Un colonel se suicide pour dénoncer la vilenie des autorités françaises

« Après une période de découragement, j’ai décidé de jouer ma dernière carte ou, plus exactement, de tirer ma dernière cartouche.
Dans ma tête. En d’autres termes, je vais me « faire sauter le caisson » pour expier ma part de honte et protester contre la lâche indifférence de nos responsables face au terrible malheur qui frappe nos amis Lao. Ce n’est pas un suicide mais un acte de guerre visant à secourir nos frères d’armes en danger de mort. Quant à vous, les gouvernants sans honneur, vous, les grands « média » sans courage et vous, les « collabos » sans vergogne, je vous crache mon sang et mon mépris à la gueule ! »

Le colonel Robert JAMBON, commandeur de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, croix de guerre des Théâtres d’opérations extérieurs, croix de la valeur militaire, chevalier du Million d’éléphants et du Parasol blanc, commandeur de l’Ordre national de Côte-d’Ivoire, est décédé le 27 octobre 2011, à l’âge de 86 ans.
Il s’est tiré une balle dans la tête devant le monument aux morts indochinois à Dinan (Bretagne).

Par son geste, il entendait protester contre le silence des dirigeants politiques de France face aux persécutions subies par les Lao et H’mongs, peuples des Hauts Plateaux, suite à leur engagement aux côtés des Français durant la guerre d’Indochine, notamment à Dien Bien Phu. Le colonel Jambon avait combattu plusieurs années avec eux.

Ci-dessous sa lettre d’adieu.

MA DERNIERE CARTOUCHE
ULTIME COMBAT POUR UNE CAUSE ORPHELINE

Non ! Le LAOS n’était pas une « colonie » comme les autres. Nous ne l’avions pas pris de force: il s’était donné à nous librement à la suite d’une sorte d’attirance réciproque nouée à l’occasion d’événements dramatiques. « A la conquête des coeurs ! » écrivait Auguste PAVIE dont la personnalité attachante avait séduit le vieux Roi Oun KHAM qui avait placé son royaume sous la protection de la France pour échapper à la cruelle tutelle du voisin siamois.

Non ! Les Laotiens ne sont pas un peuple comme les autres. Leur art de vivre, leur façon d’être heureux malgré, ou peut-être à cause, d’une extrême pauvreté ; leur aménité, leur nonchalance (parfois stigmatisée par leur laborieux voisin vietnamiens, la bouleversante douceur de leurs femmes, la gentillesse de leurs enfants en font un peuple à part dans un monde dominé par la loi du profit. A l’exception notable des H’mongs, victimes depuis 1975 d’un véritable génocide, ce ne sont pas de farouches guerriers mais ils savent, sans se plaindre, mourir au combat et ont le courage de se faire tuer en se portant au secours d’un frère d’armes. C’est ainsi que, le 17 juillet 1950 vers 14 h, près de Ban Saka, le chasseur Ba LAN, mortellement frappé à mes côtés, ne prononce qu’un mot, thièp, pour signaler qu’il est blessé ; il s’éteint, 10 heures plus tard, sans avoir une seule fois crié sa souffrance ! Et lorsque, le 7 juillet 1954, je me débats dans la Nam Hin Boun en crue sous les tirs d’une cinquantaine de Viets, le sergent LIENE qui a déjà traversé la rivière fait demi-tour et se jette è l’eau pour me secourir ; il est tué d’une balle dans la tête à quelques brasses de moi ! Et le lendemain (8 juillet), alors que, blessé, j’étais dans l’incapacité de franchir une barre calcaire de plusieurs centaines de mètres de haut pour rejoindre les miens, de braves paysans lao m’ont littéralement porté par dessus l’obstacle, et cela au péril de leur propre existence !

