Sarközy condamné à trois ans de prison dont un an ferme, dans l’affaire des écoutes

L’apatride Nicolas Sarközy devient le deuxième ancien président de la Ve République a être condamné. Evidemment, ce mondialiste acharné est condamné pour des « broutilles » à côté de ce à quoi il devrait répondre devant la nation française : ses trahisons constantes contre l’identité, l’indépendance, la sécurité, la prospérité et les intérêts français.
Comme les autres présidents, certes…
Et, en effet, la magistrature, globalement rouge, est sûrement plus rigoureuse envers la fausse droite « bling bling» qu’envers la gauche…

Rassurez-vous, il n’ira pas vraiment en prison : les peines de un an et moins sont rarement effectuées en France.
Le même Sarközy feignait d’ailleurs de s’en plaindre. Un message qui prend une nouvelle saveur :

De toute façon, il a fait appel et donc l’exécution de la peine est suspendue.

Rappel des faits :

« […] L’ancien chef de l’Etat a été déclaré coupable de corruption et trafic d’influence. La décision a été lue dans un très grand silence au tribunal correctionnel de Paris, que Nicolas Sarkozy a par la suite quitté sans faire aucune déclaration.

Son avocate a, par la suite, annoncé qu’il ferait appel de cette condamnation. […] Le pourvoi en appel suspend l’exécution de la peine, puisque le tribunal n’a pas demandé son exécution provisoire.

Les faits remontent à 2014. M. Sarkozy était suspecté d’avoir tenté d’obtenir d’un magistrat à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, des informations confidentielles le concernant, voire de faire annuler la saisie de ses agendas présidentiels après avoir obtenu un non-lieu dans l’affaire Bettencourt. M. Azibert, avocat général dans une chambre civile, n’intervenait pas directement dans ce dossier mais il aurait joué de ses relations. En échange, M. Sarkozy aurait promis d’intervenir en faveur du magistrat pour qu’il obtienne un poste de prestige à Monaco. L’accusation se fondait sur des conversations interceptées par la justice entre l’ancien président et son avocat sur une ligne officieuse – deux téléphones prépayés achetés sous le nom de « Paul Bismuth ».

Le tribunal correctionnel a estimé lundi qu’un « pacte de corruption » avait été conclu entre l’ancien président de la République, aujourd’hui âgé de 66 ans, son avocat Me Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert. « La preuve du pacte de corruption ressort d’un faisceau d’indices graves, précis et concordants résultant des liens très étroits d’amitié noués entre les protagonistes », a relevé le tribunal.

Nicolas Sarkozy, qui a été « garant de l’indépendance de la justice, s’est servi de son statut d’ancien président pour gratifier un magistrat ayant servi son intérêt personnel », a déclaré la présidente de la 32e chambre correctionnelle de Paris, Christine Mée. […] » (source)

Est-ce que Christian Jacob, le chef de la « droite » affairiste LR pense toujours ce qu’il exprimait il y a quelques mois ?