
Jean-Gilles Malliarakis est mort le 7 décembre, à l’âge de 81 ans, à l’occasion d’une opération du cœur.
Fils du peintre grec Mayo, proche des milieux artistiques de gauche, il avait évolué très jeune, par anticommunisme, vers les combats nationaux.
Militant d’Action française, partisan de l’Algérie française, puis penseur d’une droite nationaliste et révolutionnaire (« néo-fasciste » selon certains), il participa à la création d’« Occident », prit la direction du Groupe Action Jeunesse, puis fut le fondateur en 1979 du « Mouvement nationaliste révolutionnaire », qui deviendra plus tard « Troisième voie », et du journal Jeune nation solidariste, toujours autour d’un slogan : « ni trusts, ni soviets ».
Dans les années 1970, il avait racheté à Henry Coston la « Librairie française » – sise rue de l’abbé Grégoire –, qu’il tint jusqu’à sa fermeture en 1996, avec son fusil chargé à côté de son comptoir… La boutique ayant été la cible de nombreux attentats.
Il fut ainsi pendant les années 70 et 80 une figure incontournable de la mouvance nationaliste, se faisant remarquer par ses capacités oratoires et son vaste savoir.
La suite de son parcours l’amena à prendre du recul vis-à-vis de l’action politique et à défendre une vision plus libérale sur le plan économique ; il s’illustra notamment par sa vigoureuse défense des petites entreprises et de l’initiative locale.
Durant de nombreuses années, il a dirigé un « libre journal » à Radio Courtoisie.
PS : on peut lire ici le témoignage du militant italien Gabriele Adinolfi, qui fut son ami.
PPS : ici un entretien avec Malliarakis où il revient sur ses idées, il y a trois ans.