Non ! Les Laotiens n’étaient pas des amis comme les autres, ceux qui vous oublient lorsque viennent les épreuves et les dangers : quand les Japonais exécutèrent leur « coup de force » du 9 mars 1945 avec une traîtrise peu en rapport avec les principes du « bushido », il y eut, en de nombreux endroits, et notamment à Thakkek, une véritable chasse à l’homme blanc. Ceux qui étaient pris étaient souvent décapités. Monsieur Henri FRAISSE, Sous-préfet à Mortagne-au-Perche en 1991, se souvient : petit garçon habitant Thakkek avec ses parents, lui et sa famille ont été sauvés par des Laotiens qui, au péril de leur vie, les ont emmenés, cachés et nourris jusqu’à ce que tout danger soit écarté. Et, dans tout le pays, les Laotiens ont agi de même, au secours des Français menacés.

C’est dans ce contexte d’amitié partagée que la France, du temps de sa grandeur, à signé, après Dien Bien Phu dont le choix avait été dicté par le souci de protéger le Laos, trois traités garantissant la liberté et l’indépendance du royaume du Million d’Eléphants et du Parasol Blanc. D’abord le Traité de Genève de 1954 mettant fin à notre guerre d’Indochine. Ensuite, les Accords de Genève de 1962 garantissant la neutralité du Laos. Enfin, le Traité de Paris de 1973 pour le respect et la reconnaissance de l’indépendance, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume du Laos. Or ces accords ont été violés, sans réaction notable des signataires, par la République Démocratique du Viet Nam (devenue depuis République Socialiste du Viet Nam) : dès le retrait précipité des Américains fin 1975, d’importantes forces armées nord-vietnamiennes ont envahi le Laos et permis aux maigres effectifs communistes lao de s’emparer du pouvoir par la force lors du « coup d’état » du 2 décembre 1975. Il faut savoir que les effectifs vietnamiens engagés à cette occasion ont été (officiellement) démobilisés sur place et convertis en ouvriers travaillant dans le cadre d’un projet de développement rural financé par les aide internationales. En réalité, ces aides ne font qu’entretenir une armée d’occupation vietnamienne abritée dans la Zone Spéciale Stratégique de Xay Somboun (au sud ouest de Xieng Khouang), véritable Base de regroupement de soldats et cache d’armes lourdes (artillerie et blindés). Ces importantes forces vietnamiennes sont toujours prêtes à intervenir sans délai en cas de soulèvement populaire ou de coup d’état contre le gouvernement actuel, mis en place par Hanoï. C’est d’ailleurs dans cette zone qu’ont eu lieu les répressions les plus féroces contre les résistants H’mongs désespérément accrochés au fameux massif du Phou BIA. En outre, il m’a été confirmé par différentes sources (dont certaines sont implantées au sein même du pseudo Gouvernement Laotien), que le Viet Nam avait procédé, depuis plusieurs années, à une massive colonisation de peuplement en installant au Laos, sur les meilleures terres, 3 millions de vietnamiens communistes bénéficiant d’avantages exceptionnels. De surcroît, on constate une mainmise des vietnamiens sur les différents services artisanaux (coiffeur. menuisier, épicier, boucher etc.) au détriment des Laotiens.

Lorsque, fin 1975, les Américains se sont « désengagés » du conflit vietnamien, je n’ai pas compris que le Laos allait perdre son indépendance et qu’une inhumaine dictature communiste allait lui être imposée par la force des armes. Nos gouvernants ont feint de croire qu’il s’agissait d’une affaire intérieure laotienne, ce qui les dispensait d’agir dans le cadre de nos engagements. Et lorsque le père Jean-Marie OLLIVIER, oblat de Marie Immaculée, a voulu dénoncer, pour en avoir été témoin, cette ingérence d’une puissance étrangère dans les affaires intérieures d’un état indépendant, on lui a répondu … qu’on « ne voulait pas le savoir » ! J’ai, d’ailleurs, écrit à ce sujet un article contenant le récit détaillé du Père OLLIVIER sous le titre  » Les lépreux de SOMSANOUK et le Missionnaire qui en savait trop ».

