• 1794: l’un des acteurs les plus remarqués de la Terreur, Jean-Baptiste Carrier, est guillotiné. Il fut l’inventeur des « noyades de Nantes », tuant dans le « Fleuve révolutionnaire » (la Loire) plusieurs milliers de contre-révolutionnaires réels ou supposés, dont de nombreux prêtres. Il avait même mis au point les « mariages républicains », consistant à ligotter deux personnes nues avant de les noyer.
• 1897: décès, à Paris, de l’écrivain Alphonse Daudet. D’une grande sensibilité, il a décrit « d’après nature » (sa devise) les humbles et les faibles (Le petit chose).
Chantre de la Provence, il fut l’auteur des célèbres Lettres de mon moulin.
Lui-même sympathisant royaliste, il est le père Léon Daudet, écrivain, journaliste et homme politique de l’Action française.
Les gros médias parlent quasiment tous de la victoire d’un homme « d’extrême-droite », ce qui est certainement, comme d’habitude, excessif et malhonnête de leur part.
En tout cas ce succès témoigne du vent droitier, « conservateur », qui continue à souffler à travers le monde, après des décennies de décadence et de folie gauchistes.
Il n’y a qu’en France où ce phénomène ne se traduit guère politiquement, le Front national, qui aurait dû en être le principal porte-drapeau et bénéficiaire, ayant été gauchisé par Marine Le Pen dans tous les domaines (voir récemment concernant l’avortement).
Brève présentation du nouveau président chilien :
« Un nouveau président pour le Chili. Le leader de la droite conservatrice José Antonio Kast a remporté ce dimanche l’élection présidentielle avec environ 58% des suffrages contre 42% pour son adversaire communiste, Jeannette Jara, ex-ministre du Travail du président sortant.
« Il fallait voir la scène pour comprendre. Il fallait la vivre pour ne plus jamais croire aux fables de la République protectrice. Cette semaine, en Ariège, l’État français, la République française, a montré son vrai visage. Pas celui, défaillant, que l’on nous sert depuis des années quand il s’agit de protéger les honnêtes gens, de sécuriser les rues, d’éradiquer le narcotrafic, de faire régner l’ordre dans les prisons ou de défendre les enfants livrés aux prédateurs.
Non. Un autre visage. Glacial. Autoritaire. Implacable.
Pour tuer 200 vaches saines. Deux cents bêtes. Non malades. Non dangereuses. Non condamnées par la réalité sanitaire, mais par un algorithme réglementaire, par une norme européenne hors-sol, par une logique technocratique devenue folle.
Et pour cela, ils ont trouvé les moyens. Continuer la lecture de « Ariège : la République française, rampante face aux narcos et à la déferlante migratoire mais impitoyable face à ses paysans »
Le célèbre vaticaniste italien Aldo Maria Valli fait le point, avec un certain chagrin, sur les débuts du pontificat (réel ou prétendu) de Léon XIV, en rappelant le point de vue catholique là où il fait défaut :
« Aujourd’hui, Francis Robert Prevost, le pape Léon XIV, fête ses soixante-dix ans et nous lui adressons nos vœux les plus sincères. […] J’éprouve pour lui une sympathie instinctive. J’aime son ton un peu effacé, son sourire d’homme réservé et peut-être même timide. J’aime le fait qu’il ne se présente pas comme un homme de spectacle.
• 1287: une tempête emporte l’une des digues protégeant les Pays-Bas. Les flots de la Mer du Nord noient plus 50 000 personnes. L’inondation de « Sainte-Lucie » (jour de sa fête) a eu une influence majeure sur l’histoire ultérieure des Pays-Bas.
• 1515: concordat, à Bologne, entre François Ier et le pape Léon X. Le roi confirme par ce traité un ancien « privilège » gallican : il nomme aux évêchés et aux abbayes de son royaume un candidat, qui sera ensuite agréé ou non par le Saint-Siège. Ce concordat, qui suscitat l’opposition des parlements régionaux, ne fut aboli que par la Révolution, dont la Constituante promulgua la Constitution civile du clergé.
Jean-Gilles Malliarakis est mort le 7 décembre, à l’âge de 81 ans, à l’occasion d’une opération du cœur.
