Le difficile chemin du politiquement correct tourne au ridicule

Le politiquement correct est mis à toutes les sauces et devient de plus en plus difficile à appliquer à cause de ses contradictions. Ce qui s’est passé sur la chaîne Canal + dans l’émission du Grand journal en est révélateur : Déjà, il faut savoir qu’il y a une nouvelle formule de cette émission avec de nouveaux présentateurs. On aurait pu penser que cela est une bonne chose, tant il est difficile de regretter le méphitique Yann Barthès. Hélas, après la première émission de cette nouvelle monture, il faut revoir son jugement, car elle semble réaliser l’exploit pourtant difficile de faire pire que la précédente… et d’ailleurs, ça en devient cocasse, tant on touche l’absurde.

Ainsi donc, de nouveaux présentateurs sont à la table du Grand journal. Parmi eux, une certaine Béatrice Boréale. Vous ne la connaissez pas, c’est normal, elle n’a aucun talent reconnu. Alors, pourquoi figure-t-elle dans cette nouvelle émission ? Tout simplement parce qu’elle se définit comme « trans » (sic), autrement dit, elle est née homme et se prétend femme. Ca suffit comme qualité pour être chroniqueur au Grand Journal. Pathétique… Histoire de pousser la provocation le plus loin possible, « Dame » Boréale arbore autour du cou une croix chrétienne. Quand on sait que le lobby LGBT ne cesse de fustiger l’Église, sans cesse accusée d’être homophobe ou on ne sait quelle tare à ses yeux, on voit le niveau de provocation et encore une fois, on en est presque à regretter l’ancienne formule, mais passons…

Là où ça devient cocasse, c’est ce qui s’est passé quand Ornella Fleury est intervenue. Cette dernière, normalement, doit parler de météo, mais elle n’a pu s’empêcher de faire des commentaires sur ses acolytes présents sur le plateau. Elle a d’abord vanné le remplaçant de Yann Barthès, un certain Victor Robert, à cause de son manque de notoriété. Puis ce fut le tour de « Dame Boréale » à être chambrée : Elle lui dit : «  Bonsoir monsieur-dame, enfin Brigitte » avant de poursuivre avec une phrase salace que nous ne reproduirons pas, mais qui souligne l’ambiguïté de l’identité sexuelle de ladite dame. Et depuis, on ne rigole plus du tout parmi le lobby LGBT, puisque l’AJL (association des journalistes LGBT) a saisi le CSA pour propos transophobes (sic)… Le communiqué de l’organisation en est presque schizophrène car d’un côté il félicite le Grand Journal pour la présence de Béatrice Boréale « pas en avant dans la visibilité des personnes trans » (sic), mais, dans le même temps, le morigène très sévèrement : « Ces remarques ne sont pas drôles, elles sont injurieuses pour la journaliste Brigitte Boréale et pour toutes les personnes trans. Elles nient le fait que Brigitte Boréale est une femme — sous-entendant qu’elle serait aussi, simultanément, un « monsieur ». » avant de conclure : L’AJL « souhaite que le CSA rappelle fermement à la chaîne Canal+ ses obligations en matière de lutte contre les discriminations et de respect de la dignité de la personne humaine, ainsi que son devoir de maîtrise de l’antenne. »

Plus que jamais, éteignez vos télévisions !

Transexualisme : Roselyne Bachelot ouvre la voie

Le transsexualisme n’est plus une maladie mentale dans notre pays.
La République française est ainsi le premier gouvernement au monde à faire cette démarche par un décret publié, mercredi dernier, au Journal officiel. Ce décret du ministère de la Santé supprime « les troubles précoces de l’identité de genre » d’un article du Code de la Sécurité sociale relatif aux « affections psychiatriques de longue durée ».
Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, avait annoncé, le 16 mai 2009, à la veille de la Journée mondiale de la lutte contre l’homophobie et la transphobie, sa volonté de ne plus considérer les transsexuels (50 000 personnes environ) comme des malades psychiatriques.

Les associations transsexuelles sont bien sûr satisfaites, mais elles ont toutefois précisé qu’elles veilleront à ce que les transsexuels français continuent d’être pris en charge par la Sécurité sociale, le transsexualisme pourrait être alors classé comme affection longue durée « hors liste ».
Ce qui veut dire en bref : « On est comme tout le monde, mais on veut que la Sécu continue à payer nos délires! »

L’association Outrans a rappelé que ce changement n’empêche pas pour autant le transsexualisme de rester psychiatrisé. En effet, les trans restent notamment soumis à un suivi psychiatrique, la transphobie n’est toujours pas reconnue comme une discrimination par la Halde, le changement d’identité reste difficile et la stérilisation forcée obligatoire.

Une fois de plus la droite est pire que la gauche. Il serait bon que tous les naifs qui ont voté Sarkozy s’en rendent compte.

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