Par suite du mutisme complice des autorités françaises, je n’ai appris l’asservissement du Laos qu’en 1999, en lisant le témoignage terrifiant du Colonel Khamphan THAMMAKHANTI, l’un des rares rescapés de ces goulags qui font partie de la « culture » communiste. Ce récit, intitulé « La vérité sur le camp-prison N°01 ou camp de la mort au point 438-745 » m’a été transmis par SAR le Général Tiao SAYAVONG, ancien commandant de la 1ère Région Militaire (Luang Prabang) et demi-frère du roi Sri Savang VATTHANA. Ce Général, que j’avais connu lieutenant à Thakkek en 1954, avait lui-même passé 16 ans en camp de « rééducation ». Quelque temps après avoir témoigné, lui et le Colonel THAMMAKHANTI sont morts des suites des mauvais traitements qu’ils avaient endurés…

Avec une grande naïveté, j’ai pensé que nos « média » et nos gouvernants n’étaient pas « au courant ». Il m’appartenait donc de dénoncer le crime. Ce que j’ai fait en m’adressant aux grands journaux, aux mouvements de défense des peuples opprimés, aux politiciens, à Mr CHIRAC puis à son épouse, à certaine vedette de la chanson, à Mr KOUCHINER. à Mr MENARD, à Mr d’ORMESSON, à Mr DEVEDJIAN, au candidat puis au Président SARKOZY et à son épouse. Les réponses sont allées du silence méprisant aux justifications minables ou mensongères. Et j’ai fini par comprendre qu’ils étaient tous « au parfum », un parfum de cadavres, et que tous participaient à cette conspiration du silence qui protège les crimes communistes.

Et puis, au début de l’année 2010, est arrivé l’inacceptable : 4200 H’mongs enfermés depuis des décennies dans un « camp de regroupement  » thaïlandais ont été livrés à leurs bourreaux lao-viets afin d’améliorer encore les bonnes relations (commerciales) nouées depuis déjà longtemps entre la République Démocratique Populaire Lao et le Royaume Thaïlandais. Survenant au moment où l’on « commémorait » la sinistre « rafle du Vel. D’Hiv. » commise pour des raisons ethniques sur des effectifs comparables, ce crime (connu avant d’être consommé) aurait dû soulever une énorme vague d’indignation. C’était compter sans le pouvoir discrétionnaire des journalistes de tous bords qui ont littéralement escamoté l’événement. A part deux ou trois brefs communiqués, que personne n’a repris mais qui pourront, plus tard, servir d’alibi, et ce sont toutes les « belles consciences brevetées » qui sont restées muettes, enveloppant dans un linceul de silence les 4.200 H’mongs partis pour leur dermier voyage…

Après une période de découragement, j’ai décidé de jouer ma dernière carte ou, plus exactement, de tirer ms dernière cartouche. Dans ma tête. En d’autres termes, je vais me « faire sauter le caisson » pour expier ma part de honte et protester contre la lâche indifférence de nos responsables face au terrible malheur qui frappe nos amis Lao. Ce n’est pas un suicide mais un acte de guerre visant à secourir nos frères d’armes en danger de mort. Quant à vous, les gouvernants sans honneur, vous, les grands « média » sans courage et vous, les « collabos » sans vergogne, je vous crache mon sang et mon mépris à la gueule !

Je demande pardon à tous ceux qui m’aiment pour le chagrin que je vais leur causer.

Le Colonel Robert JAMBON
Retraité des Troupes de Marine

Merci à Elsasser

34 commentaires concernant l'article “Un colonel se suicide pour dénoncer la vilenie des autorités françaises”

  1. Quel homme!
    Et quel soldat!
    D’aucuns, moins doués, pourraient s’inspirer de son exemple pour avoir abandonné les harkis à leurs bourreaux.

  2. Je n’en avais pas entendu parler… rien lu dans la presse… rien vu à la Télé… C’est dire à quel point fonctionne le mur du silence qui l’aurait tué une seconde fois sans Contre-Info.

    Un silence qui en dit long sur les complicités et saloperies de nos « gouvernants »!

  3. Comme tout ce qui est rare la conscience a la valeur du diamant qui brille par dessus les immondices; reposez en paix mon colonel.

