Chaos climatique suite à la marée noire de BP ?

« Notre planète connaît une version réelle du film « Le Jour d’après » en ce moment. Des records de chaleur (jusqu’à 39-40C ou 100-104F à Moscou) et la sécheresse en Russie, la chaleur extrême et les inondations dans une grande partie de l’Asie (Chine, Pakistan, etc…), et les froids mortels en Amérique du Sud sont tous le reflet de changements rapides dans l’évolution de la météo mondiale qui sont causés par des changements dramatiques dans le Gulf Stream et le courant de l’Atlantique Nord (également appelé la dérive nord-atlantique) et le courant de Norvège, etc. provoqués par les grandes quantités de pétrole déversées dans le Golfe du Mexique par la catastrophe de British Petroleum.

Un physicien italien, le Dr Gianluigi Zangari, de la prestigieuse Division de Recherche de l’Institut National de la Physique Nucléaire aux laboratoires nationaux de Frascati (LNF) de l’Institut National de la Physique Nucléaire (INFN) en Italie, est arrivé avec quelques résultats scientifiques surprenants. Le Dr Zangari s’est spécialisé dans les recherches et les analyses sur le climat mondial. Il a constaté que l’énorme quantité de pétrole dans le Golfe du Mexique, de la catastrophe de BP, a provoqué une rupture du courant « Loop » dans le Golfe. Et, de plus, que cela a abouti à un affaiblissement dramatique dans la vélocité du Gulf Stream et du courant de l’Atlantique Nord, et une réduction des températures des eaux de l’Atlantique Nord de 10C. »

Source et suite

Une négligence de BP serait à l’origine de la marée noire

C’est le Wall Street Journal, reprenant un rapport du Congrès américain, qui l’affirme.

Le journal, qui cite des documents et des témoignages publiés par des enquêteurs du Congrès, laisse entendre qu’une négligence de la compagnie serait à l’origine de l’explosion de la plate-forme intervenue le 20 avril, deux jours avant le naufrage qui a ensuite provoqué la gigantesque marée noire qui dérive en ce moment dans le Golfe du Mexique. (source)

Il indique que BP aurait décidé de poursuivre des travaux de forage sur la plateforme, alors que des tests suggéraient une fuite de gaz dans le puits.
« Quelques heures avant l’explosion, BP aurait pu prendre la décision de boucher des fuites de gaz, et peut-être éviter une catastrophe naturelle ‘historique’ et la mort de onze personnes », indique Le Figaro.fr.

Cette énième tragédie soulève à nouveau la question : capitalisme et sauvegarde de l’environnement sont-ils compatibles ?