Fils du peintre grec Mayo, proche des milieux artistiques de gauche, il avait évolué très jeune, par anticommunisme, vers les combats nationaux.
Militant d’Action française, partisan de l’Algérie française, puis penseur d’une droite nationaliste et révolutionnaire (« néo-fasciste » selon certains), il participa à la création d’« Occident », prit la direction du Groupe Action Jeunesse, puis fut le fondateur en 1979 du « Mouvement nationaliste révolutionnaire », qui deviendra plus tard « Troisième voie », et du journal Jeune nation solidariste, toujours autour d’un slogan : « ni trusts, ni soviets ».
Dans les années 1970, il avait racheté à Henry Coston la « Librairie française » – sise rue de l’abbé Grégoire –, qu’il tint jusqu’à sa fermeture en 1996, avec son fusil chargé à côté de son comptoir… La boutique ayant été la cible de nombreux attentats.
Il fut ainsi pendant les années 70 et 80 une figure incontournable de la mouvance nationaliste, se faisant remarquer par ses capacités oratoires et son vaste savoir.
La suite de son parcours l’amena à prendre du recul vis-à-vis de l’action politique et à défendre une vision plus libérale sur le plan économique ; il s’illustra notamment par sa vigoureuse défense des petites entreprises et de l’initiative locale.
Durant de nombreuses années, il a dirigé un « libre journal » à Radio Courtoisie.
PS : on peut lire ici le témoignage du militant italien Gabriele Adinolfi, qui fut son ami.
PPS : ici un entretien avec Malliarakis où il revient sur ses idées, il y a trois ans.
Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel, tel que le connaissaient nos ancêtres).
« Toute cette messe est imprégnée des sentiments de joie dont l’Église, émue à l’approche du Sauveur, veut pénétrer nos âmes. « Le Seigneur est proche, dit l’Épître, réjouissez-vous » ; et dans l’Évangile, nous voyons Jean le Précurseur qui annonce la venue du Messie, qui en dit les grandeurs et qui s’efface devant lui. Attendons dans une sainte joie « la grâce de la visite de Dieu ». (Oraison) »
« La joie de l’Église s’accroît encore dans ce Dimanche. Elle soupire toujours après le Seigneur ; mais elle sent qu’il approche, et elle croit pouvoir tempérer l’austérité de cette carrière de pénitence par l’innocente allégresse des pompes religieuses. Continuer la lecture de « 3e Dimanche de l’Avent (textes et commentaires) »
• 1698: Louis XIV décrète l’instruction pour tous, ordonnant d’établir « autant que possible des maîtres et des maîtresses dans toutes les paroisses où il n’y en a point pour instruire les enfants ». Les parents doivent envoyer leurs enfants à l’école jusqu’à 14 ans.
• 1799: un mois après le coup d’État du 18 Brumaire, début du Consulat, avec l’entrée en vigueur de la Constitution de l’an VIII.
Après plusieurs années d’instabilité sous le Directoire, il s’agit avant tout de renforcer le pouvoir exécutif et de faciliter le fonctionnement du régime. Trois consuls sont désignés par Sieyès : Bonaparte, Cambacérès et Lebrun.
• 1531 : miracle de Notre-Dame de Guadalupe. La Sainte Vierge apparait à un Amérindien converti au christianisme, du nom de Juan-Diego.
Cette apparition avait pour but d’opérer la conversion massive des Amérindiens qui restaient largement païens malgré la réalisation des prophéties sur la venue future du vrai Dieu en leur contrée.
En effet, les différences culturelles (pour les Amérindiens, le christianisme était la religion des blancs) et le fait que plusieurs Espagnols pratiquaient l’esclavage malgré l’interdiction formelle de Cortès, rebutaient les indigènes à la conversion…
• 493 : près de Constantinople, enterrement de Daniel le Stylite, l’un des plus grands ermites de son époque. Ayant vécu (plus de 30 ans) sur une colonne, il avait les genoux collés à la poitrine, et les talons aux cuisses.
• 1686 : mort, à Fontainebleau, de Louis II de Bourbon, prince de Condé, dit le Grand Condé.
Il avait été le vainqueur de Rocroi et l’un des chefs de la Fronde.
Son oraison funèbre sera prononcée par Bossuet.
