Musée d’art moderne. Un lycéen pose ses lunettes par terre, elles sont prises pour une œuvre d’art

Il en faut bien peu pour passer pour un artiste contemporain aux yeux du grand public. Un lycéen de 17 ans en a fait l’expérience cette semaine. Alors qu’il assistait à une exposition au musée d’art moderne de San Francisco (SFMOMA), il a décidé de jouer un tour innocent aux visiteurs. Il a posé sa paire de lunettes sur le plancher et attendu leurs réactions. Le résultat vaut le détour.

Des lunettes posées au sol dans

En quelques secondes à peine, les gens intrigués par l’«œuvre d’art» improvisée se sont mis à s’attrouper autour d’elle et la prendre en photo. Un, puis deux, puis une dizaine… Ils ont été nombreux à se succéder autour du curieux objet, restant parfois plusieurs minutes pour contempler et commenter sa dimension métaphysique.

Cet épisode comique rappelle irrésistiblement une scène de Yasmina Reza dans sa pièce Art. Le rationnel Marc est atterré que son ami Serge, qui ne connaît goutte à l’art, ait mis 200.000 francs dans une toile blanche qu’on lui a certifié être une œuvre d’art, et s’exclame: « Moi, je suis perturbé mon vieux, je suis perturbé et je suis même blessé, si, si, de voir Serge, que j’aime, se laisser plumer par snobisme et ne plus avoir un gramme de discernement. » Source

Gauche caviar : l’exemple Pulvar et ses lunettes à 12 000 euros…

« « Je fais ce que je veux de l’argent que je gagne », voilà ce que « tweete » Audrey Pulvar à propos du buzz provoqué par la révélation du prix de… sa paire de lunettes.
Celle-ci aurait coûté 12000 euros. Certes, Pulvar fait ce qu’elle veut de son argent ; le hic, c’est l’indécence qu’il y a à se faire passer pour une femme de gauche, un soutien d’un président qui de son propre aveu « n’aime pas les riches », et vivre comme la femme d’un vulgaire PDG.
Son compagnon ministre pourra toujours tapoter l’épaule des ouvriers dont l’usine ferme, et qui perdent tout du jour au lendemain ; accuser les patrons, les parachutes dorés, les dividendes et autres gros mots ; faire mine d’imposer à ces patrons voyous des plans de relance ; il fait partie du même monde. Comme sa bonne femme, les patrons pourront lui dire qu’après tout, ils font ce qu’ils veulent de l’argent qu’ils gagnent… »

Source : le blog des rivaroliens