« Manifester, remanifester, et après ? »

Après la grande manifestation du 6 octobre contre la PMA, François Billot de Lochner, président de l’association « Liberté politique », fait quelques remarques – qui nous semblent intéressantes – sur la façon que les partisans du bon sens et de la civilisation ont de s’opposer aux lois de déconstruction de la gauche (au sens large).

Les grandes manifestations contre la parodie homosexuelle de mariage en 2013 ont montré leurs limites. Faut-il refaire la même chose ?

On pourra lire sur ce thème le n°9 de l’excellente revue L’Héritage.

Évidemment, tout le monde se dit « mais que faire alors ? ».

Succinctement, nous pouvons dire deux choses :
â–º dans le cadre d’un bras de fer, ce qui fait reculer un gouvernement c’est la peur de voir des manifestants très déterminés et en colère, utilisant la menace ou faisant des actions symboliquement fortes (nous ne parlons pas de violence). Il y a aussi la peur économique (blocages de certains lieux stratégiques), par exemple.

â–º dans tous les cas, le seul moyen de régler le problème totalement, en profondeur, à la racine, ainsi que les autres graves problèmes du moment, c’est l’engagement politique. Un engagement lucide et désintéressé, fondé sur une bonne formation pour éviter les impasses, dans une structure qui propose une véritable révolution et pas ds réformes superficielles et partielles.

Henri Ménestrel