Le garde des sceaux dérape dans son bac à sable

Mardi, alors qu’elle présentait son projet de loi sur le « mariage » homosexuel, le garde des sceaux, Christine Taubira, a déclaré entre autres inepties :

« Vous pouvez continuer à refuser de voir, à refuser de regarder autour de vous, à refuser de tolérer la présence, y compris près de vous, y compris, peut-être, dans vos familles, de couples homosexuels. […] Vous pouvez conserver le regard obstinément rivé sur le passé […] et encore, en regardant bien le passé, y trouverez-vous des traces durables de la reconnaissance officielle, y compris par l’Église, de couples homosexuels. »

Passons sur le passage où elle tente de faire dire au Magistère de l’Église ce qu’il n’a jamais enseigné. Il est vrai qu’il n’est nul besoin d’avoir été au catéchisme pour être garde de sceaux.

Plus grave cependant est le rôle qu’elle confère tacitement à la loi, lorsqu’elle suggère que celle-ci doit entériner toutes les situations de fait et sanctionner aveuglément l’évolution d’une société. La loi n’a pas vocation, par exemple, à reconnaître toutes les formes de « couples » afin de leur associer des droits : car le législateur n’est pas un prestataire de service, et la loi est ordonnée au bien commun, non à la satisfaction des intérêts égoïstes. Si le mariage fait l’objet d’une législation, c’est précisément parce qu’il a une fonction sociale ; c’est parce que, construit autour de la complémentarité sexuelle, il fonde la famille, cellule de base de la société et condition d’une société pérenne.

Quand on en vient à devoir théoriser le bon sens et justifier l’évidence, pourtant actée par la sagesse des siècles, c’est qu’on est tombé bien bas et que la société marche définitivement sur la tête…

Quand les députés PS veulent provoquer les catholiques et sont bloqués par les CRS…

Alors qu’ils avaient, peu après 20 heures, quitté la séance qui se poursuivait à l’Assemblée sur le mariage pour tous, Peu après 20 h, une dizaine de députés PS, accompagnés de leurs assistants et menés par Yann Galut, député du Cher, ont voulu se rendre place du Président Edouard-Herriot (ParisVIIe) où le mouvement Civitas, opposé au projet de loi sur le mariage pour tous, tenait une prière de protestation. Ils ont été stoppés par des CRS assurant l’ordre public autour de la manifestation. Le ton est alors vite monté, les élus prétendant qu’avec leurs badges de députés, ils pouvaient aller partout, et en toutes circonstances…


Manifestation Civitas : accrochage entre… par leparisien

Prières de rue : la gauche s’offusque…contre Civitas

L’Institut Civitas a appelé à une veillée de prières devant l’Assemblée nationale, à l’occasion du premier jour de débat sur le texte de loi proposant le « mariage » homosexuel. Civitas juge en effet que « la prière est l’arme la plus puissante contre les forces du mal » et ce projet « contre-nature« .

De quoi susciter l’ire des professionnels de l’indignation : « Cette action est illégale car elle va à l’encontre de la loi visant à faire interdire les cérémonies religieuses dans les rues. Elle est antirépublicaine car en venant prier devant l’Assemblée Nationale, maison de la République, les organisateurs heurtent de plein fouet la laïcité« , expliquent effectivement, dans un communiqué, la Gauche forte menée par le député PS Yann Galut et la sénatrice PS Patricia Schillinger.

Ah, cette sacro-sainte laïcité qui devient paradoxalement une religion, avec ses prêtres, ses thuriféraires, ses dogmes, et son Inquisition… Au dessus de la République, aucun ciel métaphysique, aucun principe supérieur : le législateur, voilà la nouvelle divinité qui fixe les limites du bien et le mal ! « La loi est l’expression de la volonté générale » nous expliquait déjà Rousseau en enracinant ainsi la légitimité de la loi dans l’arbitraire de la volonté humaine. Tout ce qui est légal devient alors légitime.