  4. J’ai juré de vous émouvoir – d’amitié ou de colère, qu’importe? écrivait Bernanos dans l’Introduction de « La grande peur des bien-pensants ».
    Ton simple, si vrai, si respectueux: « Reposez en paix mon colonel » m’a ému michel49, je dois bien l’avouer.
    Je partage.

  5. Je sais que mon commentaire ne va pas plaire ou va même être censuré mais bon …

    Le sort des Lao et des H’mongs est certainement terrible, mais ce sont aujourd’hui les blancs indo-européens qui font l’objet d’un génocide par substitution de population et métissage.

    La guerre d’Indochine c’est bien loin, la priorité du colonel aurait du être son propre peuple, et puisqu’il était disposé à faire le sacrifice de sa vie et qu’il savait se servir d’une arme, son acte autant pu être bien plus utile que de se tirer une balle dans la tête à Dinan, si vous voyez ce que je veux dire …

    Ceci étant, qu’il repose en paix au Paradis des guerriers européens.

  6. @ Charlemagne

    C’est, je pense, tout simplement une question d’honneur et de fidélité, en rapport à son vécu.

    Même si ce n’est pas le bon geste. Que Dieu ait pitié de son âme.

    PS : un peu de pudeur et de noblesse sont bienvenus dans les commentaires (cf certains que j’ai censuré).

  7. Silence on tue !! silence on « génocide  » !! silence on extermine …ha bon ? vous allez pas nous en faire tout un plat du moment que ce ne sont pas des juifs !! et puis les crimes du communisme ce ne sont pas les mêmes que ceux du nazisme quand même ! la preuve chez nous on a un groupe communiste à l’assemblée nationale , on a des sénateurs communistes , des maires communistes !

  8. Aucune autre info à ce sujet nulle part ailleurs.

    Il faudrait aussi penser aux harkis, aux Grecs et Arméniens d’Asie Mineure trais en 1923 par une république qui préférait le FM kemal au roi Constantin (pourtant FM aussi)…

  9. Chapeau bas, Grand respect

    « la guerre n’a jamais de fin pour ceux qui se sont battus »
    Curzio Malaparte

    Pour lire dans le même esprit

    Huynh Ba Xuan : Oublié 23 ans dans les goulags Viet-Minth
    ed l’Harmattan env 300 pages avec photos, carte 26,50 euros

    Récit du seul rescapé des camps de ré éducation après 23 ans de détention ayant pu rejoindre la France par ces propres moyens

    A son débarquement en France en 1984, un autre type de cruauté s’acharne sur ce sursitaire des camps de la mort. Il se heurte de front aux rigidités juridique et financière de l’administration : 2 ans de bagarre pour retrouver sa nationalité Française (ja, ja) son reclassement dans l’armée…. 2 ans sans argent seul l’aide lui permet de vivre

    Huynh ba Xuan : sorti de l’école d’infanterie de Coëtquidan et de l’arme blindé de Saumur en 1950. Aide camps du maréchal de Latte en 51…. capturé au combat sur le RP 39 en avril 1953

    Aprés lecture ayez SVP une pensée pour l’ordure George Boudarel dont l’administrateur du site pourrait informer sur ses états de service de cette ordure dans les camps du Viet-Minh, cette ordure finiras Prof à Science Po ou Sorbonne ?

  10. le communisme tue et génocide partout où il controle des nations .Les Huns chinois genocident les Tibétains,les Viets le font aux Laotiens ,et comme ils l’ont toujours fait , par les juifs pseudo-communistes pour génocider les Ukrainiens et les Russes .Les comminunistes ont aussi exterminer de vrais résistants francais ,par milliers ,dans le but d’éliminer ceux qui étaient de vrais patriotes anti-communistes ,comptant ainsi faire tomber la France dans l’escarcelle communo-socialiste des Soviets en plus de leurs trahisons durant la 2eme guerre mondiale où ils comptaient sur l’invasion des bolchévistes comme ce fut fait en Europe de l’Est . Et les communistes ont égorgés de nombreux Péruviens voulant par la terreur faire tomber le Pérou .Et ils sévissent en Indes contre les paysans et petits commercants, en plus de s’etre enfin emparé du Népal dont la famille royale à été éliminée .

