Florian Philippot veut que Simone Veil soit inhumée au Panthéon

La République, qui se veut laïque et qui ne reconnaît aucune religion semble avoir besoin de Saints… pour que la population croie en ses valeurs. Ainsi, depuis le décès de Simone Veil, nous assistons à des louanges dignes d’une canonisation sans que l’on comprenne ce qu’il y a d’exceptionnel dans la vie de cette dame.

Ainsi, peu après sa mort, Roselyne Bachelot a dit « Nous sommes tous des enfants de Simone Veil ». Pour notre part, nous nous considérons plutôt comme les rescapés de Simone Veil quand on sait que sa funeste loi a permis de tuer, depuis 1974, près de 9.000.000 de bébés à naître. Bachelot ne fut pas la seule et c’est l’ensemble de l’éventail politique qui chante les louanges de la défunte. Ainsi, alors que la République prévoit des funérailles très solennelles aux Invalides, avec discours officiel de Macron, en présence de tous les Présidents de la République en vie (Giscard, Sarkozy, Hollande, manquera peut-être Chirac pour des raisons de santé), de tout le gratin politico-médiatique, de nombreuses délégations étrangères, etc, etc. certains trouvent que ce n’est pas assez.

Ainsi, Florian Philippot, à peine quelques heures après l’annonce du décès, a sonné le tocsin et demandé à ce qu’elle soit inhumée au Panthéon ! Depuis, il a été rejoint par toute la bien-pensance puisque BHL, François Bayrou, Laurence Parisot, Valérie Pécresse, le communiste Gayssot, la Femen Inna Shevchenko, etc, etc demandent eux-aussi l’inhumation au Panthéon. Voilà notre patriote (sic) Philippot en bonne compagnie ! On notera d’ailleurs que lui qui, lors de la dernière présidentielle, a poussé le FN à faire campagne en priorité dans la lutte contre l’Europe et non contre l’immigration-islamisation-invasion que connaît la France, ne trouve rien à redire aux engagements européens de Veil. Elle fut pourtant la première personne à occuper le poste de président du Parlement européen, elle a toujours soutenu la construction européenne, elle a été de tous les combats pour l’Europe (Marché unique, Euro, etc.) mais même ça, notre patriote labellisé FN ne le mentionne pas, preuve que son positionnement anti-Européen n’est pas sincère et ne semble être qu’une posture qui n’engage que ceux qui y croient !

Démocrature : Les députés adoptent un « délit d’entrave numérique »

La liberté d’expression se réduit comme peau de chagrin et tous les domaines qui devraient être libres de discussion car non consensuels sont touchés. On sait que la recherche historique est très encadrée, et que simplement poser des questions gênantes (sans même esquisser de réponse) peut suffire pour être condamné par la loi Gayssot. En matière d’identité, formuler une simple remarque ou exprimer un sentiment de gêne face à l’invasion que la France subit peut vous faire condamner pour « incitation à la haine ». C’est désormais la dénonciation argumentée sur internet de l’assassinat des enfants à naître qui risque de mener à la prison.

En effet, les députés socialistes ont adopté une loi qui punira jusqu’à 2 ans de prison ferme et 30.000 € d’amende, quiconque, concernant l’avortement, n’aura pas relayé les bobards du planning familial, à savoir que tuer un bébé qu’une femme a dans son ventre est formidable (car le ventre de la femme lui appartient et elle est libre d’en faire ce qu’elle veut) et ne lui porte aucun cas de conscience. Qu’on en juge : Parmi les sites explicitement visés par cette loi, il y a celui-ci IVG.net, site dont on ne voit pas bien où il dit des mensonges ! La loi n’est pas encore en vigueur -elle doit également être adoptée par le sénat-, mais ne doutons pas qu’elle arrivera à être promulguée, d’autant que les députés de droite ont très mollement combattu ce nouvel affront à la liberté d’expression. En effet, parmi les députés seul le maire d’Orange, Jacques Bompard a opposé une vive résistance avec 53 amendements, d’autres s’y opposant plus mollement, tels M. Marechal Le Pen, J.F Poisson, et une poignée de députés « Les républicains ».

