Les nouveaux vitraux de Notre-Dame de Paris dévoilés : un scandale

Malgré l’opposition unanime de la Commission nationale du patrimoine, malgré les réserves exprimées par une grande partie des Français, malgré une pétition qui a dépassé les 250 000 signatures, malgré la Charte de Venise que la France a signé (et qui lui interdisait cette démarche), de nouveaux vitraux vont être installés à Notre-Dame.

Les maquettes grandeur nature de ces vitraux contemporains créés par Claire Tabouret, destinés à remplacer, d’ici fin 2026, les verrières du XIXᵉ siècle de six chapelles du bas-côté sud, viennent d’être dévoilés à l’occasion d’une exposition, et ils ne sont pas beaux.

En haut, les vitraux actuels, en bas : les nouveaux

Ils sont ridicules, ils jurent avec le monument, et bien sûr ils sont imprégnés de l’idéologie cosmopolite qui règne actuellement dans la caste dominante : on dirait que l’« artiste » s’est interdit de représenter la moindre personne blanche !

D’autre part ce caprice de mauvais goût à coûté 4 millions d’euros…

Deux choses à bien garder en tête :

1) les vitraux actuels vont être remplacés alors qu’ils sont en parfait état ! Ils ont été épargnés par l’incendie ! Il n’y avait aucune raison de les remplacer, autre qu’idéologique ou narcissique.

2) les coupables sont bien sûr Macron et le ministre marocain de la Culture Rachida Dati, mais aussi, et en premier lieu le (prétendu) archevêque de Paris, Laurent Ulrich. Non seulement il ne s’est pas opposé au projet, mais il a lui-même réclamé le remplacement des vitraux d’origine par des vitraux « contemporains », avec tout ce que cela impliquait évidemment.

Le ministère de la Culture relate en effet que

« Lors de sa venue sur le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Paris le 8 décembre 2023, le Président de la République a fait savoir qu’il donnait une suite favorable à la demande de Monseigneur Laurent ULRICH, archevêque de Paris, d’installer des vitraux contemporains dans les fenêtres de six chapelles du bas-côté sud de la nef. […] »

Pour qui ces nains se prennent-ils ?!

C’était un… 10 décembre :

1898 : Traité de Paris. Battue par les États-Unis, l’Espagne renonce à ses droits sur Cuba, cède Porto-Rico et l’ile de Guam, et vend les Philippines pour 20 millions de dollars.

1904 : l’écrivain français Frédéric Mistral, chantre de la Provence, reçoit le prix Nobel de littérature pour son roman Mireille (qui sera adapté, à l’opéra, par Charles Gounod), entièrement rédigé en provençal.

1912 : le grand scientifique français Alexis Carrel reçoit le prix Nobel de médecine pour ses travaux.

1948 : les membres de l’Assemblée générale de l’ONU réunis au palais de Chaillot, à Paris, adoptent à ue grande majorité un des textes fondateurs de l’après-guerre : la « Déclaration universelle des droits de l’Homme », à Paris, dont le texte a été rédigé principalement par le juriste René Cassin, membre du B’naï B’rith (franc-maçonnerie interdite aux non juifs).

René Cassin à la tribune de l’ONU juste avant l’adoption du texte.

► A propos de l’idéologie des Droits de l’homme, on peut par exemple écouter cette émission.

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Il y a un an jour pour jour…

Barbara, une jeune Française de 24 ans, était retrouvée morte, « massacrée » d’après la presse, dans son petit studio à Avignon.

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Le principal suspect de ce meurtre d’une violence inouïe s’appelle Fouad Laazar, un Marocain de 34 ans déjà condamné 17 fois (!) pour des faits extrêmement graves…
il avait été libéré de prison une semaine seulement avant la tragédie.
Il est en attente de  jugement.

C’était… un 9 décembre

• 1880 : le préfet de Paris, Hérold, fait procéder à l’enlèvement des crucifix, statues de la Vierge et tableaux religieux de toutes les écoles publiques de Paris.

