L’animateur télé Julien Cohen crache en videos son mépris pour la Somme

Julien Cohen passe «une après-midi de merde» en baie de Somme

Représentatif de la fracture entre « élites » cosmopolites et France profonde.
Les pitoyables videos de cette animateur bobo parisien ont légitimement choqué les habitants de la région (la baie de Somme est l’une des plus belles du monde). Même le Courrier picard, au risque de se faire traiter d’antisémite, prend la plume pour protester :

« Julien Cohen, animateur de l’émission Affaire conclue, sur France 2, a quitté Paris pour un séjour en baie de Somme. Il a immortalisé son expérience dans deux vidéos diffusées sur sa page Facebook.

La première vidéo de 59 secondes, intitulée Une après-midi de rêve… ou presque, le montre frigorifié devant le blockhaus du Hourdel qu’il qualifie de vestige, non sans ironie. L’animateur télé joue sur les clichés pour faire un peu de buzz sur sa page. Le jeu de l’audience, dirait-on, si on surfait sur la même vague.

« Je suis dans la baie de Somme, il fait un temps, mais de merde. Pire qu’en Angleterre. J’ai trouvé un beau monument, un vestige, un beau blockhaus. Y’a des cailloux partout. On voulait aller voir les phoques, mais il faut des bottes… ça sent le programme de merde. On peut faire un petit tour du paysage, ce qu’on voit, pour ma femme, c’est beau. Ça sent la belle, belle après-midi ça ».

[…] On retrouve une heure plus tard notre aventurier du dimanche sur la route Blanche, pour un second épisode – Ouf c’est fini, 45 secondes – posant devant un panneau de consignes pour les promeneurs, qu’il raille de nouveau. Preuve d’une ignorance crasse du milieu qui l’entoure. Oui, la baie de Somme est un milieu naturel qui peut s’avérer dangereux. On en a perdu plus d’un, mais pas Julien Cohen : « La baignade est interdite, mais la promenade est dangereuse. Ils nous mettent qu’il faut pas voler les phoques, faudrait être con pour voler un phoque. Il va falloir faire chemin dans le sens inverse, il y a 8 km. La mer monte, il va falloir aller marcher dans l’herbe. C’est une après-midi de merde, mais de merde ». […] »