On notera que F. Fillon a brillé par son absence, bien qu’il soit député ! En fait, tout semble indiqué que, même élu président, il ne fera rien pour abroger la loi. Et c’est bien l’objectif des socialistes : Faire passer le maximum de leurs lois mortifères car ils savent que, même s’ils perdent les futures élections, leurs lois continueront à rester en vigueur car les nouveaux élus n’auront pas le courage de s’y attaquer. A l’alternance suivante, les socialistes, reprenant le flambeau, iront de nouveau plus loin, et c’est comme ça que le pays va de mal en pis, l’élection de la droite permettant -au mieux et pas toujours- un moratoire des mauvaises lois, moratoire interrompu quand la gauche accède de nouveau aux affaires.

Le seul moyen de s’en sortir serait de trouver un candidat qui abrogerait toutes ces lois (aussi bien les lois liberticides au niveau de la liberté d’expression que les lois sociétales telles la loi sur le mariage pour tous, la loi sur l’avortement etc, etc.) Mais force est de constater, hélas, qu’on n’en trouve pas, au moins parmi ceux qui ont des chances de l’emporter !

Le gouverneur démocrate de Virginie refuse l’enquête sur le Planning familial, de peur que l’avortement soit remis en question

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Quelques jours après la vidéo choc tournée en caméra cachée au planning familial américain, et dans laquelle la directrice de ce dernier reconnaît que son institution fait du trafic d’organes de foetus avortés, plusieurs parlementaires ont demandé une enquête.
Mais le gouverneur démocrate de Virginie, Terry McAuliffe, a refusé ces enquêtes.
Pourquoi ? Parce que cela donnerait du poids « aux attaques politiques sur l’accès des femmes aux services médicaux ».

Ce sinistre personnage révèle ici la pulsion de mort qui anime les défenseurs de l’avortement : plutôt cacher un trafic immonde plutôt que de se poser des questions sur la spirale infernale dans laquelle le vieux monde occidental s’est enfermé en se permettant de tuer des vies innocentes…
Qu’importe le découpage et la vente d’organes de bébés avortés, pourvu que personne ne se pose la moindre question.

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Vidéo : le Planning familial américain coupable de trafic d’organes de bébés avortés ?

The Center for Medical Progress a publié une vidéo, filmée en caméra cachée, dans laquelle le Dr Nucatola, directrice générale des services médicaux du Planning familial américain depuis 2009, reconnaît pratiquer des avortements par naissance partielle, une pratique totalement illégale, pour pouvoir prélever et vendre entre 30 et 100 $, des organes intacts de bébés avortés (le trafic d’organes est passible de 10 ans d’emprisonnement aux Etats-Unis et de 500 000 $ d’amende).

Jeanne Smits avait décrit il y a quelques années en quoi consiste un avortement par naissance partielle :

« Cette forme d’avortement, pratiquée à partir du 5e mois de grossesse, consiste à déclencher l’ouverture du col pendant deux jours, à faire naître partiellement l’enfant par le siège, puis à perforer sa tête par le bas du crâne et à aspirer son cerveau avant d’extraire totalement son corps de l’utérus. Le procédé répond à un double objectif : faciliter le passage de la tête, mais aussi s’assurer de la naissance d’un bébé mort. »

Tout au long de l’entretien filmé à son insu, le médecin parle d’avortements (où placer son forceps pour récupérer l’organe voulu, quelle partie écraser…) et de parties de corps de bébés à vendre tout en dégustant  sa salade – ses interlocuteurs se sont fait passer pour des acheteurs potentiels et lui ont fixé un rendez-vous au restaurant.

La vidéo, reprise par les sites pro-vie américains, commence à faire parler d’elle outre-atlantique et mériterait d’être entièrement traduite et sous-titrée en français. Avis aux amateurs. La voici, en anglais donc :

Source

Recherche : des jeunes filles payées pour avorter…

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Recherche morbide, relatée par le Dr Dickès dans Présent et relayée par le Salon Beige :

« L’ocytocine est une hormone produite par la posthypophyse. Elle sert depuis longtemps pour augmenter et régulariser les contractions durant l’accouchement. Etant un utéro-tonique, elle a pour effet de rétracter l’utérus après la naissance de l’enfant, donc éviter les saignements. Elle est utilisée quasiment systématiquement à chaque naissance. Or des chercheurs vicieux se demandent si cette action est retrouvée lors des avortements. Moyennant quoi l’Université d’Hawaï, en coordination avec celle de Washington, a décidé de recruter 166 jeunes filles de 14 ans acceptant de développer une grossesse jusqu’au deuxième trimestre. L’idée est de les faire avorter contre rétribution, afin de vérifier si l’ocytocine est capable d’empêcher les saignements dans le cadre de ce type d’interruption de grossesse.

