
Cependant Urbain, comme ses successeurs, serait outré par le comportement de François, et de voir que les dirigeants de la France non seulement ne sont pas chrétiens, mais sont anti-chrétiens, et promeuvent la persécution physique des Chrétiens d’Orient.

Au XIe siècle, c’est de toute l’Europe que les Croisés vont affluer, et libérer Jérusalem.
Mais nos ancêtres y prirent une telle part que les Infidèles désignaient communément les Croisés comme « les Francs ».
Loin des mythes honteux que les républicains (en particulier les instituteurs – les « Hussards noirs de la République » dont est nostalgique une bonne part de la droite) colportèrent sur les Croisades, elles constituèrent l’un des épisodes les plus glorieux de notre histoire et l’une des plus hautes manifestations de la générosité et de la noblesse de notre peuple.

Certains hommes s’y illustrèrent particulièrement, tels Godefroy de Bouillon ou Baudouin IV, à la tête du Royaume franc de Jérusalem.

Pour lire d’honnêtes livres sur les Croisades, cliquez ici.

L’appel d’Urbain II, (version audio puis texte) rapporté par Foucher de Chartres, vraisemblablement témoin de l’homélie :

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C’était un 20 novembre : mort de Jose Antonio Primo de Rivera et de Francisco Franco

 En 1936, alors que l’avancée nationaliste est bloquée à la hauteur de la cité universitaire de Madrid, à Alicante, le fondateur de la Phalange espagnole est fusillé, à l’âge de 33 ans, par le Front populaire arrivé au pouvoir quelques mois plus tôt.

Fils du général Miguel Primo de Rivera, dictateur en Espagne entre 1923 et 1930, cet avocat – artisan de la doctrine « nationale-syndicaliste » – reste une figure marquante du nationalisme en Europe.
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De Gaulle (mort le 9 novembre 1970) : autopsie d’un mythe

Un texte puissant de Guy Bourdon :

« Né en 1890, 50 ans plus tard, De Gaulle n’est ni célèbre ni même vraiment connu au-delà du cercle de ses intimes et relations ordinaires. Sorti 10e de sa promotion de St Cyr (la même que le futur Maréchal Juin, sorti 1er), colonel en 1940, sa carrière militaire n’a, jusque-là, été marquée par aucune action notoire si ce n’est un talent d’écrivain repéré par le Maréchal Pétain qui, après la Grande Guerre, l’intègrera à sa « maison ».

Cette guerre de 1914/18, creuset et révélateur de tant de vertu et d’héroïsme, du « Poilu » au général en chef, n’a pas été très brillante pour celui qui, à 18 ans, utilisant déjà le pluriel de majesté, affirmait : « Quant à l’avenir, il sera grand car il sera pétri de nos œuvres (…) ». Gratifié par erreur et précipitation d’un éloge funèbre à Verdun en 1916, il sera découvert qu’en réalité il s’est piteusement rendu à l’ennemi de manière si peu honorable que, prisonnier, les Allemands lui refuseront de porter son épée en assistant à la messe du dimanche ainsi qu’ils y autorisent, par tradition, les officiers vaincus avec honneur.

L’après-guerre le trouve donc près du Maréchal Pétain auquel il voue une admiration telle qu’il le voudrait pour parrain de son fils, né en 1921 et qu’il prénomme Philippe.
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C’était un 7 novembre… 1936 : début des massacres de Paracuellos à Madrid

7 novembre 1936 : Début des massacres de Paracuellos à Madrid
Des communistes et républicains, contents d’eux…

« Durant les premières semaines de la bataille de Madrid (novembre-décembre 1936), lors de la guerre d’Espagne, les bolcheviques Républicains espagnols se lancent dans des massacres de masse de leurs prisonniers politiques, suspects d’approuver le soulèvement nationaliste du 18 juillet 1936.

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C’était un 6 novembre : la « Révolution d’octobre »

La prise du Palais d'Hiver en octobre 1917
La prise du Palais d’Hiver en octobre 1917

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolcheviques s’emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Pétersbourg).
Dans la terminologie bolchevique (on dira plus tard communiste), ce coup de force sans véritable soutien populaire est baptisé « Révolution d’Octobre » car il s’est déroulé dans la nuit du 25 au 26 octobre selon le calendrier julien en vigueur dans l’ancienne Russie jusqu’au 14 février 1918.

« Jamais une échauffourée de si petite envergure (une dizaine de morts, d’après les historiens soviétiques) n’a eu des conséquences aussi prodigieuses, et une fois de plus, le sort de la capitale décida de celui du pays tout entier », écrit Léon Poliakov.

Avec seulement quelques milliers d’activistes et une préparation au grand jour, les communistes – farouchement déterminés – arrivent à prendre le pouvoir dans un empire de 130 millions de personnes.

Avis aux amateurs…