Ainsi, s’adressant à l’État, l’extrême gauche poursuit son communiqué et demande alors « au ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, de prendre toutes les initiatives nécessaires afin d’interdire ce rassemblement qui n’est pas conforme à la loi« . Curieusement, il est tout de même des prières de rue que la gauche veut absolument abolir : mais seulement lorsqu’elles sont faites dans la religion de leurs ancêtres. Les religions de substitution, étrangères à notre histoire et à notre culture, sont en revanche les bienvenues. Tout ce qui permet en effet d’effacer le passé, de confisquer la mémoire et d’occulter l’histoire en se substituant à l’héritage reçu, est facteur d’émancipation… et donc de progrès. Débarrassez-nous donc de nos racines, nous voulons venir de nulle part ! Pôv’gens ! Des orphelins…

JdR

 

« Mariage » homo et résistance

[tribune libre]

Des pasteurs au créneau

L’engagement quasi-général des évêques de France contre le « mariage » homo est l’élément moteur de la puissante mobilisation face à l’inique projet.

Alors qu’auparavant on comptait les évêques qui intervenaient publiquement dans le combat des valeurs morales (défense de la vie par ex.), depuis l’été 2012 on compte les évêques qui n’ont pas proclamé leur opposition à la loi Taubira. Que tous ces évêques, et les nombreux prêtres à leur suite, en soient félicités, car ce faisant ils contribuent a réanimer la conscience catholique française, si diverse et imparfaite soit-elle :

Tractages, manifs, veillées de prière, adorations, jeunes, autant de signes de la vitalité d’une communauté qui n’attend que l’exemple de ses pasteurs pour faire ce que l’Eglise a toujours fait : transfigurer notre pays par l’énergie des âmes, la vaillance des corps, la générosité des cœurs. L’Eglise a donné l’élan, le souffle, revigorant bien des catholiques de France.

Simplement, les clercs ne peuvent pas tout faire, surtout lorsqu’il s’agit de manifestations et actions de rue. Il faut des meneurs, droits et efficaces, pour conduire sérieusement les troupes qui se constituent.

L’absence de chefs laïcs catholiques et la trahison des libéraux

Noter que la personnalité émergente du mouvement anti mariage homo est la nommée Frigide Barjot, en dit long sur la pauvreté de l’encadrement catholique Continuer la lecture de « « Mariage » homo et résistance »

Manif pro « mariage » gay du 27 janvier : en dessous du caniveau…

La manifestation du 27 janvier en faveur du « mariage » homosexuel, manifestation « pacifique » et pour l' »Ã©galité », était en fait un immense champ de haine et d’ambiance malsaine. Regardez la vidéo, notamment à partir de la 5e minute :

Les manifestants ont tout de même la courtoisie, par ailleurs, d’avertir le président :

Mensonge d’Etat : en image !

Les chiffres de la préfecture de Paris concernant le nombre de participants aux deux manifestations du 13 (opposition au « mariage » homosexuel) et du 27 (promotion du « mariage » homosexuel) janvier sont évidemment tronqués. La preuve ?

Manifestation contre la famille : la section nantaise du Renouveau français intervient !

Quelques centaines d’homosexuels et assimilés se sont rassemblés samedi 19 janvier, à Nantes : soit environ mille fois moins que les opposants au « mariage » homosexuel le 13 janvier dernier à Paris ! Le Renouveau français Nantes et ses militants ont alors décidé de leur rappeler la faiblesse de leur représentativité :

Mais où la préfecture parisienne a-t-elle appris à compter ?

Lu sur Twitter: « J’ai l’explication : tout ce qui dépasse le million est taxé à 75% : 1.400.000-75% = 350.000 #ManifPourTous #CQFD » Voici en effet une nouvelle vidéo qui montre l’ampleur de la manifestation de dimanche dernier :

Manifestation du 13 janvier : quand certains principes intangibles sont rappelés !

Voici un reportage, réalisé par la section Yvelines du Renouveau français, sur la manifestation contre le « mariage » homosexuel, organisée par Civitas. Dans cette vidéo apparaît aussi bien l’ampleur de ce rendez-vous, où la France catholique s’était massivement déplacée, que les principes au nom desquels cette France éternelle venait manifester, et qu’Alain Escada rappelle dans son discours :

Manifestation contre le « mariage » homosexuel : le Renouveau français était massivement présent

