Israël tente de racketter les chrétiens de Jérusalem

Le Saint-Sépulcre n’accueillera plus de pèlerins jusqu’à nouvel ordre. Les chefs des Églises en charge du Statu quo, à l’issue de la lecture d’une communiqué commun, ont fait procéder à sa fermeture, dans un geste sans précédent, en signe de protestation contre Israël.

Dans ce texte solennel, d’une seule voix les Églises parlent de leur « grande préoccupation » devant la « campagne systématique et agressive» qui « vise à affaiblir la présence chrétienne à Jérusalem ». Pointant la décision de la municipalité de la ville sainte à contraindre les Églises à payer des taxes « en violation flagrante du Statu Quo existant », la déclaration vise aussi le «projet de loi sur les terres des Églises» en cours d’examen le jour même à la Knesset.

Un projet que les Églises qualifient de « loi discriminatoire et raciste qui vise uniquement les propriétés de la communauté chrétienne en Terre Sainte ». De fait, cette loi « rendrait possible l’expropriation des terres des Églises » comme le souligne la déclaration qui ajoute : « Cela nous rappelle toutes les lois de même nature qui ont été adoptées contre les Juifs pendant les périodes sombres en Europe. »

Le ton monte du côté des Églises tandis que leur premier communiqué du 14 février est resté sans effets, mais qu’au contraire en signe de rétorsion à leur contestation, le maire de Jérusalem Nir Barkat a fait geler plusieurs comptes en banque des Églises, les empêchant de facto de poursuivre leurs missions dans la ville, de l’accueil des pèlerins aux fonctionnements de leurs écoles. « Ces actions violent les accords existants et les obligations internationales qui garantissent les droits et les privilèges des Églises, dans ce qui semble être une tentative d’affaiblir la présence chrétienne à Jérusalem » affirment cette fois-ci les Églises. Mais la référence au sort réservé aux juifs en Europe au XXe siècle et le geste de la fermeture des portes du Saint-Sépulcre sont un moyen très sûr de porter le dossier à la connaissance de la communauté internationale. « Ensemble avec tous les chefs d’Églises de Terre Sainte, nous sommes unis, fermes et résolus à protéger nos droits et nos biens. » concluaient le communiqué.

Sous les yeux ahuris des pèlerins et touristes du jour, les portes de la basilique ont donc été fermées. Tandis que l’État hébreu se réjouissait d’avoir franchi cette année la barre des 3,5 millions de touristes, les Églises lui rappellent qu’à défaut de payer les taxes dont elles sont exemptées depuis des siècles, elles pèsent lourd en faveur de l’économie israélienne puisque plus de la moitié de ces pèlerins sont chrétiens. Ces arguments suffiront-ils à convaincre ? »

Source : terra santa.net via Le Salon Beige

 

4 commentaires concernant l'article “Israël tente de racketter les chrétiens de Jérusalem”

  1. cest ne importe quoi cette haine contagieuse de antisrael..les impots sont demandes a touts ces hotels propriete de la eglise q recoivent ds touristes ..q font du benefice et du comerce sur le protectorad de la eglise et echapent a ls taxes..les eglises sont isents de impots depuis 50 ans..leurs hotels q payent come tout autre hotel ds le pays..normal..sauf en israel.

  2. Il y a déjà les attaques des islamistes contre les Chrétiens d’Orient.
    Si maintenant les Juifs si mettent !
    Ont-ils oublié leur propre persécution ?
    Les Chrétiens, dans le monde moderne, participent toujours à la construction, l’économie, la vie d’un pays. Ils ne cherchent pas, eux, à le détruire.

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