« Le meilleur des mondes »

« A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation.
Et le dictateur (à moins qu’il n’ait besoin de chair à canon et de familles pour coloniser les territoires vides ou conquis) fera bien d’encourager cette liberté-là.
Conjointement avec la liberté de se livrer aux songes en plein jour sous l’influence des drogues, du cinéma et de la radio, elle contribuera à réconcilier ses sujets avec la servitude qui sera leur sort. »

Aldous Huxley, préface de l’édition de 1946 du Meilleur des mondes ; éditions Plon.

Ce roman de science-fiction hélas terriblement visionnaire est disponible ici.