Goldman-Sachs : ou la finance qui devient folle dirige le monde…

Alors que la civilisation est menacée de toute part par des revendications consuméristes, il n’est pas inutile de rappeler les facteurs de déliquescence du tissu social, ceux qui sont responsables de l’effacement des frontières, des repères, des codes. Parmi eux, la finance : et la subordination du politique au marché et à une économie devenue folle, aux exigences de la rentabilité à tout prix. Nous vous proposons d’illustrer notre propos :

Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. On l’appelle « la Firme », comme dans les romans d’espionnage des années 1980. Après s’être enrichie pendant la crise des subprimes, en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l’un des instigateurs de la crise de l’euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d’influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaine et européennes.

Dans la vidéo qui suit, on entend un protagoniste s’exprimer ainsi : « Si vous deviez choisir une banque qui, sur une longue période, a vraiment façonné la pensée unique, ce serait certainement Goldman Sachs »

Goldman Sachs a dépouillé la Libye

« Après que les USA et l’Union européenne aient révoqué l’embargo en 2004, des dizaines de banques et sociétés financières étasuniennes et européennes affluèrent en Libye. Parmi lesquelles Goldman Sachs, une des plus grandes banques d’investissement du monde, dont le siège principal est à New York. Dans la première moitié de l’année 2008, l’Autorité libyenne d’investissement lui confia 1 milliard et 300 millions de fonds souverains (capitaux de l’État investis à l’étranger). La banque Goldman Sachs les investit dans un panier de valeurs et en actions de six sociétés : l’étasunienne Citigroup Inc., la banque italienne Unicredit et l’espagnole Santander, la compagnie allemande d’assurances Allianz, la compagnie énergétique française Électricité de France et l’italienne Eni.
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Le PDG de Goldman Sachs communique…

La banque d’affaire Goldman Sachs qui joue un rôle majeur dans les différentes crises économiques du XXIè siècle se pique désormais (ouvertement) de politique. Lloyd Blankfein, le PDG de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs a apporté son soutien au lobby homosexualiste Human Rights Campaign. Dans le cadre de la campagne « Americans for Marriage Equality » il apparait sur une vidéo de propagande ou il déclare : « Je suis Lloyd Blankfein, PDG de Goldman Sachs et je soutiens l’égalité dans le mariage. Les entreprises américaines ont appris il y a longtemps que l’égalité est bonne pour les affaires et que c’est la bonne chose à faire. Rejoignez-moi ainsi que la majorité des Américains qui sont en faveur de l’égalité dans le mariage ».

Les mêmes causes entraînent toujours les mêmes conséquences

Lu sur L.I.E.S.I :

Par Pascal Roussel – Personnellement j’estime que l’aggravation de la crise ne fait aucun doute, seul le timing précis est incertain. Cette crise trouve une origine profonde que LIESI investigue depuis de nombreuses années et qui s’extériorise dans la sphère financière (entre autres).

Comme les produits dérivés joueront un rôle essentiel dans les prochaines grandes vagues de la crise, je crois utile de rappeler de manière didactique ce dont il s’agit car on lit parfois tout et son contraire.

Un produit dérivé est essentiellement un pari entre deux acteurs sur l’évolution future d’un sous-jacent. Il faut donc bien comprendre qu’il y a toujours un gagnant et un perdant. Ces deux acteurs peuvent parier sur l’avenir de manière purement spéculative mais pas forcément. Ainsi ce pari peut prendre la forme d’une assurance contre un risque pour l’un ou les deux acteurs. Par exemple, un assureur auto « parie » que l’assuré n’aura jamais d’accidents et paiera ses primes. Que vaut un contrat d’assurance auto ?

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« The 99 » : une série animée islamique produite par une banque juive américaine

Nés de l’imagination du Koweitien Naif Al-Mutawa, The 99 sont des super-héros musulmans qui veulent secouer les stéréotypes sur l’islam et fédèrer les amateurs de BD aux quatre coins du globe.

The 99, ce sont donc 99 jeunes dotés de pouvoirs correspondant aux 99 attributs d’Allah, issus de 99 pays.
Naif Al-Mutawa explique :

« Je voulais que la portée du concept soit mondial. Mes personnages sont des icônes modernes et multiculturelles, dans lesquelles n’importe qui peut se reconnaître. »

« Les histoires ne font jamais allusion à la religion. Si les références des 99 sont inhérentes à l’islam, leurs valeurs sont universelles. »

En France, The 99 devraient d’abord arriver en version « série animée » à la télé. Série animée produite par le groupe Endemol qui appartient à la fameuse banque juive new yorkaise Goldman Sachs.

Cynisme capitaliste

Toujours plus puissante. La banque d’affaires Goldman-Sachs, qui depuis la fin de la semaine dernière fait la Une de l’actualité après la plainte de la SEC – gendarme de la Bourse américaine – qui l’accuse d’être coupable de fraude, vient de publier ses résultats trimestriels. Ils s’avèrent bien meilleurs que ceux attendus par les analystes.
De janvier à mars, la première banque d’affaires au monde a réalisé un bénéfice net de près de 3,3 milliards de dollars. C’est quasiment le double du résultat réalisé un an plus tôt (1,66 milliards de dollars). Par action, le bénéfice ressort à 5,59 dollars, là ou les analystes attendaient un profit de l’ordre de 4 dollars par action. (source AFP)

Rappelons que la banque Goldman-Sachs, dirigée actuellement par M. Lloyd Blankfein, a contribué à pousser la Grèce à la faillite en s’enrichissant sur le dos de l’Etat hellénique, avant de profiter ensuite financièrement de la situation de crise qu’a connu ce pays.