
« Le député (ex-RN) de la première circonscription de l’Yonne, Daniel Grenon a été reconnu coupable vendredi 2 mai de propos racistes proférés lors d’un débat des législatives en juillet 2024, par le tribunal correctionnel de Sens, rapporte « ici Auxerre » (ex-France Bleu). Il devra s’acquitter de plus de 11 000 euros d’amende et de dommages et intérêts.
Le député (ex-RN) de la première circonscription de l’Yonne, Daniel Grenon a été reconnu coupable vendredi 2 mai de propos racistes proférés lors d’un débat des législatives en juillet 2024, par le tribunal correctionnel de Sens, rapporte « ici Auxerre » (ex-France Bleu). Il devra s’acquitter de plus de 11 000 euros d’amende et de dommages et intérêts.
L’élu avait comparu 17 avril dernier pour des faits d’injure publique et provocation à la discrimination. Daniel Grenon avait déclaré, lors d’un débat organisé par le journal L’Yonne Républicaine : « Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir, ministre et cætera, ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux. » Des propos qui ne l’ont pas empêché d’être élu député, mais qui lui ont tout de même valu d’être exclu du RN en octobre 2024, quatre mois après son élection. […] »
France info désinforme par omission en faisant croire que le député s’en prenait aux Maghrébins en tant que tels. Or, il évoquait les binationaux :
« Si on veut revenir sur les binationaux, toutes ces choses-là sont discutables. Mon grand-père était Arménien, il n’a jamais embêté qui que ce soit. Sur 30 ou 40 postes, on ne peut pas se permettre d’avoir des binationaux. Des Maghrébins sont arrivés au pouvoir en 2016, ces gens-là n’ont pas leur place dans les hauts lieux. »
Tronquer les propos est une des méthodes classiques de désinformation, à laquelle s’est donc adonnée France Info, coutumière du fait.
Cela dit, la condamnation de ce député reste très choquante.
On n’a plus le droit de dire, dans ce pays totalitaire, qu’il est gênant que des personnes placées à des hauts postes de l’Etat soient citoyens de pays étrangers (les binationaux), position qui semble pourtant de bon sens. C’est très grave.
Quand bien même ce Français n’aurait-il pas visé les « binationaux » seulement, sa condamnation aurait manifesté une grave violation de la liberté d’expression des Français : ceux-ci sont priés par les juges de se faire remplacer sans protestation.
Le député a été courageux, car il n’a pas fait « repentance » face à la « justice » cosmopolite, aux habituelles associations antifrançaises – pardon « antiracistes », ni aux gros médias.
On ne peut en dire autant de Jordan Bardella, qui face aux médias inquisiteurs avait dénoncé les propos du candidat comme « abjects » et qualifié ce monsieur ainsi que d’autres candidats RN pointés du doigt par les médias hostiles de « brebis galeuses »… Avant de l’exclure du parti.