Gilets jaunes : le gouvernement Macron demande de maintenir les détentions sans motif !

« Le régime républicain hexagonal devient, par étape, un état autoritaire. Une évolution qui s’explique par la lutte pour la survie dans laquelle il est engagé alors qu’il est virtuellement en faillite.

Sputnik News rapporte :

Le procureur de la République de Paris Rémy Heitz vient de justifier par écrit une mesure d’exception demandée à ses magistrats: le maintien en garde à vue des manifestants contre lesquels aucune charge n’a pu être retenue, a révélé Mediapart.
Rémy Heitz, procureur de la République de Paris, a justifié avoir transmis une «fiche pratique» aux magistrats du parquet pour maintenir en garde à vue les manifestants ayant bénéficié d’un classement sans suite, annonce Mediapart se référant à un courrier de M.Heitz au Syndicat des avocats de France que le média a consulté.

«Les levées des gardes à vue doivent être privilégiées le samedi soir ou le dimanche matin afin d’éviter que les intéressés grossissent à nouveau les rangs des fauteurs de troubles», a-t-il écrit dans une note intitulée «Note permanence gilets jaunes», dont la teneur a été révélée par Le Canard enchaîné, fin janvier.
Les avocats du syndicat ont dénoncé des détentions arbitraires. «C’est une atteinte très grave à une liberté fondamentale. Le procureur de Paris assume la détention arbitraire, alors qu’il est censé être le garant du bon déroulement de la garde à vue. Il incite à une pratique illégale, alors qu’il doit faire le contraire», a commenté Laurence Roques, présidente du Syndicat.

Détenir arbitrairement des personnes sur la seule base de leur appartenance politique n’est rien d’autre qu’une réédition tacite de la Loi des Suspects votée en 1793.


Nos lecteurs doivent avoir à l’esprit que cette mesure vise spécifiquement le mouvement populaire des Gilets Jaunes qui est, à son origine, anti-fiscal. Dès lors que l’Etat Français est menacé dans sa capacité à organiser le pillage des contribuables, toutes les mesures d’exception sont justifiées.
Ayant étatisé la société et l’économie pour les contrôler, la bureaucratie de l’Etat Français n’a, face aux déficits engendrés par son clientélisme politico-électoral, qu’un seul recours : plus d’imposition et de taxation.
Le cycle bien connu de la fin des cités, états et empires atteint ici sa phase finale que sont surveillance généralisée, contrôle des mouvements des individus et capitaux, présomption de culpabilité et défiance généralisée. Le tout porté par une classe dirigeante atteinte de dégénérescence, incapable même de penser le réel et encore moins sa situation dans le processus historique.
Le peuple devient l’ennemi, celui qui résiste à la voracité de l’Etat contrôlé par la caste au pouvoir. La guerre civile est la fin logique de cette désintégration, associée à la fuite des capitaux et des personnes que cherchent ensuite inévitablement à limiter l’Etat. »

Lu sur BreizAtao