• 1901 : ce jour naissait à Aubenton (Aisne), celui qui deviendrait un aventurier, un pionnier et un pilote français de légende.
Il serait aussi un ardent militant nationaliste.
Par son physique (il était surnommé « l’archange »), son audace et son endurance, Jean Mermoz fut le plus populaire des pilotes de l’Aéropostale.
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Décès du patriote Lajos Marton (un homme condamné deux fois à mort!)

C’est un homme hors du commun, acteur et témoin des grandes déchirures du XXe siècle, qui s’est éteint ce 7 décembre, à l’âge de 94 ans.

Né en 1931 dans une famille paysanne à Pósfa, un village de l’ouest de la Hongrie.
Excellent élève, il veut devenir officier, et intègre très vite l’état-major de l’armée de l’air où il a accès à des informations importantes sur l’organisation du Pacte de Varsovie. Il constitue des dossiers qu’il transmet à l’OTAN par l’intermédiaire de la des États-Unis. En octobre 1956, il participe à l’insurrection anti-communiste, et lorsque les Soviétiques attaquent la Hongrie en novembre 1956, il prend la fuite vers la France (la justice hongroise le condamnera à mort par contumace en 1959).
Anticommuniste, il se lie à des milieux militants et militaires français, et participe à l’Opération Résurrection en mai 1958 qui contribue à la prise de pouvoir en France de De Gaulle. Plus tard, il est recruté dans le commando du colonel Bastien-Thiry :

« J’ai pris part en mai 1958 à l’opération « Ré­surrection » qui a porté De Gaulle au pouvoir. Hélas, De Gaulle a trompé le pays et trahi ses promesses les plus solennelles en livrant finalement l’Algérie aux pires tueurs du FLN. J’étais révolté par le sort tragique des pieds-noirs, chassés de chez eux comme nous, Hongrois, l’avions été, et par l’abandon des harkis qui avaient servi la France. Nous avons toujours agi sous les ordres de militaires français, qui représentaient à nos yeux la légalité et « la plus grande France », pour reprendre les mots du général Weygand. Nous aurions pu mener des vies paisibles dans une France alors prospère. Au lieu de cela, nous avons risqué notre vie par amour de ce grand pays ! »

Après l’opération du Petit-Clamart contre De Gaulle, il parviendra à vivre dans la clandestinité pendant plus d’un an et sera condamné à mort par contumace.
Arrêté en septembre 1963, Lajos Marton a droit à un nouveau procès, où il écope d’une peine de 20 ans de prison. Comme la plupart des combattants de l’OAS, il sera gracié et libéré en 1968. Il obtient la nationalité française dans les années 80.

En juillet-aôut 1983, Lajos Marton fait partie du Commando Omega en tant que « conseiller technique » dans le cadre de l’intervention de la DGSE au Tchad, pour préparer l’Opération Manta qui repoussa une offensive sur le Tchad composée de rebelles tchadiens menés par Goukouni Oueddei et dirigée en sous-main par Mouammar Kadhafi.

Quand on lui avait demandé si, finalement, 50 ans après l’attentat du Petit-Clamart, il avait des regrets, il avait répondu :

« je ne peux que répéter ce que j’ai répondu au général Gardet, président de la cour militaire de Justice à sa dernière question pendant mon procès : « Je regrette que l’opération n’ait pas réussi ».

► Quelques exemplaires des mémoires de cet homme remarquable sont encore disponibles : Ma vie pour la patrie.

 

Un nouveau fiasco au Louvre : une inondation à cause de la vétusté de l’installation

« Entre 300 et 400 ouvrages » ont été touchés par cette fuite d’eau, a détaillé Francis Steinbock, administrateur général adjoint du musée, indiquant qu’il s’agissait de « revues d’égyptologie » et de « documentation scientifique » utilisées par les chercheurs. Ces ouvrages reliés datent de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.

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C’était un 8 décembre…

Apparition de la Sainte Vierge à Lourdes en 1858, où elle évoque son Immaculée Conception à une jeune fille pauvre et illettrée, qui ne comprend pas.