La manifestation organisée dimanche, au départ de la place Pinel et à l’instigation de l’institut Civitas, c’est la France de toujours qui s’est mobilisée, étendards frappés du Sacré-Coeur en tête du cortège, pour rappeler qu’ « il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Cette France, fidèle à ses racines, venait rappeler qu’il existe un ordre naturel dont l’homme n’est pas l’auteur, et qu’aucun législateur ne peut donc défaire sans briser l’équilibre humain (qu’il a vocation à défendre au sein de la société). Parmi les différentes associations présentes, le Renouveau français, mouvement nationaliste et contre-révolutionnaire, était là et n’est pas passé inaperçu.
Voici son compte-rendu et son communiqué suite à la manifestation :

« Grand succès de la manifestation contre le pseudo mariage homosexuel

Le RF y a donné de la voix et de nombreux patriotes ont défilé derrière notre bannière.

Avec environ un million de manifestants contre le projet de loi Taubira, le gouvernement ne peut plus dire sans mentir éhontément que les Français ne s’intéressent pas à la question du mariage (et tout ce qu’elle implique).
Devant l’obstination d’une gauche toujours plus folle, aux ordres d’un lobby peu nombreux mais puissant, la journée du 13 janvier ne doit pas être qu’une réaction sporadique de sain sursaut populaire.
La mobilisation extra-ordinaire que l’on a constatée ne doit pas être un aboutissement, mais au contraire un encouragement, une stimulation, une étape dans la lutte déterminée et radicale qu’exige notre époque.
Face à la culture et aux forces de Mort, la crise sociétale en cours doit aboutir à une prise de conscience et un engagement politiques forts de la part des Français de bon sens, encore nombreux comme l’a souligné cette manifestation.
Nous y travaillerons au mieux. »

Fourest dérape encore !

Caroline Fourest, chante médiatique de l’homofolie, était hier invitée sur BFMTV pour débattre sur le « mariage » homosexuel. Elle affirme qu’ « Il y a des couples hétérosexuels qui font des enfants très tordus, très délinquants, même dans 98 % des cas, c’est ce qui se passe« .

Il y a quelques semaines, elle affirmait que 6 millions de juifs avaient été exterminés en France !
Y a-t-il encore quelqu’un pour lui accorder du crédit ?

Quand le présentateur de la météo tente de dissuader les manifestants…

Dans son bulletin météo diffusé samedi sur France 3, chaîne publique, Jean-Marc Souami a insisté sur la météo hivernale à Paris. « Dimanche après-midi alors ce n’est même pas la peine de mettre de mettre le nez dehors tellement le ciel sera chargé« , a-t-il expliqué avec insistance : « il vaut mieux rester sous sa couette« , a conclu, après d’autres remarques, ce viril militant…

Non au « mariage » homosexuel et à la reconnaissance juridique de l’ homoparentalité

[Tribune libre d’un lecteur]

I. Le langage

La normalophobie

L’habitude a été prise, depuis une douzaine d’années, d’utiliser systématiquement les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité, au point que personne ne parle plus d’orientation sexuelle normale ou d’orientation sexuelle déviante. Certains sympathisants de la cause homosexuelle refusent même l’emploi du terme « normal » quand il s’applique à la sexualité. Ils ne tolèrent pas que l’on puisse ainsi porter un jugement sur les orientations sexuelles ni, par conséquent, réfléchir sur le « mariage » gay et l’homoparentalité.

Des mots précis

L’emploi d’un même terme pour désigner deux réalités différentes conduit à des confusions.
On ne peut donner un même nom, en l’occurrence « couple » à l’union homosexuelle et à l’union hétérosexuelle. En effet l’union d’un homme et d’une femme est différente de l’union entre deux hommes ou entre deux femmes, à moins de considérer que l’homme est identique à la femme.

L’homosexualité est une forme d’ intolérance à l’altérité sexuelle alors que l’hétérosexualité fait vivre la complémentarité sexuelle.
L’utilisation d’un même terme, « couple » pour désigner deux réalités différentes, et même antagonistes, est anormale.
A deux types d’unions différentes il faut donner des noms différents : « couple », comme on l’utilise depuis toujours pour les unions hétérosexuelles et, pour les unions homosexuelles, on peut préconiser le terme « duo » car cette union concerne deux personnes de sexe identique. Continuer la lecture de « Non au « mariage » homosexuel et à la reconnaissance juridique de l’ homoparentalité »

Manifestation du 13 : Barjot dérape !

