Conversions chez les antisionistes

[Addendum 12/06/11 : Marc George, ex numéro 2 de l’association d’Alain Soral et proche de Dieudonné annonce lui aussi s’être converti à l’islam]

L’écrivain à vocation historique Paul-Eric Blanrue, militant proche de la mouvance Dieudonné-Soral, initiateur d’une pétition de soutien à Vincent Reynouard, était encore généralement connu pour sa lutte, il y a quelques années, contre les « superstitions » et « arnaques », dans lesquelles il incluait le christianisme (« Jésus n’a pas existé ; […] il n’est qu’un mythe au même titre que Mithra ou Apollon »)…
L’ancien athée antichrétien a rendu publique (dans un entretien à un site algérien) sa conversion à l’islam, qui remonterait à 2009.
Mais il se serait plus précisément converti au soufisme : une tendance ésotérique et gnostique musulmane !
Elle a d’ailleurs « l’avantage » d’être encore moins contraignante que la version commune, en matière de commandements et d’interdictions. 
« Ma shahada a été accomplie en décembre 2009, en présence du maître soufi Ammanoullah, de Khalid Wiss et d’un ami commun universitaire. »

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Anniversaire de la naissance du rabbin Drach [histoire]

Le 6 mars 1791 à Strasbourg, dans une famille talmudiste dévôte, naissait David Drach.
Devenu un brillant rabbin, il fut membre du Consistoire central israëlite et illustre spécialiste du judaïsme.
Mais en 1823, il se convertit au catholicisme avec ses enfants. Un événement qui eut un retentissement considérable dans toute la chrétienté, d’autant que le nouveau catholique, dorénavant prénommé Paul Louis Bernard, révèla nombre des secrets du judaisme talmudique.
 Il dévoua entièrement sa nouvelle vie à la cause chrétienne et se partaga entre Paris (1824-1830 et 1842-1862) et Rome (1830-1842 et 1862-1865) où ses fonctions de bibliothécaire et de savant orientaliste lui permirent d’approfondir ses études théologiques sans pour autant choisir l’ordination.
Il travailla aussi, avec quelque succès, à la conversion de ses anciens coreligionnaires qu’il voulait sauver de la « damnation éternelle », espérant que « [sa] nation reviendra de son fatal égarement ».