C’est le gouvernement américain qui a décidé de diligenter et de payer une étude de cette nature. […] »

Hillary Clinton veut « changer » les « croyances religieuses » qui condamnent l’avortement

<> on April 15, 2011 in Berlin, Germany.

La prétendante à la candidature démocrate aux prochaines élections américaines en 2016, Hillary Clinton, n’a pas craint de s’en prendre directement à la foi – et notamment à celle des catholiques américains – en affirmant lors d’une conférence à New York qu’il « faut changer » les « croyances religieuses » qui condamnent les « droits reproductifs », des mots qui renvoient dans le vocabulaire de leurs promoteurs à l’avortement et à la contraception. Il s’agit bien de redéfinir les dogmes traditionnels.

Hillary Clinton s’exprimait lors du sommet de l’ONG féministeWomen in the World, jeudi dernier. « Oui, nous avons divisé le taux de mortalité maternelle par deux, mais bien trop de femmes se voient refuser l’accès – essentiel – à la santé reproductive », a-t-elle déclaré. Il y a un an, le président de la National Organization for Women américaine, Terry O’Neill, publiait une tribune dans le même sens, qualifiant l’avortement de « mesure essentielle pour prévenir le crève-cœur de la mortalité infantile »(sic).

C’est par la contrainte que Hillary Clinton veut voir les gouvernements agir en vue de redéfinir les dogmes religieux traditionnels, sous couvert de promouvoir une politique féministe : « C’est le grand chantier inachevé du XXIe siècle », dit-elle. Venant de la part d’une candidate à la présidence des Etats-Unis, ce n’est pas une déclaration à prendre à la légère.

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« 60 000 trisomiques au Maroc. Faut-il autoriser l’avortement ? »

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C’est le titre d’un article du journal marocain La Vie éco relevé par le Salon Beige qui montre bien tout le respect de la vie humaine que peuvent avoir aujourd’hui les journalistes, sans parler de leur ignorance de la trisomie… Pour expliquer la trisomie, le journaliste renvoie à un site dit « médical » avortement.comprendrechoisir.com au cas où le lecteur n’aurait pas bien compris le titre…

En France, 96% des porteurs de la trisomie 21 sont éliminés avant de naître.

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L’Ordre des médecins refuse la suppression de la clause de conscience pour l’avortement

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Il reste quelques personnes de bonne volonté et de bon sens dans ce pays, qui s’attachent à protéger la liberté dans des débats réellement importants…

Lundi, le Conseil national français de l’Ordre des médecins a annoncé qu’il s’opposait à la suppression de la clause de conscience relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Avortement : l’ordre des sages femmes demande le maintien de la clause de conscience

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La semaine dernière, la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale a remis un rapport d’information réclamant, entre autres demandes, la suppression de la clause de conscience pour l’IVG et l’autorisation donnée aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales (Cf. Synthèse Gènéthique du 19 février 2015).

Ce à quoi l’Ordre national des sages-femmes a répondu par communiqué de presse en date du vendredi 20 février 2015. Il rappelle que les sages femmes sont « prêtes à s’engager auprès des femmes en accompagnant leur grossesse, qu’elle qu’en soit l’issue » mais qu’« il est important de maintenir la clause de conscience spécifique à l’IVG ».

