Pour le chef de l’armée, l’objectif premier de notre présence au Sahel, c’est d’éviter… le populisme en Europe !

Le Chef d’état major des armées, le général François Lecointre, lors de son déplacement à Niamey, au Niger, le 11 décembre 2019 (Etat-major des Armées)
Le Chef d’état major des armées, le général François Lecointre, lors de son déplacement à Niamey, au Niger, le 11 décembre 2019 (Etat-major des Armées)

Voilà, selon le chef de l’armée, pourquoi il faut que la France continue à dépenser des dizaines de millions et à sacrifier la vie de ses jeunes en Afrique : éviter ici le populisme, qui serait le « risque », dans une Europe en train d’être ravagée par de véritables fléaux…
On comprend mieux pourquoi il a été choisi par le Régime et par Macron !

« En trois jours, du 11 au 13 décembre, le Chef d’état-major des armées (CEMA) a alterné briefings opérationnels et visites diplomatiques au Niger et au Mali. L’avion du général François Lecointre s’est d’abord posé sur la base aérienne de Niamey, par où transite l’essentiel des hommes, du matériel, et de la logistique nécessaires aux 4 500 femmes et hommes de l’opération Barkhane.

Dans la soirée – et il fera de même le lendemain à Gao – le plus haut gradé français s’adresse à une quarantaine d’officiers. Le coeur de son discours : rappeler le sens de la mission. « Nous sommes ici pour assurer notre sécurité pour les 30 ans qui viennent« , assure t-il, « car si nous laissons le chaos s’installer, les États sahéliens vont s’effondrer sur eux-mêmes, laisser la place à l’Etat islamique, ce qui provoquera une pression migratoire sur l’Europe, avec tous les risques populistes que cela entraînera« .  […] » (source FranceInfo)