Dissolution des groupes violents d’ultra gauche : Cazeneuve ose prétendre qu’il ne peut pas

Échange tendu à l’Assemblée entre les députés FN et le Ministre de l’Intérieur. Interrogé sur l’absence de procédure de dissolution des groupes d’ultra gauche malgré leur implication avérée dans les violences du moment, Bernard Cazeneuve a prétendu faussement, comme Manuel Valls, qu’il ne pouvait pas dissoudre les associations « de fait » (non déclarées en préfecture). Gilbert Collard lui a rappelé qu’il le pouvait grâce à une loi de 2015.
Mais pourquoi ce gouvernement protège-t-il autant les groupuscules antifas ?

Connaître l’état de pensée de nos dirigeants pour comprendre ce qui s’est passé

Nous nous proposons, dans cet article, une recension non exhaustive de déclarations de nos actuels dirigeants pour connaître leur état d’esprit et comprendre ce qui s’est passé ces derniers jours.

Vincent Peillon, ancien ministre de l’éducation nationale : « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec le Catholicisme . Il faut instaurer une nouvelle religion républicaine ! » dans son livre la révolution n’est pas terminée. Depuis, ce talmudiste patenté, fils d’un banquier communiste, a été démis de ces fonctions, mais il a été remplacé par la Mahométane Najat Vallaud-Belkacem.

Bernard Cazeneuve, actuel ministre de l’intérieur a dit, sur la radio RTL le 14 août 2014 : « Ce n’est pas un délit de prôner le djihad. » Rappelons que c’est le même qui avait dit qu’évoquer les racines chrétiennes de la France, c’est « faire une relecture historique frelatée » qui a « rendu la France peu à peu nauséeuse ».

Manuel Valls, le 22 janvier 2014 (il y a donc un an) se voyait menacé par « des intégristes de l’ultra-droite catholique, rejoints par une partie de la droite », déclaration faite dans le cadre de manifestations contre le mariage homosexuel et contre l’avortement.

Si Valls voyait dans les catholiques une menace, il ne manquait pas d’éloges concernant l’islam. Ainsi, le 26 juin 2014, à l’institut du monde arabe, voici comment il parlait de cette religion : « Au-delà des musulmans de France, c’est toute une nation qui reconnaît, ici, la grandeur, la finesse et la diversité de l’islam ». Et de poursuivre « C’est toute une nation qui dit aussi que l’islam a toute sa place en France, parce que l’islam est une religion de tolérance, de respect, une religion de lumière et d’avenir, à mille lieues de ceux qui en détournent et en salissent le message ». Toujours à l’institut du monde arabe, il dira « L’islam est une chance pour la France. » C’est ainsi que parle celui qui nous sert de premier ministre, qui est officiellement baptisé, mais qui néanmoins se dit « Ã©ternellement lié à Israël. » On aurait aimé qu’il nous explique en quoi l’islam est une chance pour la France, et en quoi les catholiques sont une menace, mais passons…

Quant à Hollande, il estimait le 18 février 2014 que l’islam « porte un message d’ouverture » est « parfaitement compatible avec les valeurs de la République ». Sans commentaire, on notera qu’on reste toujours dans le préjugé et que pas un seul argument n’est avancé pour étayer ses dithyrambes…

Ainsi, il ne fait aucun doute : l’état d’esprit de nos dirigeants est une haine viscérale de la religion catholique, doublée d’une islamophilie irrationnelle, non argumentée et basée uniquement sur des préjugés favorables. Comme déjà dit, la liste n’est pas exhaustive et on aurait pu par exemple ajouter Laurent Fabius qui ne veut pas parler d’islamistes concernant les terroristes, car parait-il, cela pourrait favoriser les amalgames.

Dans ces conditions, on comprend pourquoi des terroristes, qui étaient connus des services de renseignement, ont pu agir sans être ennuyés. Ils appartenaient à une religion vénérée par nos dirigeants, ce qui semblaient les rendre au dessus de tout soupçon. Ainsi, Chérif Kouachi était sous contrôle judiciaire d’octobre 2010 à avril 2013 et devait, en théorie, pointer toutes les semaines au commissariat. Or, il s’est rendu au Yemen en 2011. au nez et à la barbe de la police…

Bernard Cazeneuve a demandé à Boubakeur de l’aider à « établir la sécurité en France »…

Interrogé ce matin par le Figaro, Dalil Boubakeur, président du Conseil Français pour le Culte Musulman livre des réponses intéressantes…

Il nous apprend d’abord que Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur a demander de l’aide aux autorités musulmanes pour « établir la sécurité en France » lors d’une visite pendant le mois du Ramadan…

Etonnant n’est-ce pas pour un ministre qui répète que la délinquance n’a rien à voir avec l’immigration ou que l’islamisme n’a rien à voir avec l’islam ? Etonnant pour un ministre qui n’a que la République « laïque, une et indivisible » à la bouche… Que veut monsieur Cazeneuve ? Une police musulmane qui fasse respecter le bon ordre républicain dans les quartiers sensibles ?

Dalil Boubakeur aborde ensuite la question du djihad un peu embarassé… Mais contrairement à nos ministres auto-proclamés exégètes d’une religion dont ils ignorent tout, il confie : « dans l’islam il y a une variété, je dirais même une liberté mais aussi un certain nombre d’éléments qui peuvent aller vers la violence et le danger ». Le sujet est clos : il n’y a qu’un islam, plus ou moins radicalement interprété.

Boubakeur affirme qu’il condamne les actes mais explique que si aucun « conservateur » ne siège au CFCM, il reste en relation avec ceux qu’il appelle ses « frères » parce qu’ils « ont la même vision spirituelle de l’islam ». Conclusion ? « L’unité des musulmans est plus importante que nos idées parfois différentes ».

Mais qu’en sera-t-il donc si les djihadistes reviennent de Syrie et décident de mener ici le même combat que là-bas ? Les réponses de Dalil Boubakeur laissent pour le moins perplexe…