Sur la question de la suppression de la clause de conscience spécifique à l’avortement, Jean-Yves Nau rapporte les propos du Collège des gynécologues-obstétriciens français (CNGOF) : « Pour ce qui est de la clause de conscience des médecins, c’est une disposition générale qui existe dans le Code de Déontologie et le Code de Santé Publique pour l’ensemble des actes médicaux. Il n’est donc pas possible de la supprimer pour un acte particulier, quel qu’il soit. » Il se prononce également sur un autre aspect du rapport d’information de la Délégation aux droits des femmes, celui de la suppression du délai de réflexion accordé aux femmes demandant un avortement : « Le délai de réflexion, qui peut être supprimé lorsque la situation l’exige, peut constituer une dernière aide à une décision difficile. Il peut sans doute être réduit, mais sa suppression totale ou sa réduction excessive seraient contre-productives. »

Source

Comme pour tout le reste, l’IVG devait rester une exception à la règle d’ordre public…

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Il y a 40 ans, l’avortement était dépénalisé, c’est-à-dire « toléré » en cas de détresse… Le gouvernement se bat aujourd’hui pour qu’il devienne un « droit fondamental »Une résolution sur l’avortement va effectivement être débattue aujourd’hui à l’Assemblée, jour « anniversaire » des 40 ans de la dépénalisation de l’IVG. Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, signe une tribune dans Le Figarovox pour expliquer en quoi cette résolution n’est pas conforme au droit et supplier la France de ne pas « sacraliser la désacralisation » de la vie…

Il met en lumière le processus trompeur et destructeur systématiquement utilisé par la culture de mort pour triompher sur la vie… Petit à petit, habituer les consciences à l’abominable, changer les mots pour tromper les intelligences, asservir les volontés pour qu’elles en demandent toujours plus…

Voici le texte.

Les premiers mots du projet de résolution affirment que « le droit à l’avortement, souvent contesté, reste fragile ».Or, le fait de parler de l’avortement comme d’un droit montre au contraire une évolution, jamais démentie, dans le sens d’un renforcement. En 1974, il n’a jamais été question de donner un droit à l’avortement, ni de le banaliser. Il s’agissait de dépénaliser l’acte, dans certains cas, pour la femme et pour le médecin. La loi Veil de 1974 reposait sur la détresse et l’exception. Considéré comme la réponse à une situation de détresse, l’avortement ne devait être permis qu’exceptionnellement et dans des délais contraints. C’est pourquoi la loi commence par rappeler le principe garantissant « le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie », avant d’accepter la dérogation de l’avortement sur le fondement d’une détresse dont la femme n’avait d’ailleurs pas à apporter la preuve.Il s’agissait donc d’une exception à une règle d’ordre public.

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Forçons l’Europe à interdire les infanticides néonataux !

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Chaque année, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse (seuil biologique de viabilité). Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

Un député espagnol, Angel Pintado, avait donc demandé au Comité des Ministres, qui réunit les gouvernements des 47 Etats membres, de trouver un accord sur les mesures à prendre « pour garantir que des fœtus qui survivent à un avortement ne soient pas privés des soins médicaux auxquels ils ont droit (en leur qualité de personnes vivantes au moment de leur naissance) en vertu de la Convention européenne des droits de l’homme ».

Incapables de se mettre d’accord alors que le consensus est nécessaire pour toute réponse, le Comité a affirmé au terme de débats longs et houleux, qu’il ne pouvait pas répondre. Certains gouvernements, dont la France, s’étaient effectivement opposé à cette proposition, craignant de remettre en cause l’avortement tardif en reconnaissant des droits à ces nouveau-nés.

Quatre ONG (le Bureau international catholique de l’enfance, l’Union mondiale des organisations féminines catholiques, la Fédération des associations familiales catholiques en Europe et le Centre européen pour le droit et la justice) ont alors demandé, le 1er novembre dernier, à M. Nils Muižnieks, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, de le rencontrer pour lui remettre un dossier exposant le sort des enfants nés vivants après un avortement.

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Les belles victoires des « pro-vie » américains !

Les belles victoires des « pro-vie » Américains !

Voilà des chiffres qui devraient encourager tous les militants qui tentent d’enrayer la progression effrayante de la culture de mort conjuguée à l’acharnement de nos gouvernements à détruire notre civilisation millénaire. Les efforts finissent par payer, au prix d’une lutte incessante mais surtout persévérante. Alors qu’une énième manifestation est prévue dans les rues de Paris et Bordeaux dimanche prochain, certains sont tentés de ne plus y croire… Les résultats des lobbies « pro-vie » américains prouvent qu’il ne faut effectivement rien lâcher.

