« Parrainage citoyen » des candidats à la présidentielle : Hollande renonce !

François Hollande avait exprimé le souhait, durant la campagne présidentielle, de remplacer le parrainage des candidats par 500 élus par un « parrainage citoyen » : une idée qui avait été reprise ensuite par la commission Jospin sur la rénovation de la vie politique. Celle-ci proposait de fixer le seuil des parrainages à 150.000, confiant aux préfets le soin de comptabiliser et de vérifier la légalité des signatures.

Hé bien le chef de l’État vient d’oublier hier le souhait qu’il avait publiquement manifesté : en recevant les vœux du Conseil constitutionnel à l’Elysée, François Hollande a annoncé hier qu’il renonçait finalement à instaurer « un parrainage citoyen » pour les candidats à la présidentielle, la concertation des partis l’ayant « finalement convaincu de la difficulté de sa mise en œuvre« .

En attendant, la démocratie qu’ils prétendent vouloir défendre à tout bout de champ sera la première victime de ce renoncement. Car si au départ, le parrainage n’est qu’une démarche administrative qui vise à écarter les candidatures farfelues, il reste que cette démarche revêt toujours un caractère politique, en raison des enjeux et des intérêts en présence, des pressions exercées sur les élus : or ces élus, à la volonté desquels est suspendue l’identité des candidats qui resteront en lice, ne sont aucunement représentatifs du peuple d’où ils sont normalement issus, la proportionnelle étant étrangère aux modes de scrutin. Si peu représentatifs que 20% de l’électorat n’est pas représenté à l’Assemblée Nationale ; si peu représentatifs que lorsque 92% des parlementaires sont favorables au traité constitutionnel, 55 % des Français le rejettent !

Et cette soi disante « représentation nationale », soumise à la pression politique, doit décider qui peut ou non se présenter ou non à la présidentielle ! On sait en effet quel mal les candidats de la droite nationale ont toujours eu pour faire valider leur candidature auprès des maires, quoiqu’ils représentent 20% des électeurs : peut-on pourtant parler de candidature fantaisiste dans un cas pareil ?

Création de « l’Union de la droite nationale »

Sous ce nom vient d’être créée une « confédération » de partis nationaux ou identitaires : le Parti de la France, le MNR et la Nouvelle Droite Populaire considèrent que le Front national (surnommé « Front familial ») est devenu un parti du Système et se regroupent en vue des prochaines échéances électorales (présidentielles et législatives 2012).
Carl Lang (dirigeant le PDF) sera le candidat à l’élection présidentielle, s’il parvient à obtenir les 500 signatures (il s’estime « parfaitement confiant » quant à cette possibilité).
Ci-contre une video de la conférence de presse qui eut lieu ce mardi et annonça la création de cette structure dont Roland Hélie sera secrétaire national et Jean-Pierre Reveau (militant « historique ») sera trésorier.
La confédération bénéficie du soutien de l’hebdomadaire Rivarol et de diverses associations et personnalités patriotes.
Face à la « position économique de gauche » de Marine Le Pen et à son « discours de philosophie politique de Parti radical de la IIIème République », M. Lang veut « occuper l’espace laissé vacant », notamment sur les « valeurs ». L’UDN entend présenter « entre 100 et 200 candidats » aux législatives.

Ci-dessous la « Charte de l’Union de la Droite Nationale » :
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