L’Etat veut restreindre la liberté des écoles privées

Alors que dans la devise de leur république, le mot « liberté » arrive en deuxième position, force est de constater que dans la réalité, celle-ci est au plus mal en France. La liberté d’opinion est constamment bafouée, les lois liberticides se démultiplient et les tribunaux font du zèle pour les appliquer. Maintenant c’est en matière d’éducation que le gouvernement veut agir, et on l’aura compris, pas dans le bon sens : Ainsi, après avoir constaté que de plus en plus d’élèves sont scolarisés dans des établissements privés (ou même, pour certains, à la maison), le gouvernement plutôt que de se demander le pourquoi de cette situation -et donc se remettre un minimum en cause- a décidé un contrôle renforcé de ces établissements qui ont du succès.

Ainsi, dans une interview au Monde, la sinistre ministre Najat Vallaud-Belkacem, elle qui a porté la catastrophique réforme du collège qui fait, par exemple, que le latin ne sera plus enseigné dès la prochaine rentrée en collège, annonce donc un « contrôle renforcé » des établissements privés ainsi que des 25.000 élèves instruits à domicile (+ 30 % en 4 ans dixit la ministre). Officiellement, c’est parce qu’ « on voit parfois se développer des enseignements trop lacunaires, ne garantissant aucunement un socle minimal de connaissances aux enfants » qu’il y aurait la mise en place de cette surveillance. Quand on connaît le nombre d’illettrés qui sortent chaque année du système scolaire officiel après y avoir passé au moins une décennie dans ses murs, cet argument serait à mourir de rire, s’il ne traitait pas d’un sujet aussi sérieux.

En réalité, ce que craint le gouvernement, c’est que des élèves puissent échapper à son bourrage de crâne, omniprésent au sein de l’éducation officielle. Ainsi, les ligues de vertu antiracistes ou contre-nature y ont pignon sur rue : à titre d’exemple, il faut savoir qu’il n’est pas rare que le planning familial intervienne et ce à la place d’un cours, par exemple, de mathématiques, de sciences ou de langue… Dans ce cas, on se fiche bien du niveau des élèves, ce que l’on veut c’est leur implanter la bonne parole dans la tête. D’ailleurs, dans son interview, la ministre le reconnaissait : Le but de ces contrôles n’est pas seulement le niveau, mais sont également visés « des enseignements (…) attentatoires aux valeurs républicaines. » Apparemment, la liberté ne fait pas partie de ces valeurs là.

ABCD de l’égalité : la même chose, en pire…

Hamon NajatBenoît Hamon et Najat Vallaud-Belkacem ont enfin compris que la pilule ne passait pas et que les initiatives contre les ABCD de l’égalité, expérimentés dans 600 écoles françaises, continuaient à se multiplier…

Mais au lieu d’écouter les Français, et en l’occurrence des parents légitimement inquiets pour leurs enfants, les deux ministres ont décidé de les prendre pour des imbéciles.

« Le nom « ABCD de l’égalité » attaché à l’expérimentation n’apparaîtra plus » affirme Najat, puisque « nous allons passer à une étape où toutes les écoles, tous les enseignants, tous les élèves sont concernés » avec un dispositif « très ambieux », a-t-elle assuré.

Voilà la solution : on change le nom mais on continue, en pire et en accéléré, en restant bien cachés derrière le mot fourre-tout d' »Ã©galité ».

Mais l’égalité de l’homme et de la femme est un principe acquis par notre civilisation… Il n’y a pas besoin de plan d’action spécial…

S’ils voulaient vraiment lutter pour l’égalité, il serait bon de commencer par ces quartiers où les filles n’osent plus sortir en jupe, par exemple…

Il ne s’agit évidemment pas plus aujourd’hui qu’hier d’égalité mais bien toujours de cet égalitarisme qui prétend que les différences naturelles entre un homme et une femme ne sont que des constructions de la société.

Donc on continue, mais on accélère. Benoît Hamon, ministre de l’Education Nationale a lui même a insisté : ce ne sont plus 600 enseignants qui seront formés, mais les 330.000 que compte la France… Les nouveaux « modules pédagogiques » sont bien les clones des « ABCD de l’égalité », rebaptisés pour tenter de museler l’opposition.

Le niveau de l’école se révèle chaque année de plus en plus catastrophique, le rapport Pisa (publié par l’OCDE) épinglait la France cette année encore… Mais le Ministre refuse de concentrer l’école sur son rôle premier d’instruction pour continuer à se substituer aux parents en matière d’éducation…

Ce n’est pas comme ça qu’ils feront cesser la grogne de ces parents inquiets…