Interdiction de s’exprimer : le directeur de Rivarol condamné

042  chard revisionnisme  criminel de la pense hp policier cerveauLa tristement célèbre 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, spécialisée dans la répression politique et la censure de la presse, a condamné vendredi le directeur de la publication de Rivarol à 8 000 euros d’amende.
La justice a infligé l’amende sous forme de 100 jours amende à 80 euros : s’il n’est pas en mesure de – où s’il ne souhaite pas le faire – s’acquitter de la somme, Jérôme Bourbon risque 100 jours de prison.
Il a été reconnu coupable de « provocation à la haine » et « injure raciale » pour un article portant sur le « Festival de Kahn » en mai 2013 : « Cannes : le festival de l’impureté ». Durant l’enquête comme à l’audience, Jérôme Bourbon a refusé de dévoiler l’identité de l’auteur de l’article qui avait écrit sous pseudonyme.

Dans leur République bien connue pour sa séparation des pouvoirs, le très indépendant parquet de Paris avait ouvert une enquête à la demande expresse du ministère de l’Intérieur. Alors que l’auteur parlait des « désirs pervers de ces cinéastes étoilés » en référence claire aux « stars » et aux trottoirs d’Hollywood Boulevard, les juges ont vu une référence « évidente » à l’étoile jaune qui aurait été imposée aux israélites durant la Seconde Guerre mondiale.

Le tribunal a également trouvé antisémite le fait d’évoquer « “un certain milieu” au sens des affaires crochu et aux griffes acérées ». Sans une seule seconde juger sur le fond et la réalité des faits, le tribunal affirme qu’en « associant les Juifs à l’impureté, à la pornographie, à la délinquance sexuelle, à l’amoralité, à la rapacité, à l’insolence de la richesse devant laquelle tout cède […], l’auteur de l’article, dont le but est évident, stigmatise les Juifs et les désigne clairement à la vindicte des lecteurs ». Autrement dit : même si une communauté commettait tous ces crimes, la justice de leur République interdirait de le dénoncer.

Il faut souligner l’attitude courageuse de Jérôme Bourbon qui s’est solidarisé de son journaliste et ne s’est livré à aucun acte de repentance, bien au contraire :

« Moi, rien ne me choque, il n’y a pas de quoi fouetter un chat, ce qui est dit est exact »

a-t-il lancé à ses juges. Quant à cette nouvelle condamnation, qui s’ajoute à de nombreuses autres, il avait déjà déclaré :

« Je les vois presque comme des décorations. »

Source JN