  11. Oui, beaucoup subssentt la haine de leurs compatriotes… Ils ont souffert, ils souffrent , les génocides sont toujours d’actualité et la plupart ignorés, on abandonne nos amis, on encense nos ennemis, le monde tourne à l’envers, l’honneur n’existe plus, on se moque des grandes valeurs morales, on tue deux fois les braves. Que le bon Dieu, qui sonde les coeurs pardonne. à cet homme d’honneur, son acte.
    Trés juste OFMAR, plus proche de notre histoire, nous avons les harkis qui furent massacrés, sous le regard complice du salaud qui gouvernait la France. On ne peut se tuer qu’une fois!

  12. On a raison de dire qu’il faut penser à notre propre peuple mais sans oublier que d’autres peuples sont aussi en voie de disparition ou de soumission au zoo de l’humanité parcequ’ils se trouvent d’un coup dans une zone au sous-sol riche de minerai ou d’énergie. Populations exterminées pour accaparer leurs terres, voler les richesses du sous-sol, ou victime du choc de civilisation (maladie-alcool-drogue-prostitution) De nombreux petits peuples premiers sont ainsi en perdition par l’action du « système à tuer les peuples » (relire Guillaume Faye) Le broyeur turbo-capitaliste ne fait pas de quartier! et c’est le même système qui utilise le trop plein des peuplades prolifiques d’Afrique pour casser la composition ethnique de l’Europe, et la cohésion sociale par la subversion cosmopolite. Tout bénéfice pour les 1% de parasites.

    Il y a peu de chance que la Chine subisse le même sort (pour l’instant) l’Afrique non plus… mais pour les peuples blancs c’est très très mal barré! …il est plus tard que vous ne croyez!

  13. triste lettre ! oui la France et ses dirigeants ont laissé tomber le Laos ! comme les Etats unis qui ont abandonné les hmongs, nord du laos.

    repose en paix colonel

  14. Les enfoirés de Yankees ont largué leur trop plein de bombe sur le Laos dans leur retour de missions sur le Viet-Nam. C’est la guerre secrète… celle qui n’existait pas contre le peuple Lao. Bilan de l’impérialisme américain? avoir foutu la merde dans le monde entier! et ça dure!

  15. bien triste nouvelle que voilà…..
    et dire qu’on vit dans un pays civilisé et qu’on  » répand  » la démocratie à tour de bras ….. dans les pays au riche pétrole bien sur ….

    merci pour l’info en tous cas , même si nos dirigeant ne prennent pas en compte, bien évidemment, cet acte qui ne leur rapportera rien …..
    MOI je prend note du courage et de la loyauté sans faille du colonel ……
    on reconnait bien là le Marsouin qu’il devait être

    R.I.P

  16. Je vous conseille la lecture de  » Mourir au Laos » de Erwan Bergot.
    Vibrant hommage aux lao et aux culottes noires, français, qui sont restés fidèles ensembles à leurs idéos, à ceux qui ont eu la chance de revenir et ceux qui sont morts dans les torrents de montagne et sur les digues de rizières du Laos.
    Ceux dont le sang s’est mélangé en une unique couleur, le noir, en une communion de l’honneur… après la chute de Diên Biên Phu et l’ordre donné d’abandonné les locaux. Car il fut donné par les autorités françaises dès cette époque.

    Mon père en fit partie.

  17. Un geste héroïque -digne de la Grèce antique- qui passe inaperçu reste inutile… sauf que contre-info a brisé l’omerta du pouvoir mafieux. De quoi ont peur les oligarques? 😀

  18. Le communisme a tué, tue et tuera encore des dizaines de millions d’individus, comme la démocrasse anesthésie et lobotomise 99% de la population.

