Universités : des professeurs s’inquiètent du niveau en licence

« Je viens de corriger des copies de deuxième année d’histoire et lettres, je n’ai jamais vu ça. JAMAIS. » Lâchée sur Twitter le 12 janvier, l’exaspération de cet enseignant-chercheur d’une université francilienne n’est pas passée inaperçue. « Un anglais apocalyptique et un français nunuche niveau CE1. J’aimerais exagérer, vraiment. Que de lâchetés et de petites démissions de l’école pour en arriver là », enchaînait-il.

Dans les diverses copies d’examen que Le Monde a pu consulter, c’est avant tout la maîtrise de la langue française qui apparaît déficiente. Florilège extrait de copies de licence d’histoire, de sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps), de sciences de l’éducation ou encore d’administration économique et sociale (AES), de différentes universités et des trois années d’études. « Dès l’âge de sept ans, les enfants aidés les parents, les petites filles aidées leurs mères », « On dis aux appelés », « Ou est ce que tu habitait quand la guerre à commencer ? »…

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