Corruption : Le domicile du ministre Olivier Dussopt perquisitionné mardi

Dans son sens noble, la politique consiste à servir le pays, mais dans la République de 2020 c’est l’inverse, les politiques se servent du pays, au sens propre ! Ainsi, le domicile du ministre délégué chargé des comptes publics a été perquisitionné dans le cadre d’une enquête pour « corruption » et « prise illégale d’intérêts ». La raison ? Quand il était maire d’Annonay (Ardèche), Dussopt a reçu des cadeaux d’une entreprise (la Saur) alors que cette même entreprise obtenait un contrat de la part de la ville. Bref, l’entreprise remerciait l’un de ses bons clients (la ville d’Annonay) en faisant des cadeaux privés au maire.

Il est à noter que l’affaire est connue depuis longtemps (c’est seulement les perquisitions qui ont eu lieu aujourd’hui), mais ça n’a pas empêché Macron de reprendre Dussopt dans le gouvernement lors du dernier remaniement qui a eu lieu en juillet dernier, preuve que le Président n’est pas indigné par un tel comportement.

Cela est d’autant plus scandaleux que la défense de Dussopt est pathétique puisqu’il reconnaît les faits, minimisant la valeur des cadeaux : Il dit avoir évalué ceux-ci à moins de 150 euros (alors qu’ils en valaient des milliers)… Par ailleurs, il n’hésite pas à prendre les gens pour des imbéciles, disant que ce n’est pas lui qui traitait des marchés publics au sein de la ville (que faisait-il en tant que maire ?) et dit avoir rendu les cadeaux.

Bref, l’infraction est caractérisée et avouée et Macron estime qu’il a sa place en tant que ministre !

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Un député LREM de la diversité attaque à coups de casque un militant PS

M’jid El Guerrab, député LREM, a violemment agressé un certain Boris Faure, militant PS, à coups de casque.
Selon Marianne, la scène fut particulièrement violente : « Un témoin raconte : « Ils commencent à discuter et au bout de quelques minutes, le député lui assène un coup de casque très violent puis un deuxième. L’autre tombe par terre, en sang ». Selon cette source, l’élu était particulièrement remonté : « Si les agents de sécurité ne les avaient pas séparés, il se serait acharné. Il avait de la haine dans les yeux ». Boris Faure est quant à lui touché au niveau de la tempe. Les agents de sécurité de Paris Habitat, dont les locaux sont situés en face du restaurant, ont dû empêcher l’élu d’aller plus loin. Philippe, un de ces vigiles, estime que l’élu était hors de lui : « Si on ne l’avait pas arrêté, il aurait continué à le tabasser ». »

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