Crise diplomatique entre la Turquie et l’Europe

Une crise diplomatique a éclaté entre la Turquie et plusieurs pays européens (Suisse, Autriche, Allemagne et surtout Hollande), car ces derniers ont empêché la tenue de réunions de soutien dans le cadre du référendum qui aura lieu en Turquie, référendum qui devrait donner plus de pouvoir au président actuel Erdogan. Cette crise politique appelle deux remarques.

1- La Turquie n’est pas membre de l’Union Européenne grâce aux nationalistes. Il faut savoir que cela fait des décennies que la Turquie et les dirigeants de l’UE souhaitent que ce pays devienne membre à part entière de l’Union européenne. Si ça n’a pas été fait, c’est grâce aux nationalistes et à l’opinion publique qui s’y sont toujours opposés, car si l’on avait laissé les dirigeants européens faire, cela ferait belle heurette que les 80.000.000 de Turcs seraient européens. Pour preuve, on lira cet article de 2004 -parmi beaucoup d’autres- dans lequel le Président Français de l’époque, Jacques Chirac, disait que son voeu « le plus cher » (sic) était l’entrée de la Turquie au sein de l’UE. Evidemment, son homologue allemand de l’époque, Gerhard Schröder, approuvait, les deux larrons disant que les opposants « étaient de mauvaise foi ! » On notera, pour l’anecdote, comment ces gens sont visionnaires car, disait par exemple Jacques Chirac, « je suis persuadé que le problème se posera avec moins de passion » dans 10 ou 15 ans (autrement dit, aujourd’hui, NDLR). Il faut bien préciser que seuls les nationalistes avaient les bons arguments pour s’opposer à la Turquie, à savoir que ce pays géographiquement n’est pas en Europe (il est en Asie mineure), qu’il a ni la même histoire, ni la même culture et ni la même religion que l’Europe qui est Chrétienne et donc qu’il n’a rien à faire au sein de l’UE.

2- Plutôt que d’interdire des réunions (avec les ministres turcs), les pays européens feraient mieux de penser à la remigration ! Les raisons qui poussent les pays européens à interdire ces meetings au sujet d’un référendum en Turquie ne nous regardent pas. En effet, la peur des pays européens est que ce référendum donne plus de pouvoir au président turc actuel (Erdogan), ce qui aujourd’hui les effraie ! En quoi, la situation politique d’un pays, sis en Asie Mineure, nous regarde-t-elle ? Ce qui se passe en Turquie ne concerne que les Turcs, arrêtons de vouloir régenter le monde entier. Par contre, cette affaire révèle l’importance de la diaspora turque en Europe puisque le résultat du référendum semble en partie se jouer dans nos pays, tant les Turcs, souvent bi-nationaux (et donc votant également aux élections en Europe) y sont nombreux, et ce alors que la Turquie est peuplée de quatre-vingt millions d’habitants ! Or, le fait même que des meetings se tiennent prouvent que ces gens se fichent complètement de leur pays d’accueil et ne soucient que de ce qui se passe dans leur pays d’origine. Ils n’ont donc pas à rester en Europe et doivent aller vivre dans le pays qu’ils aiment !

Metz : la messe est perturbée par l’extrême gauche

Samedi soir, la messe des Rameaux qui se déroulait à la cathédrale de Metz a été perturbée par une quinzaine de personnes. L’incident a commencé au début de la Messe, quand deux drapeaux ont été déployés « par une cohorte trublionne », selon le mot d’un paroissien, témoin de la scène. De quels drapeaux s’agissait-il ? L’un de la CNT, l’autre aux couleurs du Rainbow flag, emblématique du mouvement Lesbiennes, gays, bisexuels et trans (LGBT).

Matthieu Gatipon-Bachette, président de l’association Couleurs Gaies et gêné de cette histoire, a évoqué « une action menée par la CNT et des particuliers ». En un mot, les perturbateurs, et quoiqu’il y ait eu des membres de la LGBT, n’engageaient pas le mouvement. « Les responsables de notre association ne souhaitent pas être associés à cet événement. Nous avions été contactés par la CNT pour participer à cette action, qui ne nous paraissait pas pertinente. Nous avions refusé d’y prendre part », explique-t-il.

Quant à la CNT, elle assume son action : « Nous sommes allés à la cathédrale pour dénoncer les propos de l’Évêque de Metz et son appel à participer à la manifestation à Paris », a déclaré Fouad Harjane, représentant du mouvement.

Dans tous les cas, des activistes des deux mouvements d’extrême gauche étaient présents, avec les drapeaux respectifs de leurs deux mouvement. Et cette perturbation d’un office religieux est scandaleuse car elle touche à ce qu’il y a de plus sacré et de plus intime dans la personne humaine, sa dimension spirituelle. Maintenant, nous pouvons nous interroger à bon droit sur l’absence d’indignation de la classe politico-médiatique, quand la loi a été bafouée, et la liberté fondamentale de croire et de pratiquer le culte ainsi entravée par des groupuscule idéologistes et extrémistes, menaçant ainsi la sacro-sainte laïcité, dogme dont ces gardiens du temple se prétendent pourtant les dépositaires.

Si jamais des catholiques ou des nationalistes étaient entrés dans une mosquée pour perturber un office, soyez bien sûr que le ministre des cultes, Manuel Valls, n’aurait pas attendu plus longtemps pour étaler son indignation dans une presse aux ordre qui s’en serait faite le fidèle écho…

Pas de « kiss-in » devant la cathédrale de Metz !

« Monsieur le Maire,
Monsieur le Préfet,

Des activistes homosexuels ont prévu d’organiser un « kiss-in » samedi 5 juin à 15h30 sur le parvis de la cathédrale Saint-Etienne à Metz.

Or, si l’Eglise catholique condamne effectivement les relations homosexuelles, elle respecte et accueille toutes les personnes, distinguant soigneusement le péché du pécheur. Ce kiss-in « contre l’homophobie des institutions religieuses » devant la cathédrale Saint-Etienne de Metz est donc particulièrement malvenu. Continuer la lecture de « Pas de « kiss-in » devant la cathédrale de Metz ! »