C’était un… 28 octobre

1886 : inauguration, à New York, par le président démocrate Grover Cleveland de la statue de la Liberté dont le nom véritable est la Liberté éclairant le monde (plutôt que la religion), œuvre du Français Auguste Bartholdi, franc-maçon.

1904 : l’« affaire des fiches » éclate à la Chambre. Depuis 1901, un proche collaborateur du général André (ministre de la Guerre) soumettait toutes les nominations d’officier à l’approbation du Grand Orient, la plus importante obédience maçonnique.
Les membres de cette puissante secte établissaient des fiches sur tous les officiers possibles (les classant « républicains » ou « cléricaux » notamment) avant de les remonter au ministère de la Guerre.

Le député Jean Guyot de Villeneuve en donne les preuves à la tribune.
Le 15 novembre, André, que le député nationaliste Syveton avait giflé en plein hémicycle, démissionne.
En janvier 1905, le gouvernement Combes finit par tomber sous la pression du scandale.

1917 : à la demande du gouvernement, des poursuites judiciaires sont déclenchées contre l’Action française pour « complot contre la sûreté de l’Etat ».

1924 : création des Jeunesses patriotes sous l’impulsion de Pierre Taittinger.

1936 : première utilisation connue du cocktail Molotov, qui n’a pas été inventé par des Soviétiques contrairement à ce que son nom peut laisser croire. Les nationalistes espagnols utilisent des bouteilles d’essence enflammées avec un chiffon contre un escadron de quinze chars T-26 fournis par la Russie bolchevique aux républicains.

1958 : après la mort de Pie XII, Angelo Roncalli est élu pape par les cardinaux et prend le nom de Jean XXIII.

1965 : déclaration révolutionnaire Nostra Aetate, lors du concile Vatican II, qui rompt avec la tradition catholique et bouleverse les rapports entre l’Eglise et les autres religions, en particulier le judaïsme (ainsi le reproche de déicide est rejeté).

1968 : attentat contre le Relais Odéon, restaurant qui servait de lieu de rencontre habituel aux militants nationalistes, en particulier d’Occident. En réponse, une bombe détruit la librairie maoïste de la rue Gît-le-Cœur (après la destruction des locaux du journal gauchiste Action le 20 octobre).

• 1978 : l’Express publie un entretien avec Louis Darquier de Pellepoix, ancien Commissaire général aux questions juives du gouvernement de Vichy. Il déclare notamment « À Auschwitz, on n’a gazé que des poux. », causant scandale et protestations. Condamné à mort par contumace en 1947, Darquier de Pellepoix vivait depuis lors en exil à Madrid.

1 commentaire concernant l'article “C’était un… 28 octobre”

  1. Aujourd’hui encore si l’avancement à l’ancienneté est la regle jusqu’au grade de colonel le passage au grade de general ne peut être decidé qu’en Conseil des Ministres; une maniere efficace de s’assurer de la « loyauté » des officiers de haut rang….methode qui a montré ses limites lors du putsch des generaux d’Alger qui illustrait un autre conflit sous-jacent celui de l’X contre Saint-Cyr.

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