Ilyes, Nordine et Brahim jugés pour braquages, séquestration d’une famille et viol de la mère

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« C’était un peu Orange mécanique et le traumatisme est immense », confie Me Frédéric Zajac, l’avocat de la famille séquestrée, qui évoque une mère de famille de 44 ans qui a perdu pied, qui s’est vu prescrire 60 jours d’incapacité, et raconte ses difficultés conduisant à la perte de la garde de ses enfants et à un déménagement.

Face aux victimes, dans le box des accusés de la cour d’assises du Val-d’Oise, ils ne sont que deux parmi les quatre auteurs des violences. L’adolescent, qui était mineur au moment des faits, sera jugé plus tard par le tribunal pour enfant. Quant à l’auteur principal, Brahim A., accusé d’être le leader de cette équipe et qui est accusé du viol en plus des braquages et de la séquestration, il s’est enfui en Algérie.

[…] La série des faits débute ce 13 mars à 15h28, quand ils se positionnent devant la barrière d’entrée du parking souterrain de la rue de la Bérionne, dans le Val-Nord. Ils laissent passer une Corsa, sans doute un peu trop modeste à leur goût, mais ne ratent pas la Golf grise qui suit. En 45 secondes, le conducteur est braqué, frappé et éjecté de son véhicule par trois hommes en noir armés.

L’équipe se dirige aussitôt vers le bar-tabac le Triage, avenue de Verdun, qu’ils attaquent. Ils repartent avec 5 000€ après avoir blessé le barman et tiré en l’air. Ils abandonnent aussi un morceau en plastique provenant d’un chargeur.

Ce n’était pas terminé. Imaginant à tort qu’une famille du Val-Nord dispose d’argent provenant de la prostitution, ils débarquent en force à 20h45 à l’appartement du Val-Nord. La mère de famille est présente avec ses cinq enfants, âgés de 8 à 18 ans, ses neveux de 4 à 17 ans et une amie. Ce qui ne dissuade pas un instant les braqueurs qui sortent les armes, rassemblent les enfants dans la cuisine. L’un d’eux se met à pleurer, on lui pose le canon sur sa tête : « Tais-toi ou je te bute ! »

Ils fouillent l’appartement récupèrent 500 €, des bijoux, les téléphones, en mettant une victime en joue ou en frappant. La mère est emmenée de force dans une chambre où dort encore un neveu. L’homme lui délivre un coup de crosse avant de la violer, le canon de son arme posée sur la tête. Le cauchemar de la famille a duré autour d’une heure. […] » (source Le Parisien)