Il avait une hauteur inflexible, une franchise dédaigneuse et despotique, qui voulait tout emporter par la force. Continuer la lecture de « C’était un : 11 décembre… »
Malgré l’opposition unanime de la Commission nationale du patrimoine, malgré les réserves exprimées par une grande partie des Français, malgré une pétition qui a dépassé les 250 000 signatures, malgré la Charte de Venise que la France a signé (et qui lui interdisait cette démarche), de nouveaux vitraux vont être installés à Notre-Dame.
Les maquettes grandeur nature de ces vitraux contemporains créés par Claire Tabouret, destinés à remplacer, d’ici fin 2026, les verrières du XIXᵉ siècle de six chapelles du bas-côté sud, viennent d’être dévoilés à l’occasion d’une exposition, et ils ne sont pas beaux.
En haut, les vitraux actuels, en bas : les nouveaux
Ils sont ridicules, ils jurent avec le monument, et bien sûr ils sont imprégnés de l’idéologie cosmopolite qui règne actuellement dans la caste dominante : on dirait que l’« artiste » s’est interdit de représenter la moindre personne blanche !
D’autre part ce caprice de mauvais goût à coûté 4 millions d’euros…
Deux choses à bien garder en tête :
1) les vitraux actuels vont être remplacés alors qu’ils sont en parfait état ! Ils ont été épargnés par l’incendie ! Il n’y avait aucune raison de les remplacer, autre qu’idéologique ou narcissique.
2) les coupables sont bien sûr Macron et le ministre marocain de la Culture Rachida Dati, mais aussi, et en premier lieu le (prétendu) archevêque de Paris, Laurent Ulrich. Non seulement il ne s’est pas opposé au projet, mais il a lui-même réclamé le remplacement des vitraux d’origine par des vitraux « contemporains », avec tout ce que cela impliquait évidemment.
« Lors de sa venue sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 8 décembre 2023, le Président de la République a fait savoir qu’il donnait une suite favorable à la demande de Monseigneur Laurent ULRICH, archevêque de Paris, d’installer des vitraux contemporains dans les fenêtres de six chapelles du bas-côté sud de la nef. […] »
• 1898: Traité de Paris. Battue par les États-Unis, l’Espagne renonce à ses droits sur Cuba, cède Porto-Rico et l’ile de Guam, et vend les Philippines pour 20 millions de dollars.
• 1904 : l’écrivain français Frédéric Mistral, chantre de la Provence, reçoit le prix Nobel de littérature pour son roman Mireille (qui sera adapté, à l’opéra, par Charles Gounod), entièrement rédigé en provençal.
• 1912: le grand scientifique français Alexis Carrel reçoit le prix Nobel de médecine pour ses travaux.
• 1948: les membres de l’Assemblée générale de l’ONU réunis au palais de Chaillot, à Paris, adoptent à ue grande majorité un des textes fondateurs de l’après-guerre : la « Déclaration universelle des droits de l’Homme », à Paris, dont le texte a été rédigé principalement par le juriste René Cassin, membre du B’naï B’rith (franc-maçonnerie interdite aux non juifs).
René Cassin à la tribune de l’ONU juste avant l’adoption du texte.
► A propos de l’idéologie des Droits de l’homme, on peut par exemple écouter cette émission.
Barbara, une jeune Française de 24 ans, était retrouvée morte, « massacrée » d’après la presse, dans son petit studio à Avignon.
Le principal suspect de ce meurtre d’une violence inouïe s’appelle Fouad Laazar, un Marocain de 34 ans déjà condamné 17 fois (!) pour des faits extrêmement graves…
il avait été libéré de prison une semaine seulement avant la tragédie.
Il est en attente de jugement.
• 1880 : le préfet de Paris, Hérold, fait procéder à l’enlèvement des crucifix, statues de la Vierge et tableaux religieux de toutes les écoles publiques de Paris.
• 1901 : ce jour naissait à Aubenton (Aisne), celui qui deviendrait un aventurier, un pionnier et un pilote français de légende.
Il serait aussi un ardent militant nationaliste.
Par son physique (il était surnommé « l’archange »), son audace et son endurance, Jean Mermoz fut le plus populaire des pilotes de l’Aéropostale. Continuer la lecture de « C’était… un 9 décembre »