    Il me semble quand même étonnant que ce grand soldat, combattant d’Indochine, n’ait été averti qu’en 1999 des crimes et épurations ethniques imaginés et plannifiés par les gouvernements marxistes de la région : Viet-Nam, Laos, Cambodge et Myanmar…sans oublier la Chine qui procède toujours à quelques « nettoyages » des peuples les plus turbulents de son territoire et les envoie pourrir dans les LAOGAIS pour déviance intellectuelle !

    Plusieurs écrivains combattants ont décrit le calvaire des Méos (Miaos) depuis 1954 et surtout depuis 1975, lorsque l’Asie du Sud-Est à basculé dans l’orbite chinoise. Quelques journalistes et grands reporters, témoins de ces crimes contre l’humanité -chers au coeur des progressistes- s’en sont faits l’écho, mais n’ont pas été entendus par les médias si prompts à s’enflammer pour la défense de la « démocrasse ».

    J’ai pu en prendre connaissance lors de plus d’une douzaine de séjours dans « le royaume du million d’éléphants » durant la décennie 90 et entendre d’innombrables témoignages sur le sujet.
    Les Karens et les Shans du Myanmar subissent eux aussi l’extermination depuis des décennies.
    Ces pages criminelles de l’Histoire du marxisme international et de la lutte des peuples pour leur liberté devront encore faire l’objet d’un Tribunal International des Crimes Communistes, à l’image du Tribunal de Nuremberg en 1945.

    In Mémoriam aux glorieux combattants de l’Indochine !

  19. Y’en a plus des comme ça !!!
    On a plus que des gens complètement  » écouillés « , des castrés, au gouvernement !!!

    Paix à son âme !!!

  20. Catéchisme de l’Église catholique :

    « 2325 Le suicide est gravement contraire à la justice, à l’espérance et à la charité. Il est interdit par le cinquième commandement. »

    http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P7X.HTM

    Catéchisme du Concile de Trente :

    « (…) défense de se tuer soi-même. nul n’a assez de pouvoir sur sa propre vie, pour se donner la mort quand il lui plait. C’est pour cela que la Loi ne dit pas: vous ne tuerez point les autres, mais simplement: vous ne tuerez point. »

    http://jesusmarie.free.fr/catechisme_du_concile_de_trente.html

    Personne n’a de titre à se suicider. Cela dit paix à son âme, mais ne le désignez pas comme un modèle !

  21. Réponse à « Denis MERLIN »

    Selon moi les Webmaster de ce forum n’auraient jamais dû laisser passer l’intervention de ce monsieur.

    Monsieur,
    Je trouve votre prosélytisme du plus mauvais gout, indécent et indigne.

    Retournez donc, Monsieur, à vos bénitiers en silence afin de ne pas déranger les autres.
    Vous avez absolument le droit de croire en ce que vous voulez, ce n’est QUE votre affaire personnelle. Mais si vous respectiez et appliquiez vos propres préceptes et enseignements issus de cette religion, vous n’auriez pas écrit ceci ici.
    Je vous salue.

  22. Aucun prosélytisme, vu que nous sommes sur un site que vous avez la liberté de regarder ou pas.

    Par ailleurs, les leçons de respect des croyances devraient plutôt être faites à ceux qui, depuis des décennies imposent leurs idéologies par le fer et la coercicion. En l’occurence plutôt les votres.

    Pour les préceptes issus de notre religion, la « tolérance » et la complaisance n’en ont jamais fait partie.

  23. Hommage à vous, Colonel JAMBON, vous qui avez compris le desespoir de ce peuple, qui s’est battu à vos côtés et qui aujourd’hui n’existe plus aux yeux du gouvernement Lao et pour cause… pour ceux qui n’ont pas tous les éléments, vous pouvez chercher sur internet « la guerre secrète au Laos » dont quelques éléments ci-dessous :

    Guerre secrète au Laos
    diffusé lors de l’émission du 16 juin 2005

    un carnet de route de Grégoire Deniau

    Pendant la guerre du Vietnam, les Etats-Unis ont recruté les Hmongs pour combattre les Vietnamiens du Nord au Laos. Cette « armée secrète » sous les ordres de la CIA servait à récupérer les pilotes américains descendus en survolant la jungle et à intercepter les mouvements de troupes le long de la piste Ho Chi Minh. Ces supplétifs connus pour leur efficacité à se déplacer en milieu hostile (jungle et montagne) avaient déjà été employés par les français lors de la guerre d’Indochine 20 ans plus tôt.
    Lorsque les Américains se sont retirés du Vietnam en 1975, ils ont également fermé les camps d’entraînement et suspendu toute aide militaire et financière envers le Laos et les Hmongs.