Frigide Barjot, responsable de la manifestation pour tous, était hier l’invitée de la radio RTL. Elle a déclaré (cliquez pour écouter l’interview, à partir de la 9e minute), qu’il y aurait bien un char homosexuel lors de la manifestation qu’elle organise !

L’annonce n’est pas nouvelle, mais on avait fini par croire qu’elle avait renoncé à ce projet. Les autres organisateurs avaient en effet pris leur distance : Xavier Bongibault en dénonçant le caractère « clivant » d’un tel char, réduisant en effet les personnes à leur orientation sexuelle, et Tugdual Derville en évoquant un « dérapage » verbal. Puis silence sur le sujet. Hier, soit à trois jours de la manifestation,  Mme Barjot est revenue sur ce thème, confirmant la présence d’un char « gay » lors du défilé du 13 janvier. Sans concertation préalable avec les autres organisateurs.

Le droit naturel, à l’échelle individuelle ou à l’échelle sociale, en éthique ou en politique, ne se divise pas : manifester pour le défendre en politique, et le nier en éthique par la promotion de l’homosexualité, voilà qui n’a pas de sens. Pour le moins, nous aurions pu nous mettre d’accord en rappelant que la politique ne s’intéresse pas à la vie sexuelle et privée des individus -et c’est bien la raison pour laquelle le mariage, qui a une fonction sociale, ne saurait être la simple reconnaissance d’un amour : et dans ce cas, évitons d’évoquer les comportements privés lors d’une manifestation contre le « mariage » homosexuel, en n’exposant pas ostensiblement, par exemple, des personnes en raison de leur orientation sexuelle. La personne ne s’identifie d’ailleurs pas à ses pulsions sexuelles : une telle réduction ne grandit pas l’homme…

Quoiqu’il en soit, les élucubrations de Mme Barjot, qui tente d’obtenir un brevet de respectabilité en donnant des gages de bonne volonté à la caste gaucho-médiatique, discrédite totalement sa démarche. Rendez-vous donc dimanche 13 janvier, à 13 heures, dans le XIIIe arrondissement de Paris, place Pinel (métro Nationale), pour se rendre place Vauban !

« Mariage » homosexuel : le vice-président du FN ne manifestera pas

Florian Philippot, vice-président du Front national, a annoncé hier, sur Europe 1, qu’il ne se rendrait pas, « personnellement« , à la manifestation contre le « mariage » homosexuel, le 13 janvier prochain. Le Front National, quant à lui, prendra une décision officielle le 7 janvier en bureau politique. « Nous prendrons cette décision dans les jours qui viennent (…) Moi, personnellement, non, je pense que je n’y serai pas, je l’ai dit« , a-t-il indiqué.

Pour tenter de justifier l’injustifiable, Florian Philippot explique : « Notre position est très bien connue, nous sommes contre le mariage homosexuel« . Comme pour suggérer qu’ayant fait connaître sa position une fois pour toute, le FN ne se sentait pas engagé dans le débat qui fait rage actuellement. A cette école, le FN ayant également fait connaître ses positions en matière économique et européenne, sur l’Euro et l’Union Européenne par exemple, il peut alors faire l’économie de toute manifestation à venir portant sur ces sujets. Absurde.

Non, franchement, la défense des valeurs familiales, à l’heure où elles sont gravement menacées, dans le discours par le logiciel progressiste des socialistes, dans les faits par le projet de loi à venir, semble ne pas  susciter un grand enthousiasme au Front National.

Le vice-président du FN poursuit en effet : « Le Parti socialiste et le gouvernement souhaiteraient qu’on ne parle que de cela (…) On a bien compris la petite manoeuvre (…) Le mariage homosexuel pour faire oublier Florange, pour faire oublier les 50.000 chômeurs de plus ». Selon lui, les seuls combats qui méritent manifestement d’être menés sont les combats économiques, qui ont trait à la production ou à l’argent. Le gouvernement peut bien bousculer les lois de la filiation, exposer l’enfant à perdre son droit fondamental à avoir un papa et une maman, qu’il ne s’inquiète pas : Monsieur Philippot a fait savoir qu’il se désintéressait du sujet…qui n’en est pas un, explique-t-il par ailleurs !

JdR