• 1562 : bataille de Dreux, dans la campagne sud-est de la ville. C’est le premier choc important des guerres de religion, entre les troupes protestantes du prince de Condé et de l’amiral de Coligny et l’armée catholique et royale dirigée notamment par le connétable de Montmorency et le duc de Guise.
La victoire revient aux catholiques après un affrontement particulièrement sanglant : sur les 31 000 participants, plus de 8 000 hommes, au total, gisent morts sur le champ de bataille, après quatre heures de combat.
Cela n’empêcha pas le prince de Condé, prisonnier du Duc de Guise, de recevoir un traitement particulièrement attentionné : il partagea le soir même le lit de ce dernier, selon une ancienne tradition chevaleresque.

• 1793 : après deux mois de siège, conclut par Bonaparte, les troupes révolutionnaires entrent dans la ville de Toulon, dont la population s’était soulevée. Le 1er octobre, le baron d’Imbert avait fait proclamer l’enfant du Temple, Louis XVII, roi de France et hisser le drapeau blanc à fleur de lys, et fait appel aux Anglais et aux Espagnols pour protéger la ville.
Dans une ville réduite à 7 000 habitants, la répression est sanglante. On estime que 700 à 800 personnes (soit plus de 10% de la population) sont fusillées sommairement, sur le champ de Mars, jusqu’au 31 décembre. Par la suite, la commission révolutionnaire prononce 290 autres condamnations.
• 1946 : début officiel de la guerre d’Indochine, quand le Viet-Minh, mouvement communiste dirigé par Ho Chi Minh, attaque la ville d’Hanoï.
À 20 heures 03, une explosion dans la centrale électrique de la ville annonce le début de l’insurrection. Pendant plus d’une semaine, des Français sont massacrés (entre 300 et 400, dont une centaine d’enfants…) et des maisons pillées, notamment l’Institut Pasteur, totalement dévasté.
L’armée française reprendra la ville, les guérilleros communistes se repliant alors dans les montagnes, à une centaine de kilomètres au Nord.
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