Bertrand Cantat tente de relancer sa carrière

Demain soir à Bègles (33), le chanteur gauchiste de Noir Désir, Bertrand Cantat, pourrait apparaître en public à l’occasion du festival Les Rendez-Vous de Terres Neuves.

Si cela se confirmait, il s’agirait de sa première apparition publique depuis le dernier concert de Noir Désir, en 2002.

Dans « Le Parisien » d’hier, le directeur du label Barclay, Olivier Caillard, confirme qu’il est « prévu qu’il vienne en rappel avec le groupe Eiffel […] sur deux ou trois chansons ». De son côté, l’équipe organisatrice refuse de confirmer ou d’infirmer la rumeur. Continuer la lecture de « Bertrand Cantat tente de relancer sa carrière »

Une crapule idéologique sur le point d’être suspendue

Baltasar Garzon fait ses cartons. Le célèbre magistrat espagnol s’apprête à quitter son bureau, le cabinet d’instruction numéro 5, qu’il occupe depuis vingt-deux ans à l’Audience nationale, la plus haute instance pénale du pays. Ses pairs du Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ), l’équivalent espagnol du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), devraient le suspendre de ses fonctions, jeudi 22 avril, dans l’attente de son procès. La procédure est automatique pour tout magistrat accusé, comme lui, de prévarication, c’est-à-dire d’avoir abusé de son pouvoir.

Le juge Garzon est poursuivi pour avoir ouvert des enquêtes partiales et idéologiques, fin 2008, sur les soi-disant crimes franquistes de la guerre civile (1936-1939) et la répression durant le régime franquiste (1939-1975) alors que les faits de cette période (pour les deux camps) sont couverts par une  loi d’amnistie des crimes politiques (dite de réconciliation nationale) votée en 1977, deux ans après la mort de Francisco Franco.

En requalifiant en crimes contre l’humanité, donc imprescriptibles, les disparitions de quelque 114 000 républicains, Baltasar Garzon a monté « un artifice juridique », selon le magistrat instructeur Luciano Varela, qui a suivi en cela les plaintes de trois associations nationalistes, dont la Phalange espagnole.

S’il est reconnu coupable , M. Garzon encourt une peine de dix à vingt ans d’interdiction d’exercer. Autant dire que ce serait la fin de la carrière du juge vedette espagnol, dont la renommée a franchi les frontières en 1998 lorsqu’il ordonna l’arrestation de l’ex-dictateur chilien Augusto Pinochet au nom de la « justice universelle ».

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