Tous les indicateurs culturels de nos sociétés occidentales semblent aller dans le mauvais sens : l’immigration et l’islamisation ne cessent de progresser, la consommation de drogue explose, les gens ne se marient plus, les lois iniques se multiplient et de trop nombreux enfants sont encore tués dans le sein de leur mère… Pourtant, aux Etats-Unis où les organisations opposées à l’avortement sont particulièrement actives et efficaces, les résultats sont là : le nombre d’avortements baisse de manière significative.

Ce nombre pour 1000 femmes est en effet passé de 20,9 à 16,9 entre 2001 et 2011, chiffre le plus bas depuis 1973, année durant laquelle l’avortement a été légalisé aux Etats-Unis. Plus d’un million d’enfants sont encore avortés chaque année et le combat n’est pas gagné, mais les esprits changent : dans un récent sondage mené par l’institut américain Gallop entre 2009 et 2014, six personnes interrogées sur dix se sont identifiées comme « pro-vie », un ratio qui permet donc largement d’espérer.

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L’ONU oblige l’Irlande à un référendum sur l’avortement

Frances Fitzgerald

Le ministre de la Justice Irlandaise, Frances Fitzgerald, tête de la délégation du pays au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, a été entendu dans le cadre de l’examen de la conformité de l’Irlande avec certaines normes internationales.

Il a notamment été interroger « avec fermeté » sur le Protection of Life During Pregnancy Act (Acte de protection de la vie pendant la grossesse) de 2013, avant que l’Irlande ne soit accusée d’être en « violation de Droits de l’Homme » puisqu’il est interdit d’avorter en Irlande en cas de viol, d’anomalie foetale, ou de risques en termes de santé.

Le Conseil des Droits de l’Homme a également reproché au gouvernement de ne pas prendre intégralement en charge les dépenses de transport des femmes allant avorter à l’étranger.

Les Droits de l’Homme sont donc pour la puissante institution qu’est l’ONU, une négation des Droits de l’Enfant à naître, ce qui n’est pas une grande nouvelle. Mais non contente de le penser, elle l’encourage vivement par l’intimidation…

L’Irlande n’est en effet pas tenue de se plier à ces demandes, mais le gouvernement ne semble pas avoir l’intention de les ignorer, puisque la délégation a promis au Conseil un référendum constitutionnel sur la question.

 

L’Irlande catholique face à l’avortement

Ceci  se passe en Irlande. Savita Halappanavar, ressortissante indienne de 31 ans, est décédée en octobre d’une septicémie : alors que le bébé qu’elle portait dans le ventre était en train de mourir et qu’elle se plaignait de douleur dans le dos,  la direction de l’hôpital lui a refusé l’IVG tant que le cœur du fœtus battait. Savita est morte quelques jours plus tard.

Le gouvernement irlandais a finalement décidé de déposer un projet de loi autorisant l’IVG dans les cas où la vie de la mère est en danger. «La législation doit définir clairement quand il est possible de mettre fin à une grossesse, c’est-à-dire quand il y a un danger réel et substantiel pour la vie – ou la santé – de la patiente et quand ce danger ne peut être écarté qu’en mettant un terme à la grossesse», a indiqué le département de la Santé. «Je sais qu’il s’agit d’une question très sensible. Mais le gouvernement veut que la sécurité des femmes enceintes en Irlande soit assurée», a également déclaré le ministre de la Santé, James Reilly, ajoutant que les consignes seront données aux professionnels de la santé, tout en «respectant le droit à la vie d’un enfant à naître».

Contrairement à ce que certains commentateurs semblent suggérer, l’avortement ne va pas être légalement reconnu comme une norme en Irlande : il aura valeur d’exception, lorsque une autre vie que celle du bébé sera également en jeu, à savoir celle de la mère. Aucun déni par conséquent de la vie humaine porté dans le sein de la mère. Et par conséquent aucune position de principe en faveur de l’avortement, reconnu en tant que tel comme un « droit » fondamental. Chaque mot, reporté ci-dessus, exprimé par le département ou le ministre de la Santé sont pesés et donne son sens à la démarche entreprise : à noter que cette position a d’ailleurs toujours été celle de l’Église.