1854 : le pape Pie IX, accédant « aux vives instances d’un très grand nombre d’évêques » et après mure réflexion avec ses conseillers, proclame le dogme de l’Immaculée Conception de la Sainte Vierge (fêtée dès le Moyen Age) : « dès le premier instant de sa conception, par grâce et privilège du Dieu tout-puissant, la bienheureuse Vierge Marie a été préservée du péché originel ».
Cela se passe à Saint-Pierre de Rome, en présence de près de deux cents cardinaux, archevêques ou évêques – le plus grand rassemblement de pontifes depuis le concile de Trente au milieu du XVIe siècle.
On organisait (en France, les traditionalistes le font toujours) des processions ce jour.

1864 : encyclique Quanta Cura du pape Pie IX qui condamne le libéralisme, le rationalisme, le naturalisme, le communisme et le socialisme. On peut la lire en français en fin de cet article.

1904 : mort de Gabriel Syveton, responsable de la Ligue de la patrie française, et député de Paris depuis 1902 (sous les pressions de Jaurès, il sera invalidé et réélu deux fois).
Agrégé d’histoire, ce condisciple de Léon Daudet avait giflé le général André, ministre de la Guerre, le 4 novembre 1904 à la chambre des députés, à l’occasion de l’affaire des fiches.
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C’était un… 7 décembre

– 43 : mort, à l’âge de 63 ans, de Cicéron, célèbre orateur, et homme politique romain. Sa vaste correspondance constitue un document incomparable sur la société romaine à la fin de la République, notamment ses Lettres à Atticus dans lesquelles il s’exprime avec le plus de liberté. Il sauva Rome en écrasant la conspiration de Catilina.

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2e Dimanche de l’Avent (textes et commentaires)

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel).

Jean, dans sa prison
St Jean-Baptiste, de sa prison, envoie ses disciples questionner Jésus.

« Reprenant la prophétie d’Isaïe, saint Jean-Baptiste, le dernier des prophètes et le précurseur immédiat du Sauveur, invitait les foules de Palestine à reconnaître en Jésus de Nazareth le Messie attendu, celui qui rend la lumière aux aveugles, ressuscite les morts et annonce aux pauvres la bonne nouvelle du salut. C’est encore sa voix et celle des grands prophètes d’Israël que l’Église nous fait entendre (Intr., Évangile). Mais le peuple de Dieu s’est accru de toutes les nations qui peuplent la terre et la Jérusalem nouvelle s’est étendue aux dimensions du monde. Saint paul déjà le proclamait (Épître) ; l’Église le redit après lui, invitant tous les hommes à se tourner vers le Christ ; et à se lever pour accueillir dans la joie le salut que Dieu leur envoie (Comm.). »

Dom G. Lefebvre

COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres) :

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Bonne fête de saint Nicolas !

saint-nicolas-viveLe 6 décembre, c’est la Saint Nicolas, évêque de Myre (Anatolie du sud-ouest).
Un grand saint populaire aussi bien en Occident qu’en Orient, et dont est inspiré le très laïc « Père Noël », qui l’a hélas largement remplacé.

Les miracles attribués à saint Nicolas sont si nombreux qu’il est le saint patron de beaucoup : navigateurs, écoliers, prisonniers, avocats, etc.
Le fait extraordinaire le plus célèbre qui lui soit attribué est la résurrection de trois enfants qui avaient été tués par un boucher.

Saint Nicolas et Pierre le noir en Belgique. Bientôt interdit pour racisme ?

La Saint-Nicolas est une fête principalement tournée vers les enfants. C’est une tradition encore vivace dans plusieurs pays européens (du Nord et de l’Est). En France, c’est surtout au Nord et Nord-Est (en Flandre française, dans les Ardennes, en Franche-Comté, en Alsace où elle est fortement ancrée, et en Lorraine dont saint Nicolas est le saint patron).
Les traditions diffèrent selon les régions.
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5 décembre : anniversaire de la naissance du franc, monnaie nationale française. Connaissez-vous sa belle histoire ?

