A lire : les racines marxistes de l’écologie contemporaine

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Le Pape François vient de publier une encyclique sur l’écologie qui fait déjà grand bruit tant elle serait alignée sur l’écologisme ambiant… Sans rentrer dans le débat propre à cette encyclique avant même de l’avoir lue, il est intéressant de se pencher sur le sujet de l’écologie tel qu’il est défendu aujourd’hui par tous les « grands » qui se réuniront en décembre prochain à Paris pour une conférence internationale sur le climat.

Vivien Hoch publie un texte sur Nouvelles de France, pour déceler l’idéologie qui se cache en réalité derrière la propagande écologiste, qui a, peu à peu, transformé la noble « écologie » en « écologisme ». Le texte est un peu long, mais sa lecture est vraiment éclairante sur un sujet vecteur de totalitarisme, et profondément anti-chrétien.

L’instrumentalisation marxienne de l’écologie
La première chose à remarquer, c’est que la recherche d’une relation à la nature qui serait indépendante de la médiation par la marchandise est un élément fondamental de la critique « culturelle » du capitalisme héritée du marxisme (Pierre Charbonnier, « De l’écologie à l’écologisme de Marx », Tracés 1/2012 (n° 22) , p. 153-165).

On lit, chez les marxistes, ou plutôt marxiens, que Marx « a proposé une lecture puissante de la principale crise écologique de son époque, à savoir le problème de la fertilité des sols dans l’agriculture capitaliste » (John Bellamy Foster, Marx écologiste, 2011, p. 43). Le même problème qui est soulevé, par exemple, à propos du TAFTA, le fameux Traité Transantlantique, qui, selon les mythes, décomplexerait totalement un usage ultra-libéral de la terre, à coups de pesticides non homologés ou d’immenses entreprises broyeuses d’hommes.

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Gaz de schiste : des scientifiques démontrent le danger de la fracturation hydraulique

Lu sur 20 minutes :

Fracturer la roche en injectant de l’eau et du sable mélangés avec des produits chimiques pour en faire sortir les gaz piégés dedans: la méthode de la fracturation hydraulique a été au cœur des débats sur l’exploitation des gaz de schiste. Soupçonnée de polluer les nappes phréatiques, la méthode a finalement été interdite en France en juin 2011. Une étude américaine, publiée dans les annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS), démontre maintenant les dangers de la fracturation sur les eaux souterraines.C’est l’existence de conduits souterrains naturels qui menacerait les nappes phréatiques: «Des conduits naturels permettent au gaz et à la saumure de migrer en direction d’aquifères peu profonds», explique Avner Vengosh, géochimiste à l’université Duke. Résultat, les gaz situés à 1.600 mètres de profondeur en Pennsylvanie ont contaminé les eaux situées bien plus haut dans le sol. Celles-ci présentent des niveaux de salinité bien plus hauts que la moyenne: «Cela pourrait signifier que des réserves d’eau potable du nord-est de la Pennsylvanie risquent d’être contaminées par des gaz s’échappant des puits d’exploitation des gaz de schiste», commente Avner Vengosh.

Richesse des lointaines terres françaises (tant que la République ne les a pas larguées)

Du 2 mars au 2 mai 2010,  la bibliothèque des sciences et de l’industrie de Paris présente 100 photographies qui illustrent la biodiversité des Terres australes et antarctiques françaises et les activités scientifiques sur ces îles.
C’est l’occasion de découvrir l’étendue et les richesses de ces territoires français d’outre‐mer qui constituent des sanctuaires de biodiversité, dispersés dans trois zones géographiques distinctes : la Terre Adélie au coeur du continent Antarctique, la Réserve Naturelle des Terres australes composée de Kerguelen, Crozet, Saint‐Paul et Amsterdam dans la zone sub antarctique et les îles Eparses dans le canal du Mozambique avec Juan de Nova, Glorieuses, Europa, Bassas da India et au Nord Ouest de la Réunion avec Tromelin.

Loin des atmosphères polluées, elles constituent une zone à la biodiversité extrêmement riche, où de nombreuses espèces animales sont représentées.
Les oiseaux y sont très présents : manchots empereurs et royaux, manchots papous, gorfous sauteurs, albatros, cormorans, canards d’Eaton… Environ la moitié de la population mondiale d’oiseaux vivrait dans les TAAF.
Les Terres australes abritent également diverses espèces de mammifères marins : éléphants de mer, otaries, mais également dauphins, comme le dauphin de Commerson, ou orques. 
Cliquer ici pour en voir quelques photos.
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