    Le parti communiste laotien du Pathet a finalement repris le contrôle du pays et les survivants Hmongs furent alors considérés comme une menace et persécutés.
    Pour échapper aux camps de rééducation ou à la réinstallation forcée dans les plaines – où vivent aujourd’hui la grande majorité des 350 000 Hmongs du Laos – les soldats démobilisés de l’ « armée secrète » prennent le maquis. Ils sont plusieurs dizaines de milliers à faire de la région du mont Phu Bia, massif de jungle infesté d’esprits et de légendes, leur fief. Ils leur restent alors le stock d’arme laissé par les américains pour résister à l’avancée des communistes.

    Officiellement, la guerre secrète du Laos s’est terminée la même année que la guerre du Vietnam…1975, mais en 2005, la réalité est bien différente.
    Se cachant dans les montagnes et survivant tant bien que mal en se nourrissant de racines, les derniers rescapés de cette armée oubliée et leurs familles continuent de se battre pour leur survie en ce moment même.
    Les dirigeants de la république populaire du Laos, avaient prévu d’exterminer les vétérans de la guerre secrète et leurs familles avant la fin du mois d’Octobre 2002. Ils ont presque atteint leur but…

    Pour les rencontrer il faut se déplacer clandestinement au Laos, marcher une petite semaine à travers la jungle en passant des dizaines de cols à plus de 1500 mètres en évitant les patrouilles de l’armée. Depuis trente ans seule une poignée d’occidentaux a réussi à les rencontrer.

    « Nous qui appartenons au peuple Hmong, nous nous sentons si impuissants face à cette situation… merci pour votre lettre, pour votre cri de douleur pour vos compagnons de route et même si vous n’attendiez plus rien de la vie, Colonel JAMBON vous avez fait de la peine à vos proches pour donner un sens à votre dernier souffle et pour ça nous vous devons le respect. Vous êtes un Grand Homme, que l’esprit de nos ancêtres vous reçoivent pour partager un monde bien meilleur quelque part dans les cieux… »

  24. il n’y plus demot pour dénoncer les mensonges la lacheté, l’oublie des anciens combattants d’indochine, la colabo il est vrais su parti communiste durant cette guerre,Quand a Bourdarel cette ordure qui fut protéger par le gouvernement,média et compagnie.reposer en paix mon colnel

  25. on a oublié nos alliés indigènes en ex-Indochine française, on a boulé nos alliés Harkis en ex-Algérie française, aujourd’hui on oublie tout simplement les français dans la future ex-France judéo-chrétienne….

  26. Cela m’attriste profondément ………………
    Je suis sans voix et je chiale comme un gosse……
    J’ai honte pour mon pays………..
    Pas pour son armée……….
    Toujours fidèle à la parole donnée……

    La gloire peut attendre …..
    Le respect , non………………
    On ne peut demander à un soldat français de se PARJURER……..

