• 954 : mort, à Reims, de Louis IV, roi des Francs. Il avait poursuivi un loup qu’il avait aperçu, sur la route de Laon à Reims, jusqu’à faire une chute de cheval qui lui sera mortelle. Le chroniqueur Flodoard, contemporain, verra en ce loup fatal un prodige divin destiné à châtier le roi pour un crime de son passé.
• 1678 : signature de la paix de Nimègue. L’Espagne remet à la France douze villes-frontières flamandes, ainsi que le Comté de Bourgogne. Louis XIV devient l’arbitre de l’Europe.
• 1919 : traité de Saint-Germain-en-Laye signé entre l’Autriche et les Alliés. Il redécoupa l’Europe en démembrant les anciennes positions des Habsbourg : le Tyrol du Sud et le Trentin à l’Italie, les Sudètes à la Tchécoslovaquie, la Styrie du Sud et une partie de la Carinthie à la Yougoslavie. Ce qui allait créer des frustations. L’union de l’Allemagne et de l’Autriche (Anschluss) est interdite. Les forces militaires sont réduites à 30 000 hommes. L’Autriche doit reconnaître sa responsabilité dans le déclenchement de la guerre et payer des réparations.

• 1955 : éditorial, que Pierre Poujade, dans Fraternité française, l’organe hebdomadaire de l’UDCA, adresse à Edgar Faure, président du Conseil : « Aujourd’hui, la France bouge, car elle ne veut plus de ta politique de trahison. Elle ne veut plus de cette lutte fratricide en Afrique du Nord et ne te confiera pas ses enfants pour un nouveau Diên Biên Phu […] Aujourd’hui, Faure, je te dis : fous le camp, toi et les tiens, car demain il sera peut-être trop tard […] Le peuple de France en a assez de voir danser le rigodon sur son ventre par une maffia apatride de trafiquants ou de pédérastes […] Personne ne m’empêchera de gueuler la vérité et, le jour du grand règlement de comptes, il y en aura pour tous. »
Source : Ephémérides nationalistes