N’oublions pas notre monnaie nationale, outil indispensable de notre souveraineté et de notre santé économique. Pas de nation libre sans sa monnaie propre, évidemment.

L’espoir de la retrouver prochainement n’a rien de naïf, même si aucun gros parti ne le défend désormais.

Un peu d’histoire :
Le 5 décembre 1360, les premiers francs sont frappés à Compiègne, pour aider à payer la rançon du roi Jean II de France (capturé par les Anglais le 19 septembre 1356 à la bataille de Poitiers).
Dénommé le « franc à cheval », il s’agit en fait d’un écu pesant 3,87 grammes d’or fin et valant une livre tournois ou 20 sols.
Le roi y est représenté sur un destrier, armé d’un écu à fleur de lys et brandissant l’épée, avec l’inscription circulaire « Iohannes Dei gratia Francorum Rex » (« Jean, par la grâce de Dieu, Roi des Francs »).

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C’était un 4 décembre : mort de Maurice Barrès

Le grand écrivain patriote Maurice Barrès s’est éteint le 4 décembre 1923 à son domicile de Neuilly.

Écrivain parmi les plus célèbres de sa génération, il était surnommé le « prince de la jeunesse ».
Il fut l’un des principaux fondateurs du nationalisme français moderne.

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C’était un 3 décembre…

312 : mort de l’empereur romain Dioclétien. Il réforma profondément l’Empire, économiquement et militairement, lui permettant de perdurer. Païen résolu, il est surtout connu pour la dernière et la plus sanglante persécution officielle du christianisme sous Rome, qui dura de 303 à 311.
Quatre édits universels furent successivement promulgués de 303 à 304 :
– Les églises et les livres sacrés doivent être brûlés.
– Les évêques sont emprisonnés et les chrétiens qui occupent des fonctions officielles sont radiés, les esclaves ne peuvent plus être affranchis tant qu’ils sont chrétiens.
– Amnistie pour le clergé emprisonné qui accepte de sacrifier aux dieux païens.
– La peine de mort est appliquée contre tous ceux qui refusent les sacrifices aux divinités païennes.
En dépit de ces mesures extrêmes et des nombreux martyrs, surtout en Orient, le christianisme tiendra bon et, un an après la mort de Dioclétien, l’empereur Constantin autorisera le christianisme.

1394 : édit d’expulsion des juifs hors de France (le septième depuis Childebert, fils de Clovis). Magnanime, le roi Charles VI leur donne quarante-cinq jours pour quitter le royaume après avoir vendu leurs biens.

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C’était… un 2 décembre

• 1547 : mort, près de Séville, d’Hernan Cortès, conquistador espagnol, conquérant du Mexique. Rentré en Espagne, il avait accompagné Charles Quint dans l’expédition d’Alger. Il mourut pauvre et oublié de la cour.

• 1723 : mort, à Versailles, du Régent, Philippe, duc d’Orléans. Frère unique de Louis XIV, il avait assuré le pouvoir jusqu’à la majorité de Louis XV, en 1725. C’est de son règne que date le style portant son titre (Régence), quintessence de l’art français.

Philippe II, duc d’Orléans, régent de France, dans son cabinet de travail, et le futur Louis XV (à droite). Détail d’une peinture à l’huile de l’école française du XVIIIe siècle.

• 1804 : à Notre-Dame de Paris, Napoléon Bonaparte, qui s’était désigné empereur six mois plus tôt, se couronne dans une cérémonie d’un luxe inouï, en présence du pape Pie VII. Il voulait égaler Charlemagne.

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C’était un 1er décembre : mort de Charles de Foucauld

Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld était assassiné par des Senoussis et des Touareg ajjer dissidents, armés par les services secrets allemands.

Ancien saint-cyrien (même promotion que le Maréchal Pétain et le marquis de Morès), lieutenant de cavalerie, explorateur et géographe, après une vie dissolue, il s’était converti.
Passé par la Trappe, en quête d’un idéal de pauvreté, d’abnégation et de pénitence encore plus radical, il s’était fait ermite.
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