  27. Pour mieux comprendre regardez cette vidéo :

    http://video.google.com/videoplay?docid=1568600730104446697

    Hmong : Un génocide silencieux
    28:56 – Il y a 3 ans
    « Guerre Secrète au Laos » reportage de Grégoire Deniau diffusé dans l’émission « Envoyé Spécial » de France2 le 16/06/2005 (et plus que jamais d’actualité) Depuis plus de 30 ans, l’armée laotienne (aidée par l’armée vietnamienne) chasse et extermine hommes, femmes et enfants de la communauté Hmong réfugiés dans les montagnes au nord du Laos. Quel crime ont-ils commis ? Pour faire simple, leurs parents et grands-parents ont aidés les Français et les Américains durant la guerre et les communistes ne leur ont jamais pardonnés cela. Les Hmong, qui étaient près de 30.000 et ne sont aujourd’hui plus que 8.000, se retrouvent éparpillés par petits groupes dans la jungle et les montagnes, sans médecin et avec comme seule nourriture, des racines et des pommes de terre sauvages (parfois un rongeur ou quelques cafards en guise de viande). Un enfant sur deux n’atteindra pas l’âge de cinq ans. Il sera soit tué par l’armée ou succombera d’une carence alimentaire ou d’une maladie. Aux dernières nouvelles (Février 2008 diffusées par le site http://www.factfinding.org) l’armée laotienne a encore tuée 22 Hmong. Parmi eux : – Mee Thao, fillette de 11 ans – Ge Lee, fillette de 8 ans – Cha Lee, garçon de 12 ans – Pang Thao, fillette de 12 ans – Mai Yang Her, garçon de 14 ans – Lee Yang, garçon de 3 ans – Pao Yang, garçon de 4 ans – Ia Lee, fillette de 3 ans Tout cela se passe sous l’œil indifférent de la communauté internationale alors AGISSONS!!! Commencez par regarder cette vidéo. Elle vaut mieux que tous les discours du monde. Ensuite, passez faire un tour sur le site de l’association « Urgence Humanitaire Asie » (http://www.uhasie.org). Vous pourrez y télécharger une pétition (En français ou en anglais) à faire signer par un maximum de personnes de votre entourage (Au bureau, à l’école…). Elle sera remise avant fin juin 2008 au Président de la République Française, Mr Nicolas Sarkozy. – Pour télécharger la pétition et savoir où la renvoyer une fois remplie de signatures : http://www.uhasie.org/index.php?2008/04/21/65-petition-nationale-pour-sauver-les-hmong-a-tous-les-francais – Actu: http://www.factfinding.org/news.html (Attention, certaines images sont très dures) – Pour en savoir plus sur les Hmong : http://www.uhasie.org/index.php?dlm/1/15 (Format PDF) http://www.dragoeco.com…………..

  28. D’habitude je ne suis pas d’accord avec le geste de celui qui se supprime mais dans ce cas, on est face à un message. Un don de soi pour la cause des autres. Une mort pour donner la vie. Une mort pour lancer un message d’honneur et d’humanité. Vous nous montrez par votre parole et votre témoignage que tous les génocides n’ont pas la même valeur médiatique et qu’on préfère ceux qui touchent l’audimat. La mort d’un homme n’a pas la même valeur selon l’endroit où il est tué. La mort d’un homme n’a pas la même valeur selon sa nationalité. la mort d’un homme ne compte pas quand il s’agit des sans-voix. Tous ceux qui sont tués ainsi. Tous ceux qui sont étouffés dans leur vie. Tous se retrouvent emportés dans une mort imméritée. Je voudrais m’associer à votre cri d’alarme et attirer l’attention de tous ceux qui se sentent concernés par les droits de tous les hommes. Je suis allé une fois au Laos et j’ai éprouvé comme vous le dites cette impression de vivre dans un pays qui nous aime et qui a toujours été un pays ami. Reposez en paix et sachez qu’on est d’accord avec vous !!!

  29. je découvre la lettre du colonel JAMBON seulement en 2014 après avoir lu « Oublié 23 ans dans les goulags Viet-Minth de Huynh Ba Xuan ». C’est dire combien les médias n’ont pas médiatisé en 2011 cet acte d’un homme d’honneur qui fait battre mon coeur.
    mes pensées déposent une rose sur sa tombe et expriment mon affection à ses proches.
    Michel

  30. georges boudarel est de loin LA PIRE ORDURE que la terre n a jamais porté, avec dix immenses longueurs d’avance sur le second qui je pense doit etre Staline… et lui est mort de sa belle mort. A croire que il ya un bon dieu pour les ordures

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